Bonjour @ l’auteur !
Je sens aussi une parenté d’inspiration avec B. Stiegler ?
Article très dense qui demande une grande attention de lecture : en ce sens il milite intrinsèquement contre une certaine superficialité médiatique. Pour ma part j’y retrouve enfin la « patte » qui m’avait plu dans vos premiers articles. En plus le titre, avec sa référence implicite, est excellement trouvé (sourire).
Beaucoup de réflexions justes et bien tournées - mais pas toujours, par exemple :
« ... pourquoi le PS, le féminisme sur médiatisé engendre une hausse des violences conjugales et l’anti-racisme la fragmentation identitaire des repères. » Sans même parler du PS, j’avoue ne pas bien voir le lien causal :
- entre un féminisme pas si mediatisé que ça et les violences conjugales, qui correspondent bien souvent à l’expression fruste de frustrations, puis à l’intolérance de voir désormais contestés des comportements traditionnels de domination mâle au sein du couple ;
- entre l’antiracisme et la « fragmentation des repères » ? Quels repères ? Ceux qui distinguent artificiellement des races inexistantes ?
A ce propos, quand vous estimez que le « racisme anti blanc » n’est pas assez médiatisé, pourquoi devrait-on discriminer les types de racismes ? Quand on dénonce et condamne le racisme, c’est sous toutes ses formes !
Enfin, une petite remarque pour le mystique : vous qui parlez de cette « bête immonde », qui est « comme un grand miroir déformant tourné vers l’attention des peuples »... la bête à l’image de la bête, que tous adoreront, ça ne vous rappelle rien ?