En 1981, la peine de mort était enfin supprimée en France pourtant depuis la mort de Julien, jeune supporter du PSG, elle est revenue au goût du jour. Pour les syndicats de policier, SOS Racisme ou les politiciens français, le policier qui a abattu froidement un homme en pleine rue de Paris est un héros. Pourtant quel crime avait-il commis pour mériter la mort ? La réponse est : aucun.
Cela devient une évidence quand on voit les efforts crapuleux pour salir la mémoire de cet homme. Julien Quemener non seulement a perdu la vie mais il est en passe de devenir un pestiféré. On essaie désormais de justifier son assassinat en l’abaissant au niveau où il devient acceptable pour les bien-pensants d’être éradiqué. Quelle honte de lire que les condoléances du PSG soient fustigée par une association dite « humaniste » comme SOS-Racisme. Que de dégoût à la lecture de tous les commentaires, toute tendances confondues, dans les journaux ou sur Internet qui insinuent qu’il aurait mérité son sort.
Que s’est-il vraiment passé jeudi soir ? Où sont les victimes qui justifieraient la légitime défense que les médias invoquent ? Si Julien était une menace directe pourquoi la balle a d’abord traversée le corps de Mounir Douchaer ? Et la balle avait tué Mounir et non Julien, que dirait monsieur Sarkozy ? Qu’aurais-t-on lu si un policier avait abattu un des membres du Bétar quand ils ont lynché l’écrivain Alain Soral ou défiguré une jeune fille de 14 ans alors lors d’un attentat contre Dieudonné ?
À quelques mois des élections, Sarkozy, le PS, SOS-Racisme tiennent leur nouveau Carpentras, le véritable problème de la France, c’est le hooliganisme, le racisme et l’antisémitisme et non pas la crise des banlieues, le chômage endémique, l’individualisme généralisé et la crise de l’identité française. Reste qu’un jeune homme qui ne le méritait pas est mort et que l’on offense une famille en deuil en crachant sur sa mémoire.