@ Goldstein,
je suis de l’avis de Eulesis.
Les politiques Kéneysiennes sont de toutes évidences cause de la crise.
En effet, si la politique Keynésienne consiste en une émission monétaire pour relancer l’économie, la politique Keynésienne veut que cette monnaie soit empruntée par les états sur les marchés financier (marchés à obligation), contre taux d’intérêts.
Ce système s’est mis en place dès l’année 1973 en France (loi 73-7, réforme des statuts de la Banque de France, signée par Pompidou, Giscard et Mesmer).
Avant cette date, la république pouvait emprunter directement sans intérêt à la Banque de France pour organiser le développement, selon le principe du crédit public. Le crédit public a permis les trentes glorieuses, construction des réseaux d’électricité, d’eau potable, d’assainissement, de gaz, ... sans que la France ne s’endette.
La méthode Keynésienne n’est qu’une réformette du libéralisme et, dans les faits, subordonne chaque investissement de la nation à payer une taxe aux intérêts privés, c’est-à-dire à ceux qui ont les moyens d’acquérir des obligations d’état.
Depuis la mise en place des politiques Keynésiennes, donc, la dette des états s’est envolée de manière exponentielle, sans que pourtant il n’y ait de nouvelles infrastructures créées. Face à ce problème de l’endettement, toutes les décisions prônées pour y faire face ont consisté au rationnement des services publiques (rationnement des soins, compression des pension, privatisations des services publics et des infrastructures).
Mais, ce faisant, en bloquant tout investissement public en faveur de l’intérêt général par son renchérissement effectif, la qualité des infrastructures, leur quantité ont fortement décru.
L’économie a ainsi perdu une grande partie de son efficacité, compromettant tout retour sur investissement, quand dans le même temps les états s’endettaient de plus en plus et que la manne des intérêts perçus sur les obligations s’orientaient vers la spéculation.
C’est la conjonction de ces faits - consécutifs de la mise en place d’une politique keynésienne -, qui provoque la crise. La quantité colossale des titres financiers n’a plus aucun rapport avec la richesse physique, tangible issue des outils de production et des infrastructures. Ces titres n’ont plus rien pour assurer leur valeur.
L’endettement colossal des états les obligent à ponctionner de manière indues leurs populations qui dès lors ne parviennent plus à acheter ce qui est produit et tout le système va donc partir en vrille.
La solution est donc de quitter les politiques Keynésiennes et de rétablir le Crédit productif public (Roosevelt) de manière à reconstruire les infrastructures et les outils de production. Les états n’ont pas à emprunter sur les marchés !
C’est la seule solution. La République, c’est la chose publique. En tant que chose publique, elle n’a pas à payer une taxe aux intérêts privés.
Même si cela déplait aux riches de ce monde.