« … on serait libre
parce qu’on a la foi ? »
Première nouvelle. Et vous
sortez ça d’où ? Je ne doute pas qu’on ait pu le dire, mais sorti de son
contexte, ça ne veut pas dire grand chose.
M’interrogeant
quotidiennement pour savoir déjà si j’ai la foi, j’aimerais avoir des
certitudes.
Personnellement, parce que
je ne peux parler que pour moi-même dans ce domaine contrairement à d’autre, je
ne me suis jamais senti libre par ce que j’aurais la foi. Il faudrait
d’ailleurs que l’on s’entende pour savoir comment il faut comprendre le mot
libre ici. Et la foi, c’est me semble-t-il, autre chose que la liberté.
Je serais enclin à être de
votre avis sur votre seconde partie de votre commentaire, mais hélas, si la
croyance est bien un sentiment personnel, il faut bien qu’il y ait un dogme (ce
que vous appelez les textes bibliques et autres bulles propagandistes ).
Dans la vie, chacun peut
croire à tout et à n’importe quoi et je ne trouve pas à y redire. Nous devons
être libres.
Mais en matière de
religion et pour l’église Catholique, les croyants adhèrent à des principes
communs. Hors de ces principes, vous ne pouvez pas être en communion avec vos
frères.
La religion se distingue
de la philosophie parce qu’elle ne procède pas d’un choix qui se ferait à la
carte selon des affinités ou des choix intellectuels. Une religion est un tout.
Ou bien vous y entrez, ou bien vous êtes en dehors. Tous ceux qui critiquent
l’église Catholique oublient ce principe fondamental. Si vous vous dites
catholiques, c’est que vous croyez au dogme. Si vous n’y croyez pas, vous
croyez en autre chose, mais vous ne pouvez pas vous dire catholiques. Il en est
de même pour toute les religions et même des partis politiques.
Ce que vous appelez des
textes de propagandes ne sont en réalité que les textes fixant les limites ou
le cadre du dogme nécessaire pour qu’il y ait unité de l’église.
Il est donc normal que les
critiques et attaques portent sur ce dogme en l’assimilant à de la propagande
qu’il n’est pas. En tentant de casser le dogme et son représentant direct le
pape, on cherche simplement à casser l’unité de l’église. On prêche que la
croyance serait une question de liberté personnelle pour justement faire autant
de religion que de croyants. On voit très bien les finalités qui existent
derrière ce raisonnement fallacieux : l’hérésie puis l’apostasie.