Bonsoir Razzara,
Je suis heureux de trouver en vous un scientifique curieux et prompt à la réflexion.
Je sais en effet qu’on ne peux pas dans l’état actuel de la connaissance prédire de manière complète le comportement de la matière, et donc des molécules de la vie, de l’eau, par l’utilisation de la mécanique quantique. C’est pourtant une notion qui court dans le grand public : on pourrait tout expliquer !!
Demangeat, un homéopathe associé à la faculté de Strasbourg avait remarqué une variation anormale du temps de relaxation RMN des protons de l’eau lorsque celle-ci sert de solvant pour effectuer une dynamisation assez poussée d’une substance donnée. Cela avait été fait avec l’acide nitrique.
Par ailleurs, selon leurs études, ainsi qu’à la lecture de certains résultats cliniques, il semble que cette modification RMN ne se fasse pas en l’absence d’oxygène lors de la dynamisation. Les résultats cliniques montrent une inefficacité patente lors de l’utilisation de doses dynamisées en l’absence d’oxygène.
Il me fallait trouver un lien entre ces deux observation, et c’est la lecture du chapitre consacré à la RMN des Techniques de l’Ingénieur qui m’a ouvert les yeux : le temps de relaxation RMN des protons de l’eau est fortement modifié par une variation minime du paramagnétisme des substances y dissoutes.
Or O2 est paramagnétique. Mon hypothèse est que lors de la dynamisation, l’oxygène est enfermé dans des clusters formés de molécules d’eau, et les niveaux d’énergie de plusieurs molécules d’oxygène seraient modifiés par l’agitation avec le substance à dynamiser.
En particulier les niveaux provenant de l’action du champ magnétique terrestre sur ce triplet, permettant des transitions de basse énergie, de fréquence voisine à celles trouvées par Benvéniste et Montagnier. Le médicament serait un dipôle électrique immobile, et qui pourrait forcer un dipôle variable intracellulaire à entrer en résonance avec lui. Le nombre de substances paramagnétiques stables de la cellule est restreint, mais il y a au moins deux candidats, l’oxygène O2 et le monoxyde d’azote NO.
Bon, mais pour vérifier cela, c’est vraiment coton.
A propos de l’eau, on sait très bien déconvoluer son spectre IR, et on se rend compte qu’il est la superposition d’agrégats - sous l’effet de la liaison H bien sûr) de type (H2O)n ou n varie de 2 à plus de 10
Bien cordialement
Janequin