J’ai beau relire
cet article plusieurs fois cet article au titre alléchant, je ne
trouve qu’une succession de lieux communs et d’incantations d’un
auteur probablement de droite (ou modem ce qui revient au même).
Prenant ainsi ses
désirs pour des réalités, l’auteur désigne les bons et les
mauvais socialistes ; avec un ostracisme évident pour ceux qui sont
catégorisés comme « gauche de transformation » (les méchants qui
créent la confusion), et un brin de condescendance pour la "gauche
d’accompagnement du libéralisme" ( les gentils qui se font balader
par les méchants) dont il se garde bien de nous dire en quoi elle est censée se différencier de la droite ; sans doute de peur que la supercherie s’en
trouve démasquée.
Ce postulat binaire qui accrédite l’idée que
seule la sociale démocratie (des « gentils ») est pérenne à gauche,
n’est que le reflet d’une grille de lecture périmée que les
socialistes ne connaissent que trop pour l’avoir enterrée suite à
l’échec de leurs camarades Européens depuis quelques temps déjà
(tendance confirmée avec ces récentes élections européenne).
Si ce n’est qu’elle qu’elles promettent de n’être qu’une répétition de la foire d’empoigne du congrès de Reims, honnêtement, je
ne vois pas à quoi rime cette idée « d’assises de la gauche », qui
n’est qu’un avatar de plus de ces thuriféraires du PS qui rivalisent
de slogans, simplement pour souhaiter la fameuse « implosion »
qu’ils appellent de leurs rêves ; qui se décline sous d’autres
slogans stériles du genre, il faut un chef charismatique, il faut
virer Martine Aubry, il faut virer les éléphants, il faut brûler
le siège de la rue de Soférino, il faut des jeunes, il n’y a qu’à
... il faut qu’on.... ; et ainsi de suite.
Pas une seule
fois, ces doux rêveurs ne parlent de contenu politique pour étayer
leurs désirs de destruction du PS ; et il ne faut pas compter sur eux
pour nous indiquer selon quel critères idéologiques, le PS peut
retrouver sur les enjeux nationnaux : une dynamique électorale qui soit
à la hauteur de ses succès indiscutables dans les élections
locales.