• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ddacoudre

sur PS : un an après le Congrès de Reims, où en est-on ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ddacoudre ddacoudre 14 novembre 2009 22:52

même texte corrigé 

 

J’ai quitté le PS quand il est devenu social démocrate et qu’il a reconnu la loi du marché.

Pour faire avancer l’EU et aboutir à l’Euro F. Mitterand à du accepter les conditions de la république allemande et déclarer l’autonomie de la banque centrale et ainsi donner aux banques le seul pouvoir d’émettre de la monnaie et de faire des États des clients lambda du marché financier.

Nous payons aujourd’hui chère cette décision, mais chaque président à ses lubies et ses obsessions pour faire avancer l’histoire, dont les citoyens paient le prix et non les marchands qui ont dicté ces décisions.

Je te parle de sujet que je connais bien pour en avoir souvent discuté avec le patronat qui reprochait les difficultés monétaires qu’engendrait l’instabilité financière qui se créait lors des élections qu’ils trouvaient trop fréquentes, et estimaient donc qu’il fallait que la création de monnaie échappe à la puissance publique.
Je pense que mes explications lèveront toutes ambiguïté sur ce sujet.

Le PS à contribué à la dégradation de la situation salariale, il fut celui qui mis fin à l’esprit de classe qui solidarisaient les salariés loin, de l’image communiste de la dictature du prolétariat que j’ai toujours combattu.

À vouloir faire la démonstration de ses capacités à gérer pour invalider cette incompétence que lui reprochait la droite, il a imposé aux salariés des mesures de régressions qu’ils n’auraient pas accepté de la droite.

En fin de compte il s’est trouvé à gérer une organisation capitaliste sans pouvoir la socialiser. Je n’oublie pas les grandes réformes comme les CP, ou les trente cinq heures, mais face aux dénationalisations au renoncement d’orienter l’économie, pour satisfaire a l’usage libéral de la communauté Européenne il en a perdu son identité, et aujourd’hui vous en payez le prix.

Alors l’on peut faire comme tu l’écris la dénonciation de la responsabilité des élites du parti, tu ne peux exclure que les décisions des militants qui se sont au fil des ans inscrits au PS.

Ils n’y venaient pas avec une connaissance de l’histoire du socialisme historique, mais imbu de la propagande unilatérale qui c’est développé par la puissance des médias sur les idées libérales capitalistiques qu’ils ont faite entrée de fait dans le PS( je ne parle pas de la réorientation donné par Rocard et Delors, bien qu’elle est eu une incidence certaine sur l’orientation social démocrate).

Cela c’est parfaitement vu durant le vote du traité constitutionnel de l’UE, qui n’était que l’apologie du libéralisme capitalistique en constitutionnalisant la loi du marché comme fondement d’un état, une histoire de fou quand l’on connais la misère que ce rapport engendre dans le monde pour se répartir la rareté.
Après la chute du mur de Berlin, où aveugle, nous n’avons pas vu qu’il nous emportait avec.

Je ne crois pas que le PS puisse se redynamiser, le capitalisme (même quand on le cache sous le terme de loi du marché) ne peut être source d’espérance que pour les actionnaires.

Le PS à l’esprit bloqué par sa volonté de vouloir se retrouver au commande de l’état plutôt que de réfléchir au défi que la pollution nous met entre les mains et qui demain créera les conditions d’une nouvelle forme de production et de relations économiques pour le moment le PS n’y voit comme tous les marchands qu’une possibilité de maintenir une croissance où les actionnaire viendront faire leur achat financier.

Notre organisation systémique touche à son terme cela signifie quelques 50 années + ou -, elle ne supportera pas l’augmentation de la population mondiale.

et nous n’avons même plus le temps de concevoir une organisation parallèle au système capitaliste pour sans le détruire engendrer sa « socialisation » et peut être en arriver à la suppression de l’actionnaire et du salaria pour ne créer que des partenaires économiques.

Le PS est à mon sens mort puisqu’il ne rejette pas la loi du marché qui va s’éteindre. Je crois et j’espère que Mélenchon sera être un creuset de réflexion vers un nouveau monde.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès