Apparemment vous n’avez pas compris que cet article ne focalise pas sur « la shoah », mais pose la question de l’impossible équivalence entre parole des bourreaux et des victimes de génocides ?
D’autre part, si mettre en avant « la shoah » pour justifier aujourd’hui des actions violentes, qu’elles soient militaires ou de colonisation, n’est pas acceptable, à l’inverse, le propos qui consiste à mettre en avant des dérives actuelles du sionisme pour prétendre occulter le crime contre l’humanité constitué par la « solution finale » (sous le prétexte réïtéré « qu’il s’est passé il y a 60 ans » !) apparaît absolument odieux. En se souvenant de ce proche passé, il ne s’agit pas de « faire culpabiliser » (à moins d’avoir des raisons pour ça ?), mais de rappeler à tous que ce qui est possible une fois reste toujours possible.
A part ça, sur les lois qui prétendent faire primer l’autorité figée du Droit sur le rendu de l’Histoire en mouvement , je suis d’accord : elles se fourvoient complètement. La recherche de la vérité historique ne peut être conditionnée par une position dictée officiellement. C’est d’autant plus inadéquat que les arguments négationnistes ne tiennent pas debout face aux quantités de témoignages recueillis qui attestent de la réalité de l’extermination dans les camps.