@ L’enfoiré
Bonjour,
Vous me dites que la correction orthographique exige « une armée de
gens formés pour l’exercice » et que, de façon plus générale, la
modération est « une affaire de spécialistes ». Ce en quoi je me
garderai bien, dans l’absolu, de vous contredire. [Concernant les «
fôtes » dans la
presse écrite, cela arrive effectivement, mais dans des proportions
moindres que sur Agoravox me semble-t-il ; et par ailleurs dans
l’article pris en exemple, les corrections nécessaires n’exigeaient pas
une grande compétence linguistique ]
Simplement Carlo Revelli parle de frais de fonctionnement liés à la
modération et à la correction des articles, ce qui suppose que des
spécialistes ont été engagés pour cela ( à moins que le recrutement ait
été réalisé par critères d’affinités ) et je constate :
- Que la correction orthographique laisse à désirer
- Que plus de trois semaines ont été nécessaires à une équipe de
modération, censément rémunérée pour veiller à la légalité du contenu
des articles, pour expurger un article
qui citait « Le protocole des sages de Sion » afin d’appuyer son propos
(en lui accordant la même authenticité que la Déclaration Balfour).
Ce qui m’amène à conclure que, indépendamment des difficultés
financières évoquées par M. Revelli, il se pose également un évident
problème quant à la compétence des personnes rémunérées par Agoravox,
(et indirectement par ceux qui ont pris le parti de verser leur obole à la
fondation).