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Commentaire de revenant

sur ClimateGate 4 : nouveaux éléments, nouvelles fraudes mises à jour, nausée chez certains scientifiques


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revenant 6 décembre 2009 18:53

Le GIEC manipule les données, la preuve avec la courbe en forme de crosse de hockey n’a pas été reprise dans le rapport de 2007 :

Le Dr. David Deming, géophysicien, a témoigné[4] qu’à la même époque il lui avait été suggéré de « se débarrasser du réchauffement climatique du Moyen Âge ». Suite à ces critiques la courbe n’a pas été reprise dans le rapport 2007.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Graphique_en_crosse_de_hockey

Le GIEC et les journalistes ne se privent pas pour utiliser toutes sortes d’arguments alarmistes qui sont faux.
Un exemple, la fonte des glaciers, pour tout le monde elle est lié au réchauffement climatique n’est ce pas ?
Pourtant le professeur Robert Vivian n’était pas d’accord sur ce point, pourquoi sa voix n’a pas été entendue ?

par
Robert VIVIAN
Professeur des Universités, Glaciologue

1/6
 

 > 1 - La thèse condamnée : « Le réchauffement global de la terre est une certitude : la preuve ?, les glaciers disparaissent ! ».

 

 À notre sens, la glaciologie a trop souvent été exploitée - à tort - pour justifier les modèles climatiques établissant un rapport de cause à effet entre, d’une part le réchauffement global de notre planète terrestre et, d’autre part le développement des industries et des nuisances liées à l’essor de nos sociétés industrielles.

 Dans ce court article, nous souhaitons prendre le contre-pied de ce discours dominant.
 Nous serons guidés dans notre analyse et notre critique par les trois perspectives suivantes :
- en terme de statistique, les « moyennes » - dont on fait des gorges chaudes aujourd’hui (si la température moyenne s’élevait de 1 °C... ou de 6 degrés..) ne veulent rien dire, eu égard à la complexité du fonctionnement de notre planète ; elles ne peuvent par ailleurs tenir lieu d’arguments scientifiques solides ;
- en terme de vision géographique, la vie de notre planète terre est faite de contradictions et d’oppositions (tout cela commence au plan régional : l’enneigement des stations de sports d’hiver avec la fameuse opposition Alpes du Nord-Alpes du Sud, ou années sèches-années humides, ou encore années précoces-années tardives etc.)... Il n’y a pas de moyenne qui vaille à l’échelle mondiale ;
- en terme de modélisation, les « modèles » (qui expriment les points de vue et l’approche de leurs concepteurs) visualisent avec bonheur des hypothèses d’évolutions. Hypothèses seulement, pas certitudes !

 Que l’on ne nous fasse pas dire ce que nous ne disons pas !

 Ce point de vue ne discute pas les évidences de certaines preuves de réchauffement à la surface de la terre. Si nous avions un avis à formuler, nous ne nous élèverions que contre deux aspects : d’une part les généralisations abusives, et d’autre part les données utilisées, car elles sont prises le plus souvent dans des environnements urbains qui sont autant de « bulles thermiques ».
Nous ne discutons même pas les modèles climatiques. Ce n’est pas le sujet ici et, de plus, nous ne sommes ni climatologue, ni météorologue professionnel (nous avons bien sûr, là aussi, notre idée…).

 En tant que glaciologue, nous voulons avant tout défendre une certaine rigueur scientifique que nous estimons bafouée à propos des glaciers... par le discours de certains glaciologues plus théoriciens que chercheurs de terrain, par celui de personnes qui ne sont pas des spécialistes (et donc peut-être excusables, elles, de colporter des contre-vérités ; il faut les convaincre qu’elles sont dans l’erreur) ou qui n’ont des glaciers qu’une vision :

 - soit partielle : de la route nationale la plus proche (glacier des Bossons ou glacier du Rhône), du chemin de fer voisin (glacier de Morterasch), du petit train ou du téléphérique permettant de prendre pied aisément sur la glace (Mer de Glace, glacier du Gorner), etc.

 - soit livresque, photographique par exemple. On peut faire dire ce que l’on veut aux images. Par exemple avec des « photos-choc » sur le recul de la langue (la partie visible de l’iceberg pour un glacier)... alors que tout ce qui est derrière, en altitude, et qui constitue l’essentiel du glacier, est le plus souvent méconnu : c’est en somme, renversant l’image, la partie immergée de l’iceberg.

http://virtedit.online.fr/article1.html


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