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Rétablissons quelques vérités scientifiques au sujet du cannabis
1°) Le cannabis n’est pas une drogue douce , mais une drogue lente . Son principal composé actif , le delta 4 Tétrahydrocannabinol , est stocké dans les graisses ( et donc dans le cerveau , organe riche en graisses ) , pendant plusieurs semaines ( 4 chez le consommateur régulier ) ce qui fait qu’il n’y a pas de crise de manque à l’arrêt du produit , d’où illusion trompeuse de « douceur » .
Les cannabis actuellement vendus , qui sont génétiquement « améliorés » ont jusqu’à 30 % de principe actif , contrairement à l’herbe française des années 70 qui n’ent contenait qu’un faible pourcentage , la toxicité en est donc très supérieure .
2°) Le cannabis comporte de lourdes conséquences neuro-psychiatriques :
- psychose cannabique chronique , avec états paranoïdes ( impression de voir des indics partout ) , apragmatisme ( tendance à remettre tout au lendemain , et à prendre à la légère des problèmes sérieux )
- à un stade débutant , il existe un fléchissement rapide et profond des résultats scolaires des adolescents consommateurs .
- apparition de schizophrénies chez des sujets prédisposés ( on considère qu’il y aurait 50000 schizophrènes de moins dans une France sans cannabis ) .
3°) Le cannabis présente une toxicité foetale importante : QI moindre des enfants dont les mères ont fumé pendant la grossesse , ceux -ci présentent dans l’enfance des troubles importants de l’attention et du caractère , avec nombreux syndrômes d’enfant hyperactif .
4°) Toxicité pulmonaire massive , un joint étant à cet égard 7 fois plus toxique qu’une cigarette ordinaire , tant en ce qui concerne la cancérogénicité respiratoire que de l’apparition de bronchopneumopathies chroniques obstructives ( le débit de pointe respiratoire est lourdement diminué , même chez des jeunes consommateurs ) .
5°) Toxicité cardiovasculaire , avec athérosclérose précoce pouvant aller jusqu’à l’artérite des membres inférieurs , qui elle même peut se compliquer d’un syndrôme de Leriche ( impuissance sexuelle par insuffisance artérielle )
6°) accidentologie routière , un joint étant équivalent dans ce domaine à un demi- litre de vin . A noter que les contrôles routiers actuels concernent aussi le cannabis , avec nombreuses suspensions de permis à la clé : en effet on peut être contrôlé positif jusqu’à 3 semaines après le dernier joint . Les commissions médicales du permis de conduire ne redonnent le droit de conduire pendant un an que si une recherche de THC au labo est négative .
7°) Problèmes sociaux : statistiquement , un fumeur de cannabis aura un revenu de 50 % inférieur à la moyenne , pour plusieurs raisons :
- diplômes obtenus inférieurs du fait de l’échec scolaire ,
- lorsqu’il trouve un emploi , le fumeur a tendance à faire le « minimum syndical » et obtient moins souvent une promotion ...
- perte du permis de conduire et ennuis judiciaires s’ajoutent à cela !
Cette liste n’est pas limitative mais devrait , j’espère , faire réfléchir les irresponsables antiprohibitionnistes .