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Commentaire de ddacoudre

sur Le Progrès, ce mythe fondateur de la modernité (II)


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ddacoudre ddacoudre 8 décembre 2009 21:08

bonjour pierre


j’ai été un peu long bonne lecture.


Le progrès un mythe fondateur comme l’individualisme. Le mot clé que j’ai relevé dans ton article très élevé et « environnement » j’y reviendrais.

 

L’homme en accédant au langage verbalise et construit toute chose que la nature lui permet de faire parce qu’elle en dispose des ressources, dont les utilisations surgissent à la compréhension des humains au cours de ses pérégrinations pour apporter sans cesse une réponse aux souffrances que lui provoque l’environnement dans lequel ils se développent, et qui constitue toutes les étapes que tu décris au travers d’un seul mot progrès.

 

Un mot comme tous les autres suffisant pour comprendre, insuffisant pour définir et réorganiser la pensé dans l’échelle des diversifications, qui vont du zéro à l’infini qui ne nous sont donc pas accessible à la seule compréhension par le verbe, mais saisissable par la perception (l’indéterminé).

Nous pouvons facilement comprendre qu’une bible qui décrit le monde de dieu dans seulement 400 pages avec un certain nombre de mots restreints, ne peut engendrer tous les champs du possible. Mais est suffisante pour édifier par son déterminisme un monde mythique renouvelable en fonction de la pression environnementale.

 

La pression environnemental est la zone géographique qui influence directement nos comportements, desquels vont surgir grâce à notre capacité inné d’adaptation le long chemin d’empilement de nos observations et réalisations sur la base d’une structure sociale même réduite comme celle du groupe, puis du clan, puis de la tribu, puis du pays, puis de l’état, où la surpopulations sur un territoire restreint va engendrer le progrès comme solution à sa situation insoluble (peut-être qu’un jour j’expliquerai plus précisément cela).

 

A chaque étape la circulation de l’information fut capitale pour se transmettre, on va donc le verbaliser le « savoir » acquis, duquel naîtra faire à mesure que se poseront sur l’échelle de la diversifications du zéro à l’infini, des mots, pour préciser ce que nous avons compris et qu’ils engendreront à leur tour celui qui construira le mot progrès à partir de la conscience d’une possible comparaison, sous réserve qu’il demeure des traces du passé. Notre notion de progrès comme tu le soulignes en soi n’est qu’un mythe fondateur.

 

 

 

Nous savons aujourd’hui que ces constructions sont infinis et curieusement dans tes précédant articles tu soulevais le poids de la mort que le « progrès » traîne avec lui. C’est l’évidence d’aujourd’hui ou des hommes comme moi, naît d’après guerre ont cru en sa toute puissance, non pas qu’il ne soit su que le progrès portait sa part destructrice par nos prédécesseurs, mais parce que nous sommes depuis longtemps dans une accumulation de savoir qui ne peut être mis à disposition de tout le monde, et donc dans le choix sélectif de celui qui est mis à notre disposition pour trouver sa place dans le modèle sociétal construit sur la notion de progrès, cette réalité là n’étaient pas l’objet d’une instruction générale. (C’est aussi la preuve que nous nous trompons et que notre monde est aléatoire, un autre débat, sinon il s’inscrirait dans le substrat génétique pour se renouveler)

 

C’est ainsi que les limites de notre nature humaine ne nous permettent pas d’accéder à toute l’information disponible dont il nous apparaît, par rapport à mes explications précédentes, que nous aurions besoins pour comprendre notre monde. Fort donc de cette ignorance, nous ne pouvions l’utiliser pour réorganiser notre pensé, et comme les progrès ne nous apportaient aucune souffrance sensorielle, mais que des espérances jouissives, il en découlait qu’aucun signal d’alerte ne pouvait se déclancher.

 

Aujourd’hui nos processus d’alerte viennent de la mise en place d’observatoire de toutes sortes, et du système médical qui s’interroge sur l’apparition de tout un tas de problèmes de santé qui surgissent. Ce n’est pas pour autant que le sujet atteint d’un mal conséquent du « progrès » sera de nature à le lui attribuer.

 

Je dis cela parce que souvent je me suis interrogé sur la disparition de civilisation, dont nous avons pour chacune fourni des explications, mais elles me paraissent insuffisantes, alors que nous admettons qu’elles avaient atteint un seuil de progrès important par les traces de leurs œuvres ou des vestiges de leurs compréhension de l’humain.

Je ne cite que deux exemples les pyramides et la pratique de la trépanation chez les Égyptiens, l’on ne peut faire de telle réalisation si l’on est ignorant (si l’on n’a pas cumulé du savoir).

 

Pour essayer de comprendre j’en suis revenu à un certain nombre de fondamentaux.

Est-ce nous qui sommes mettre de notre existence. Tous les écrits ancestraux témoignent que non, et la science d’aujourd’hui le confirme.

Est-ce que nous disposons du libre arbitre, la réponse est non, mais cela devient un peu plus compliqué, et c’est à ce niveau que l’environnement géohistorique prend toute sa place.

 

Pour le moment nous n’avons pas construit un mot nouveau pour indiquer que nous disposons d’une certaine capacité de choix quand celle-ci est perçus par nos sens et que nous avons conscience de la possibilité offerte par l’environnement de bifurquer sur une voie ou une autre en sachant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible une fois le choix réalisé.

Ce n’est pas pour autant que nous disposons du choix de notre destin, car ces possibilités de choix nous sont offertes par l’environnement sur lequel comme tout animal nous avons une action qui le transforme et qui viendra en retour nous percuter, soit directement soit indirectement.

 

C’est ainsi que le poids de notre savoir, qui a construit tant d’œuvres et de biens extrait de notre environnement géographique, dans lequel les mythes fondateurs ont organisé mécaniquement sur la base de notre bagage organique (inné) notre histoire sociale pour retirer de cet environnement toute nourriture (au sens générique matérielle et spirituelle) propice au développement de notre existence, viendra nous réorganiser.

 

En quoi pouvons nous mesurer si notre œuvre est propice au développement de l’existence humaine. Comme chez tout le vivant par la capacité de pouvoir se renouveler, donc de procréer.

 

Nous trouvons donc dans nos écrits ancestraux des commandements à remplir pour atteindre se but, bien sur ils ne sont pas divins, mais le constat d’hommes initiés au savoir.

Que nous disent-ils que nous nous tromperons toujours car nous ne pouvons disposer de la compréhension complète du zéro à l’infini (ils précisent pour leurs croyants que cette compréhension ils ne l’atteindront que par la mort).

 

Pour moi la mort n’est qu’une réorganisation de la vie, avec une interrogation quantique, si l’on accélérait un humain dans un cyclotron (accélérateur de particule) au bout nous ne verrions plus rien et il faudrait nous faire entrechoquer sur d’autres particules pour avoir une trace de notre existence et pourtant nous serions bien là, ceci précisé je poursuis.

Parmi ceux-ci il y a deux commandements symboliques, ne vous comportait pas comme les égyptiens, et suivent la liste des relations intimes et sociales qu’il faut adopter, et la destruction de Jéricho où l’on peut comprendre que les meurs y étaient semblables à ceux pratiqués chez les égyptiens.

 

Chacun sait que les générations instantanées n’existent pas, et que donc ces commandements doivent être le fruit d’un labeur d’observation indiquant qu’ils découlaient des pratiques égyptiennes un certains nombres de « difficultés » qui n’étaient pas propices au développement, (de quoi ??) je vais dire humain.

 l’histoire égyptienne nous en apprend plus, mais ne nous apporte pas d’informations sur l’évolution de sa population, puisqu’il semble que nous ne trouvons les premiers recensements qu’avec le judaïsme. Donc difficile de l’intégrer dans une analyse, mais le fait étant rapporté il suggère seulement qu’il est pu en être constater une cause.

 

Je reviens au présent, en 1999 j’ai tiré du constat d’une étude de l’évolution des populations des pays les plus riches que ceux-ci étaient en dessous du seuil de procréation assurant leur renouvellement.

Or c’est dans ces pays que le progrès est le plus présent, c’est dans ces pays que le progrès matériel interfère sur l’environnement (matériel et spirituel) et réorganise donc les comportements.

 

Sachant que j’ai admis que si nous disposions d’une conscience de choix offerte par l’environnement, nous ne disposions que du libre arbitre de répondre à ses sollicitations, que nous modifions par notre activité.

Dont on ne peut en conclure que le libre arbitre fixe notre destin, qui lui est le produit de notre bagage organique plus le produit de nos réponses aux modifications structurales induites par tous nos mythes fondateurs sur l’environnement, dont celui de Progrès.

 

Fort de ceci il faut en conclure que l’environnement dans lequel se développent les populations des pays riches, n’est pas propice au développement de l’espèce humaine, et que donc notre progrès, sur lequel j’ai rêvé, était destructeur.

 

Ceci nous ne pouvons le percevoir que par la raison, l’on peut donc imaginer par relation qu’un tel processus aient eu lieu dans celui de l’effondrement des civilisations qui nous ont précédés et qui sont arrivés à un seuil de progrès dont elle ont chut, et il devient plus compréhensible qu’elles aient été plus vulnérable aux agresseurs, que ceux qu’elles pouvaient l’être en possession de tout leurs moyens offerts par le progrès de la matière et de la pensée.

 

C’est le processus dans la nature que l’on retrouve avec le prédateur qui s’attaque à celui plus puissant que lui qui s’affaiblit.

 

Je travaille un peu sur cela, mais il n’existe pratiquement pas de donnée sur le nombre des populations concernant ces civilisations disparues.

 

Ainsi par ignorance, parce que nous ne pouvons pas interpréter le rôle exact du progrès, « comme le tonton qui croit que son neuve lui vole son ombre », nous ne pouvons déceler dans le progrès qui nous rend euphorique et dépendant ce qui nous tue.

 

Ainsi lorsque cette mort est décelable, il est trop tard (j’espère que non) nous avons modifié l’environnement géohistorique au point qu’il poursuivra ses incidences en sollicitant nos comportements et définira nos choix jusqu’à l’effondrement de notre civilisation.

 

Cordialement.

 

 


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