Oui, je comprends votre position, elle me va bien.
Concernant l’argument du Vatican, je suis d’accord qu’il est de portée limitée puisqu’il faut lui accorder la capacité à distinguer le diabolique de ce qui ne l’est pas. A priori, je les tiens capables de ça. Dès lors que le diabolique lui-même craint l’eau bénite, tout est possible n’est-ce pas ?
Pour ma part, je n’ai pas l’ombre d’une hésitation, la factualité et l’inexplicabilité en termes naturels du miracle de Fatima suffit à le valider du bon côté de la force si je puis dire.
Vraiment, je mets tout lecteur au défi de me prouver par A + B que je me trompe sur ce point. Je sais très bien que le lecteur standard, rationaliste, est d’emblée certain qu’il n’y a là que fadaises. Dès lors, je l’invite à un succès facile. Qu’il vienne me faire la démonstration de l’erreur qui est mienne. A noter tout de même que, comme Jovanovic l’a montré, Science et Vie en 2006 s’y est cassé les dents. D’ailleurs si quelqu’un a l’article, je suis preneur.
Enfin, pour ce qui est de cette logique attributionnelle qui fonde la pensée magique, il est en effet essentiel de la comprendre. Car elle n’est pas que magique. Elle est à la base de notre construction sociale de la réalité. J’ai fait une thèse sur le sujet.