Mais, péripate, vous prenez vraiment les gens pour des idiots ! Un enfant de 6 ans est capable de démonter votre rhétorique à deux balles !

Tout les habitués de ce site (et j’en suis un, et vous le savez très bien, même si j’y poste peu), savent très bien que vous êtes un adepte de la Secte Libérale, et tout vos commentaires y font référence de façon plus ou moins implicite.

Celui auquel j’ai répondu ce soir fait directement allusion à votre doctrine qui stipule que seules existent des interractions (des contrats, en quelque sortes), entre des opérateurs autonomes, de grés à grés, et que donc les protestations collectives, les révoltes, de ceux qui se sentent trahis par le « système », et se rassemblent pour tenter d’y faire face, seraient des manifestations d’une pathologie mentale, appelée « gauchisme ». La « violence » (très limité jusqu’à aujourd’hui) qui en résulte serait donc à réprimer sans état d’âme !

Je soupçonne que vous soyez un stipendiaire de Liberté Chérie et des handicapés mentaux qui constitus ce non-parti politique, puisque ses adeptes vont jusqu’à nier la politique : car seul existerait le Saint Marché, dont la Sainte Main Invisible est l’expression des interactions entre une multitude d’individus égoïstes. J’ai suffisemment fait de thermodynamique statistique et étudié des systèmes à n corps pour comprendre que se sont des conneries réthoriques, quelle que soit la complexité des systèmes d’équations différentielles à dérivées partielles qui « valident » ces hypothèses tordues, sans validations expérimentales. Or les « validations » expérimentales arrivent, sous forme d’une « main invisible » qui ressemble à une boîte à giffle !

Milton Friedman était un idéologue, et je n’ai aucun problème avec l’économie, puisque je la comprends mieux que vous, de toute évidence.

Qui vous dit que je suis d’extrème gauche, d’ailleurs ? Un électeur de Mr Dupont Aignant pourrait poster les mêmes commentaires que tout ceux que je poste de temps à autres. Ils se trouve justement que je répond souvent à vos commentaires qui m’oripilent par leurs suffisances et leurs mépris de la réalité (et des gens qui vous lisent).

Je vais vous dire un secret sur le libéralisme que vous pronez, Mr péripate sans majuscule (puisque c’est ainsi que vous l’écrivez). Le « libéralisme » n’est pas vraiment la cause de la crise, il EST la crise, on subit cette putain de crise depuis 30 ans que l’on applique ces doctrines débiles, cette non-pensée imbécile. Le doctrine libérale n’est ni une cause, ni un effet de la crise, elle la contient tout entière, par la cause et les effets, et les petits cuistres binaires tel que vous (« ou Reagan, ou les Khmers Rouges »), qui veulent accaparer symboliquement une parcelle de pouvoir en se faisant les nervis de l’idéologie dominante (tellement dominante que toute pensée critique et systématiquement éliminée depuit 30 ans du débat politique... mais vous feriez parti d’une minorité opprimée quand même, n’est-ce pas ?), sont à des degrés divers responsables de nos malheurs collectifs, passé et à venir.

Et oui, je perciste et signe : ce poème d’Eluard, écrit dans les circonstances dans lesquelles il a été écrit, discrédite complètement vos propos.

Je remarque quand même que le nom du Maître (Friedman) devient lourd à porter... comme quoi il y a du progrès. Essayez de penser autrement que oui/non, 0/1, sortez, promenez vous, discutez avec les gens, sans les prendre pour des « opérateurs rationnels » ou des idiots, et peut-être que vous guérirez.