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Commentaire de Vinrouge

sur Européennes : vers des lendemains qui cognent ?


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Vinrouge 9 juin 2009 16:46

J’ai une immense respect pour tous les diplômés (je ne commenterai pas votre tentative d’accusation de sexisme, tactique habituelle pour mieux dénigrer ses contradicteurs...) ! J’imagine les difficultés par lesquelles on passe pour obtenir un doctorat, les efforts à fournir et l’ouverture intellectuelle qu’ils sont censés procurer !
Ce que je déplore, est que les « intellectuels » (parmi lesquels je compte tous les docteurs, quelle que soit leur discipline) abandonnent leur place ! Alors qu’ils devraient expliquer ce qu’ils peuvent, livrer les clés des débats, insister sur l’importance du vote, seule et unique voie pour le changement, je constate que certains appellent à l’abstention, que ceux qui vont voter parfois ne savent même pas ce qu’ils soutiennent, se limitant au « qui », transformant le geste électoral en course de chevaux !

Ce qui m’a particulièrement énervé dans votre article (mais aussi dans d’autres), c’est ce petit calcul de boutique, cet argument digne des plus fins supporters de foot du PSG (« il a pas gagné parce qu’il a fait 12% des inscrits ») ! Comme l’a dit un intervenant au sujet d’un autre article qui utilise le même genre « d’argument », personne ne songe à contester la légitimité d’Obama, élu avec une vingtaine de pourcents des inscrits... (je ne sais pas si c’est vraiment le cas, si le chiffre est parfaitement correct, mais l’idée est correcte selon moi).
Avec ce genre de « réflexion », comment peut-on espérer changer quoi que ce soit à quelque chose ? Comment espérer trouver un modèle de société plus satisfaisant ? Le temps presse, mais les personnes sur lesquelles on peut compter pour orienter la réflexion se complaisent dans ce genre de petit jeu ! Dommage...

Quant à l’abstention, vous dîtes que c’est une erreur politique, je ne suis pas d’accord ! Le vote est un droit ET un devoir : comme disaient les Guignols il y a quelques années, « Ne pas voter peut provoquer un président grave »... Encore une fois, c’est la seule voie pour le changement, et pour rétuiliser un poncif - tellement vrai cependant - des habitants de nombreux pays aimeraient bien avoir le droit de vote, nos ancêtres se sont battus pour l’avoir, et nous, qu’en faisons-nous ? Rien (ou pas grand chose) ! Là aussi, dommage...

Enfin, je vous prie de bien vouloir me pardonner le ton vindicatif de mon post précédent, il n’est pas mieux que n’importe quelle caricature.


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