@ Gül
Plus j’y réfléchis plus ce que vous proposez (chacun pour soi dans une nature avec les humains le plus loin possible) me fait penser à un registre Mad Max.
Je ne doute pas que le danger soit d’abord les autres humains et leur désir d’appropriation de ce que nous pourrions posséder de désirable. C’est toute l’histoire humaine qui se résume à cela.
Mais précisément, il me semble que l’époque apocalyptique que nous traversons est celle où il se peut (et peut-être il se doit d’) inventer une autre stratégie où ce qui fut problème (l’humain) devient la solution.
Mad Max, c’est dans un espace à faible densité où la fuite semble possible mais reste illusoire, cr tôt ou tard, les « sauvages » seront là.
Je préfère finalement que le contexte (haute densité) oblige à affronter le problème d’emblée pour susciter la prise de conscience de la nécessaire coopération entre ceux qui sont embarqués dans la même galère.
Une petite île, c’est comme un bateau au milieu de l’eau, ça peut aider à cette prise de conscience de la solidarité nécessaire pour éviter la rivalité mortifère.
Cela peut passer pour de la naïveté. J’assume. Car sincèrement, je crois que c’est par là que nous avons à passer, au sens où il n’y a pas d’alternative.
Mad Max ou Rambo into the wild, c’est une option que nous n’avons plus. Le monde est un village planétaire. Nulle part nous ne sommes à l’abri de la convoitise des « autres ». Donc autant trouver avec eux l’accord qui satisfasse toutes les parties.
Merci pour le lien sur la Réunion. C’était un clin d’oeil qui prête à sourire et j’avoue avoir souri jusqu’à présent de cette affaire. Mais les infos qu’apporte le document, dans le contexte où je me trouve dorénavant, m’amènent à prendre cela plus au sérieux. Il est bien sûr difficile de tirer une quelconque conclusion, mais disons que la chose m’intrigue et suscite ma réflexion.