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Commentaire de DIMEZELL

sur Absence de limite et échec de l'Ecole


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DIMEZELL 24 octobre 2009 10:35

Le problème de l’éducation : elle est forcément partagée.
Dire qu’elle est du seul côté des parents c’est se voiler la face.
Dire également que l’enseignement est du seul ressort de l’école, c’est ajouter un voile de plus.
Si les écoles ( au sens large ) ne s’emparent pas du domaine éducatif, elles laissent forcément de côté des élèves de plus en plus nombreux dont les repères sont parfois complètement inexistants, et les professeurs de constater tous les jours, dans les cours de récréation ou dans les salles des professeurs que tel élève leur pourrit la vie !
 Mais qui est réellement en soufrance la plupart du temps ?
Evidemment, s’en emparer c’est aller à contre courant des orientations actuelles qui ne connaissent que le passé, la quantité et les ordres. Mais sans cela, je crains fortement un désarroi et une violence très accrus dans très peu de temps. Quel lieu, en dehors des écoles demeure encore un lieu de rencontre et de construction sociale ?
J’entends bien chaque jour le désarroi des enseignants qui n’ont ni la formation, ni toujours la force et la capacité de faire front. Mais le seul chemin c’est de se donner les moyens de lutter, d’aider tous ces mômes perdus, c’est un chemin difficile pour lequel on ne donne presque aucun moyen. A nous de détourner ceux qui existent ! L’aide individualisée dans le primaire peut - elle se concevoir sans discussion régulière avec les parents, sans partage des objectifs qui doivent être aussi ceux de la maison. On devrait éviter d’éduquer ?
Côté enseignement, c’est également beaucoup plus efficace à long terme de se donner les moyens de dialoguer, de faire ensemble avec les parents, peu à peu, avec des contrats de courte durée, de faire comprendre.....et de partager quand c’est possible des travaux simple à la maison que de faire seul en classe. C’est encore aller à contre courant puisqu’il n’y a plus de temps, puisque les programmes sont plus lourds avec moins de temps. Mais sans cela on est dans l’illusion du ’ faire’ et dans l’incapacité de réussir.
La reflexion devient urgente !


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