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Commentaire de m’enfin

sur Des petits trous, des petits trous... et l'impossible Arolsen (11)


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m’enfin 10 août 2009 16:29

En 1950, le tribunal suprême de la RDA dit que la RDA n’a pas de continuité historique avec l’Allemagne des Nazis. Il incombe à la RFA de "régler seul les dettes du Nazisme". Dans le même style, Walter Ulbricht, un victime du régime hitlérien, et plus tard chef d’Etat de la RDA dit : "Nous vivons avec la conscience que les Nazis sont à l’ouest. C’est comme ça qu’on va régler le problème". La légitimité même du régime est-allemand est fondée dans l’opposition au régime hitlérien.

La RDA mène une campagne de dé-nazification. Résultat : 38% des industriels, 80% de l’appareil juridique était des collaborateurs. La grande majorité des professeurs à l’Université de Leipzig est révoquée. Après cette campagne, on remets le compteur à zéro. « Le passé est passé »

En 1950, le tribunal suprême de la RDA dit que la RDA n’a pas de continuité historique avec l’Allemagne des Nazis. Il incombe à la RFA de "régler seul les dettes du Nazisme". Dans le même style, Walter Ulbricht, un victime du régime hitlérien, et plus tard chef d’Etat de la RDA dit : "Nous vivons avec la conscience que les Nazis sont à l’ouest. C’est comme ça qu’on va régler le problème". La légitimité même du régime est-allemand est fondée dans l’opposition au régime hitlérien.

La RDA mène une campagne de dé-nazification. Résultat : 38% des industriels, 80% de l’appareil juridique était des collaborateurs. La grande majorité des professeurs à l’Université de Leipzig est révoquée. Après cette campagne, on remets le compteur à zéro. « Le passé est passé »

La majorité des historiens ouest-allemands ne pense pas ainsi. Le passé n’est pas passé ; il est présent et pesant. Il faut reconstruire sans nier le poids de ce passé

En 1950, le tribunal suprême de la RDA dit que la RDA n’a pas de continuité historique avec l’Allemagne des Nazis. Il incombe à la RFA de "régler seul les dettes du Nazisme". Dans le même style, Walter Ulbricht, un victime du régime hitlérien, et plus tard chef d’Etat de la RDA dit : "Nous vivons avec la conscience que les Nazis sont à l’ouest. C’est comme ça qu’on va régler le problème". La légitimité même du régime est-allemand est fondée dans l’opposition au régime hitlérien.

La RDA mène une campagne de dé-nazification. Résultat : 38% des industriels, 80% de l’appareil juridique était des collaborateurs. La grande majorité des professeurs à l’Université de Leipzig est révoquée. Après cette campagne, on remets le compteur à zéro. « Le passé est passé »

La majorité des historiens ouest-allemands ne pense pas ainsi. Le passé n’est pas passé ; il est présent et pesant. Il faut reconstruire sans nier le poids de ce passé.

concernant le régime nazi, l’ambition de départ est de créer un homme nouveau qui serait le symbole de la résurrection de l’Allemagne, donc par extension du monde. Pour cela, un ministère de la Propagande tenu par J. Goebbels est créé. Il a pour mission, notamment, d’encadrer la société (ex : les jeunesses hitlériennes), de mettre en place la répression, la brutalité et de contrôler l’opinion publique.

Un compromis est mis en place avec :

  • L’Église catholique, notamment, avec la signature du Concordat en 1933.
  • Les cadres de l’armée. Mais un contrôle de l’armée sera effectif lorsque la nouvelle génération d’officiers arrivera en fonction. Ils ont été formés par les nazis et sont eux-mêmes des nazis convaincus.
  • Les classes dirigeantes qui sont tout de même surveillés même si le régime les laisse dire ce qu’ils veulent. Mais le régime nazi agit de temps en temps de façon aléatoire, arbitraire et brutale sur cette classe pour être qu’elle ne dévie pas trop.

De plus, un compromis économique « officieux » existe avec la population. En effet, l’augmentation du niveau de vie, la baisse du chômage fait que l’opinion publique laisse faire le régime.

La dictature nazie repose donc sur un large assentiment. La police politique est donc peu importante. L’opinion publique donne assez facilement des informations.

Si on compare avec la RDA de 1949 à 1989, les moyens utilisés sont pratiquement identiques :

  • Intimider et corrompre les adversaires (170 000 espions non officiels et 70 000 espions officiels de la société civile).
  • Une mainmise sur la jeunesse avec les mouvements de jeunesse communiste qui rassemblaient plus de 90 % des jeunes. Les 10% restants n’étaient pas inquiétaient mais étaient bloqués par exemple dans leur volonté de poursuivre des études supérieures.
  • Une mainmise sur le contrôle des moyens de communication et d’information.
  • Les rares poches autonomes (ex : l’Église protestante) sont limitées et sont infiltrées pour être corrompues.
Mais la dictature en RDA n’a pas l’approbation du public et de la majorité de la population. Le régime de la RDA se maintient surtout au pouvoir par la force grâce à la présence de l’armée rouge soviétique

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