- Le marché de la musique enregistré a baissé de près de 14% en 2008 (http://observatoire.cite-musique.fr/observatoire/document/COM_MME_2008.pdf)
- En 2007 (on a pas encore les chiffres 2008), la SACEM a reçu des revenus stables. La baisse de la musique enregistrée a été compensée par l’augmentation des revenus au titre de la copie privée (http://www.irma.asso.fr/Forte-augmentation-des-droits?xtor=EPR-22)
- Toujours en 2007 l’Adami (les interprètes) et la SPPF (producteus indépendants) ont vu leur perceptions augmenter de l’ordre de 13% à 14% toujours grace à la copie privée.
Manifestement, sur 3/4 ans, les revenus ont été maintenus uniquement grace à l’élargissement de l’assiette de la taxe pour copie privée. Pour anticiper et compenser la baisse attendue pour les années à venir, les sociétés de perception continuent à demander d’autres applications de cette taxe, notamment sur les FAI.
« En quoi les revenus hors vente de CD seraient ils insuffisants pour maintenir la profession d’artiste ? »
La vente de CD représente encore la plus grosse partie de la rémunération de la filière musicale. Les revenus complémentaires (vente en ligne, copie privée et concerts) augmentent doucement et compensent la baisse des revenus sur la vente de CD. Il faudra qelques années, et beaucoup plus de taxes pour que la mutation ait lieu et que les revenus complémentaires deviennent prncipaux. C’est d’ailleurs pour ça que la Sacem etl’Adami montent au créneau.
C’est une analyse sans parti pris qui n’inclue pas la partie des majors ni la production des artistes dans des labels traditionnels.
Pour ma part, je suis persuadé que le maintien du système dans sa forme actuelle est illusoire et impossible, et que ce système va droit dans le mur !