Bonjour,
Tout d’abord, je vous félicite, LRAL pour l’historique que vous faites concernant la découverte - et il s’agit bien d’une découverte - de l’homéopathie par Samuel Hahnemann. Enfin la vérité historique. Car tous ceux qui veulent détruire l’homéopathie falsifient allègrement cette vérité en essayant de cacher son caractère véritablement expérimental.
Par contre, il faut tout de même admettre que S. H., se laissant griser par ses résultats, est devenu un tantinet dogmatique, et il suffit de lire la sixième édition de l’organon pour s’en rendre compte. Cela ne diminue en rien la valeur de ses travaux.
Je reprends cependant une de vos phrases :
"En effet, dans la conception homéopathique, l’individu n’est pas formé
uniquement de molécules, de cellules, de tissus et d’organes régis par
une physiologie, mais il est indissociable de ses passions, de ses
désirs et de ses croyances. En outre, il vit dans un monde avec lequel
il est en inter-réaction permanente. Enfin, il est un « système
ouvert » qui puise dans son environnement ce dont il a besoin (air, eau
et aliments), dont il tire les éléments nécessaires à son développement
et à son fonctionnement.«
Je suis désolé, mais la passion, le désir, les goûts et les couleurs, et peut être la croyance, tout cela est chimiquement inscrit dans nos neurones. Chaque sentiment correspond à un assemblage particulier d’atomes dans ceux-ci. La vie est tout d’abord chimie, sinon elle n’est rien. Par contre, savoir comment et pourquoi cet assemblage s’est formé fait toujours partie du problème de la foi en général.
Donc, si le remède bien choisi selon la méthode homéopathique - avec la connaissance approfondie de la Matière Médicale et l’usage de répertoires pouvant être informatisés - a une action sur le psychisme, c’est bien entendu par une action »chimique« . Quand je dis chimique, je devrais même dire physicochimique, mais pour moi, c’est la même chose.
Il est intéressant de lire qu’il y aurait, je vous cite :
» Dans la nature, tout est vibration, en particulier la vie cellulaire
qui est menacée en cas de déséquilibre oscillatoire. Chaque cellule
vivante est un minuscule circuit oscillant qui joue le rôle d’un
émetteur-récepteur d’ondes. Les vibrations de ces circuits oscillants
doivent être régulés en cas de maladie «
Il serait plus intéressant encore de relier cela à la connaissance des structures permettant cette émission-réception. Et ceci n’aurait pas pu être démontré avant les années 1990, années où Furchgott et Ignarro ont montré l’importance essentielle du monoxyde d’azote dans l’équilibre cellulaire. Or, qu’a-t-il de si particulier ce NO ? Eh bien, il se comporte, dans un champ magnétique (par exemple le champ magnétique terrestre) comme une antenne à deux niveaux d’énergie, absorbant ou émettant une onde électromagnétique dans le domaine des ondes kilométriques. La fréquence de cette onde dépend de l’environnement actuel de cette molécule. La caractéristique de NO qui permet ce phénomène est qu’il est paramagnétique.
Par ailleurs, les chercheurs en homéopathie, avec leurs pauvres moyens, se sont tout de même rendu compte que l’absence d’air dans l’opération de succussion empêchait l’efficacité du remède fabriqué. Qu’avons-nous dans l’air ? Beaucoup de diazote, molécule inerte et stable s’il en est, sans aucun paramagnétisme, et un peu de dioxygène, qui lui, est un composé extraordinaire, car c’est le seul gaz paramagnétique à température ordinaire, et dont les propriétés d’oxydant lent sont reliées à ce paramagnétisme.
Vous parlez fort justement des clusters formés par les molécules d’eau, grâce aux forces intermoléculaires appelées liaisons hydrogène - ce sont ces forces qui, en s’étendant à tout le cristal de glace, permettent à celle-ci d’être moins dense que l’eau et de flotter sur elle.
Mais, à mon avis, ce n’est pas la uniquement structure de ces clusters qui perdure dans la succussion, mais surtout la structure électronique qui va environner les molécules d’oxygène, bloquant leurs niveaux d’énergie - entre lesquels se font les transitions correspondant à l’absorption d’une onde électromagnétique - en fonction de la nature de la substance qui a été dynamisée.
On peut ainsi imaginer que le remède homéopathique est un émetteur-recepteur d’ondes fixe sur lequel vont s’accorder les émetteurs-récepteurs cellulaires, ce qui va provoquer une réorganisation de leur environnement cellulaire.
Mais là encore, personne n’est capable de prouver quoi que ce soit, ni dans un sens, ni dans un autre, car nos connaissances dans l’impact de ces composés paramagnétiques sur la vie cellulaire sont encore incommensurablement parcellaires.
Pour conclure, je dirai aux »bien-pensants« que l’homéopathie, ce n’est pas une croyance, cela s’apprend et cela se pratique. Si vous croyez que j’ai attendu le médecin homéopathe pour soigner mes enfants, vous vous trompez. J’ai tout simplement »appris" la méthode. C’est certes un travail de romain - qui ne voudrait pas que la recette lui soit donnée toute cuite ?
Mais le travail en vaut la chandelle, si je puis m’exprimer ainsi.
Alors, avant de critiquer, utilisez vos neurones et mettez-vous au travail.