Je retire deux éléments de cet article que je n’aime pas trop, mais qui, par principe, doit être publié :
--- la condamnation de la pensée unique n’est pas prete de se developper.
En effet, je n’aime pas particulierement Finkielkraut... mais nous lui devons le droit de s’exprimer. Tout ce qu’il raconte n’est pas, par definition, idiot je prefere largement qu’on s’oppose a lui avec des arguments, pied a pied, plutôt que par des condamnations basée sur une forme de pensée unique... Je trouve que cet article, sous une fausse approche d’ouverture est en fait un carcan.
--- Internet n’est pas un media comme les autres.
Malgré ce qu’on dit, internet n’est pas en lui même un media, mais un reseau de communication. confondre l’outil et les sites n’est evidement pas tres futé. Mais sur l’usage qui est fait de cet « internet » au sens de l’article ici, Internet n’est egalement pas un media comme un autre, car interne a DE LA MEMOIRE. une memoire infinie et multiforme, une memoire qu’on ne peut effacer, une memoire qui gène, une memoire qui fait sa force.
Un magazine, un journal, une fois qu’il atterri dans la poubelle ou qu’il emballe les epluchures de legumes n’existe plus et ce qui fut ecrit s’evapore. Nos memoires s’estompent et il ne sert plus de reference pour defendre d’ulterieurs débats. Internet est present, et le plus petit article, les plus petites photos ou videos ressurgiront quand on voudra s’en servir. Combien Internet recele t-il de morceaux de culture, de technique d’art etc enfouis dans les trefonds de disques durs, de cartouches et autres memoires ?
C’est probablement sous cet aspect, analogie avec la poubelle, que Finkielkraut s’est exprimé avec un evident soucis d’exageration et de polemique.
Tout ça ne cache pas, neanmoins, le juste réequilbre qui doit se retablir entre la responsabilité et ses actes ou paroles. Le defaut majeur que les puissants, ceux qui sont arrivés au sommet des la société, reprochent a internet, c’est l’exposition que celui ci fait d’eux et l’impossibilité d’en maitriser les contenu.
Nous le vivons en temps réel avec la loi Hadopi.
En tant que « systematicien » --- je sais, ça n’existe pas --- il manque, ou du moins je ne connais pas, de professionnels chargés d’effacer internet. cela devrait exister au dela des services secrets. une sorte d’eboueurs d’internet, puisque celui çi est une poubelle !