Frédéric Bastiat parlait de ce qui se voit et de ce qui ne se voit pas. Vous devriez (re)lire ses écrits, ils vous éclaireraient parfaitement.
De façon peut-être un peu rapide, voici ou est la faille du raisonnement :
Pour payer quelqu’un, il faut de l’argent. Si le service apporté par la personne qui travaille est utile pour la société (au moins pour quelques personnes) et que le prix de ce service est acceptable, il y a emploi, et donc pas de problème.
En revanche, si le service n’est pas utile, mais seulement créer pour « faire » de l’emploi, il faut financer ce travail. Or, pour financer ce travail, il faut bien prendre l’argent quelque part. Donc, on prend l’argent à celui qui travaille utilement, en augmentant le coût de son service. Ce qui fait que la demande diminue, et que ce travail, qui jusque là était utile et d’un prix acceptable, devient prohibitif et est donc supprimé.
En résumé, au plus on crée d’emplois non productifs, au plus on crée du chômage.
A titre d’illustration, la Grande Bretagne, avec une population sensiblement égale à la France, le taux de chômage y est beaucoup plus bas.
Financer des emplois ne devraient être que l’exception, dans le cas de lourds handicaps ou d’accidents de la vie.
Depuis une dizaine d’année, le cout salarial à beaucoup augmenté alors que les salaires n’ont pas augmentés réellement (en pouvoir d’achat). Cela pénalise les produits à l’export, et rend les produits nationaux moins compétitifs sur le marché local.
En résumé, votre solution de créer des emplois non marchand, créerait d’avantage encore de chômage ! Ce qui n’est bien évidement pas votre but.