Vous semblez oublier ou ignorer un célèbre épisode de la vie prophétique (Sira) ou l’un des notables mecqouis, Otba ibn Rabia, vint voir le Prophète, au nom de Qoraysh et lui proposer de renoncer à sa mission prophétique. Il lui proposa l’argent, le pouvoir politique et même la royauté. Le Prophète l’écouta attentivement, refusa ses propositions et en guise de réponse, lui récita la sourate 41, versets 1 à 5. Visiblement touché par cette récitation, Otba s’en revint voir ses compagnons et tenta de les convaincre de renoncer à leurs persécutions. Ce qu’ils refusèrent.
Voici un exemple de croyance qui ne craint pas la contradiction : la sourate 41 n’existait pas à cette époque, le Coran ayant été écrit bien après cette période. L’argumentation de la croyance a de ces naïvetés infantiles obstinées qui demandent beaucoup d’indulgence.
Ce n’est pas à l’obscurité d’aller vers la lumière mais à la lumière d’aller vers l’obscurité. Cependant, quand l’obscurité ferme sa porte, la lumière n’entre pas.
Quand on a décidé de croire, que cette croyance est assimilée à une identité, il n’y a plus à discuter. Chacun choisit la légende qui le rassure et est prêt à faire la guerre pour la défendre.
Le croyant défend le groupe de sa croyance ; l’homme de foi n’appartient à personne. En cela, l’athée et l’homme de foi sont frères, mais le croyant est l’ennemi des deux.
Comme dit ma concierge : « Des fois on croit et c’est pas vrai ». Une vraie prophète cette concierge !
A.C