Sur le féminisme, Mme Alonso (que j’entends peu, en même temps je ne la guette pas vraiment :- ) ne représente qu’elle-même ; mais je ne crois pas que le discours de quelques individualités isolées, même médiatisé, suffise à expliquer les violences conjugales...
Sur le racisme, ce qui ressort clairement de vos propos, c’est qu’il est vécu comme une violence, que ce soit pour le type à qui on refuse un emploi (voire un logement) à cause de son nom ou de sa physionomie, comme pour celui qui se fait agresser dans la rue à cause de sa tenue ou de la couleur de sa peau... c’est donc le racisme comme atteinte à l’intégrité de la personne qu’il s’agit de stigmatiser, et non pas telle forme plutôt que telle autre.
En outre, connaissant le milieu judiciaire, je n’ai pas connaissance que des auteurs de violences ou d’autres délits soit excusés sous prétexte qu’ils seraient victimes de racisme ! Que certains croient pouvoir s’exonérer eux-mêmes de leurs responsabilités sous ce motif, c’est autre chose, mais ça ne convainc personne... comme vous le dites justement, ce sont des « délires ».
Enfin, méfions-nous des comportements de repli identitaire qui amènent au communautarisme. C’est faire à fond le jeu de la stratégie du « diviser pour mieux régner » menée par le pouvoir actuel, et auparavant par le ministre de l’intérieur en campagne présidentielle. Or à ce jeu là, personne n’est gagnant, sauf bien entendu ceux qui tirent les ficelles depuis leurs ministères, ou derrière les micros...