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Commentaire de Krokodilo

sur Richard Descoings : Après avoir lobotomisé Sciences-Po Paris, est-ce le tour des lycées français ?


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Krokodilo Krokodilo 26 mai 2009 23:00
Waou, ça décoiffe, cette lucidité (nouvelle ?) chez Newropeans. 
A quand votre soutien pour l’espéranto comme langue véhiculaire seconde ou troisième des Européens ?
J’ajoute que l’enseignement en anglais est anticonstitutionnel – l’anglais a joué sur la dérogation tacite accordée aux langues régionales -, car un diplôme doit pouvoir être obtenu en français, ce qui n’empêche nullement d’étudier l’anglais et/ou une autre langue. Mais qui se soucie de la Constitution ?
Tout à fait d’accord aussi qu’un chercheur qui publie dans une autre langue que l’anglais est invisible aux yeux d’une grande partie de la communauté scientifique, aux yeux des classements et des grandes revues. Il faudrait instituer un index francophone, et de nombreuses autres mesures sont possibles en mutualisant le soutien par tous les pays francophones, mais la volonté manque.

Icare, 
j’ai depuis des années connaissance indirectement (par des forums) de quelques témoignages d’expatriés aux USA qui racontaient telle ou telle anecdote surprenante pour nous Français sur le médiocre niveau de l’enseignement secondaire aux Etats-unis, et même sur la nécessité de ne pas trop se distinguer, de ne pas sauter de classes (en gros car il est politiquement incorrect de rabaisser les autres !), je me disais aussi que c’était exagéré, ou un cas particulier local d’un trou perdu... et pourtant, les éléments s’accumulent.
Bien sûr, ça cohabite avec le meilleur, leurs brillantes universités, leurs grands centres de recherche, leur dynamisme, leur capacité à attirer de brillants étudiants étrangers dont les percées ou les brevets éventuels resteront la propriété du labo US ! Ce que nous devrions faire au lieu de faire six mois de cours en anglais par le programme Erasmus mundus pour voir ces étudiants aller ensuite dans un autre pays européen, puis finir leur master en GB, ou... aux States !
Ils jouent sur la taille de leur pays, mais c’est comme dans la santé, vous avez le meilleur qui cohabite avec des millions d’enfants qui n’ont même pas les vaccinations et la surveillance de base.

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