Je ne suis pas d’accord avec LRAL ici. La découverte de l’homéopathie ne s’est pas faite sur l’intuition, mais sur l’observation par Hahnemann d’innombrables faits expérimentaux et la lecture des innombrables opuscules médicaux des 16ème et 17ème siècles (Cullen, mais d’autres également).
Quant à la mise en place de la succussion permettant de conserver des effets thérapeutiques au dilutions, c’est du même ordre que la découverte fortuite de l’aspartame par J. Schlatter en 1965. Celui-ci aurait donc le droit de faire des essais qui lui ont par hasard ouvert la voie de cette découverte, mais vous déniez ce droit à Hahnemann. Bel esprit scientifique !
Enfin, je n’ai jamais dénié le droit à un médecin non homéopathe de vérifier l’homéopathie - et je dois dire que je me suis laisser emporter dialectiquement avec mon histoire de garagiste.
Par contre, la méthodologie permettant cette évaluation ne peut être que totalement différente des AMM actuelles, qui, je le répète, ne sont destinées qu’aux substances déterminées selon la méthodologie classique. Et qui mieux que des homéopathes chevronnés (et ils ne sont pas nombreux, malheureusement) peuvent définir correctement cette méthodologie.
Mais de toutes façons, vous êtes de mauvaise foi dans vos propos, car vos idées préconçues de philosophe transparaissent dans tous vos écrits. C’est cela l’idéalisme. Moi, je n’accepte que le réalisme de l’expérience, promu avec force par Immanuel.