bonjour Roseau

je te trouve gentil sur le risque potentiel. j’ai eu l’occasion d’écrire que l’on ne choisi pas le fascisme mais que c’est lui qui se glisse en nous et nous ne nous en rendons pas compte sinon personne ne le deviendrai en mémoire de l’histoire que nous connaissons. sauf que nos peurs ne sont pas bonnes conseillères même si elles sont un outil de protection de notre existence.

le risque du mécanisme que tu décris et auquel je souscris et le mécanisme qui permet de définir l’ennemi de l’intérieur, ensuite s’en suit une escalade car les problèmes demeurent et l’on se prend à rêver de leurs éliminations par un moyen physique.

actuellement il y a le développement de plusieurs niveau d’ennemie, ceux dont tu parles les délinquants et criminels, que l’on ne regarde plus comme des citoyens, les empêcheurs d’aller au travail, et ceux qu’est entrain de déterminer le débat sur l’identité.

les moyens de la répression se feront très certainement jour petit à petit, car si nous en avions conscience nous les refuserions.
il y a de grande chance que comme dans le précédent historique la science y trouve sa place en offrant l’illusion qu’elle va pouvoir sauver l’homme des dangers qu’ils se fabriquent.
le développement de la génétique va nous faire rêver à l’homme parfait que nous allons rechercher en éliminant tous ceux que nous aurons défini comme des ennemis de la société.

le traitement de la pandémie fait la démonstration que devant une démarche manipulatrice de conviction ou pas, les populations se conformeront à ce qu’il leurs sera suggérés.

Robert Paxton à fait un très bon ouvrage sur le développement du fascisme en Europe et dans le monde et il y défini un certain nombre de mécanismes qui l’élabore sans que l’on s’en rende compte et même bien convaincu des justes fondments que l’on applique et qui le constitueront.

cordialement.