@ Marianne
Vous parlez d’« un phénomène autrement plus complexe », mais je ne lis
RIEN dans votre article qui explique le phénomène, pas même le commencement
d’une explication.
L’explication y est, mais vous n’avez pas su ou pas voulu la lire, étant donné que le premier facteur favorisant la délinquance réside précisément dans la tolérance individuelle à son égard. Les nombreuses réactions de déni après cette agression ne font malheureusement que mon conforter dans cette opinion.
Pour vous la seule raison de son acte est que ce jeune n’est pas blanc et
qu’il est raciste.
Si vous relisez plus attentivement, vous comprendrez que le caractère exclusivement raciste ou non de l’agression est pour moi secondaire dans cette affaire - tout en estimant cependant qu’il est aberrant de nier cette dimension de l’agression - et que je m’intéresse en réalité plus au comportement ultérieur de la victime qu’aux motivations profondes des agresseurs.
Vous ne vous interrogez même pas sur la question de savoir si ce racisme
que vous lui prêtez : « sale français » (admonestation que je ne suis pas
sûre d’ailleurs d’avoir entendu, la video n’étant plus disponible sur le
net) est une réponse au racisme dont il est lui-même l’objet dans sa vie
quotidienne.
Au contraire. J’en suis même quasiment convaincu. Mais ce qui me distingue de vous, c’est que je considère qu’il ne lui suffit de croire que son racisme est une réponse légitime à celui qu’il a pu subir pour qu’il ait raison de le penser.
C’est problématique car une des causes de son racisme est sans doute le
vôtre.
Commencez par trouver dans mon article ou dans mes commentaires de quoi étayer votre accusation.
Sinon, à défaut d’éléments tangibles, il vous reste toujours la méthode Royal... Je vous écris le texte, vous gagnerez du temps :
« Cher étudiant, au nom de la France blessée par votre agression, je tenais à m’excuser pour le racisme de JC. Moreau, lequel a commandé à votre tragique destin par ses pensées jugées impures et qui vous ont désigné à la vindicte légitime de vos agresseurs, elles-mêmes victimes auprès de qui je tiens, par la même occasion, à présenter mes plus sincères excuses pour la vive douleur que leur cause aujourd’hui le remords accablant qu’ils éprouvent d’avoir été contraints de commettre un tel acte malgré eux ».