Bonjour Paul
je n’ai pas lu les commentaires, j’espère que certains ne se seront pas mépris
avec ton article.
Plusieurs fois j’ai eu l’occasion de dire qu’un croyant qui s’attache au doigt
qui montre la foi est encore dans l’enfance. Notre problème vient du rôle politique
donné à ce doigt. Pour s’en défaire tu as rappelé la lutte de la laïcité, et
celle-ci n’est pas incompatible avec la foi, mais avec le doigt.
C’est ce chemin qui est difficile et le débat sur l’identité nous en écarte, il
est une étape de plus vers la « bête hideuse » en toute bonne
conscience.
J’ai essayé d’expliquer cela dans un article je te le copie ci-dessous.
Les propos populistes vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent sur la vague porteuse et ils y glisseront dedans comme y glisse notre pays. Les citoyens allemands n’étaient pas tous nazis, (je ne vise pas de ses opposants), ils l’ont démontré après son effondrement. Tous les citoyens français n’étaient pas collaborateurs, ils l’ont aussi démontré.
C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de la critique mais qui n’en est pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu Frêche et d’autres
C’est ainsi que les éléments qui péjorent les diversités, et qui ne sont pas de la critique, (il faut faire cette distinction subtile) en sont bien, même si ceux qui les prononcent ne s’y reconnaissent pas.
S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la politique qui conduit à cette élimination des individus et les autres ne l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée est une analyse fascisante.
A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat délétère propice à la xénophobie. Tous les pays ont de telles histoires les uns envers les autres, elles ne sont pas xénophobe pour autant, et elles ne sont pas forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté nous n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité (heureusement) offrira l’espace indispensable à son développement (malheureusement).
Mais c’est seulement le temps qui le dira, quand d’autres événements viendront s’ajouter a ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors permis de maintenir un état d’esprit. C’est aussi difficile que cela
Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, comme les allemands déniaient leur camps de la mort, avec au moins une excuse c’est que l’appareil d’information était plus rustique que le notre.
Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce qu’eux mêmes, qui sont des citoyens respectables, en sont porteurs, et donc à partir de là, ils élisent ceux en qui, ils retrouvent leurs perceptions.
Dans le même temps, démocratie oblige, ceux qui veulent leurs votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme est avancé comme signe avant coureur, et lui même est le fruit de l’ignorance). Il ne faut donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus, (qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons porter.
C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité d’acteurs déterminantes), se trouvent être les propagateurs de ce glissements vers la « fascisation ». Rares sont ceux parmi les faiseurs d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir qu’ils font le lit du fascisme, ou que ce n’est pas leur souci si cela rapporte du profit.
Comment ils y contribue, lorsque un individu est sollicité par les médias pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les médias, et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale il sera sollicité à nouveau, son cerveau fera un copier coller. c’est ainsi que la compassion sert à déterminer des comportements.
M. Sarkozy sera réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres, il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera tinter la clochette pavlovienne au son de son nom et chacun ira chercher dans sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.
Le responsable de tout cela est la presse journalistique et la téloche à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, rend le mode de pensé qui y a accès tyrannique. C’est ainsi que la télé et la presse furent à l’origine d’un drame dans l’affaire grégory, comme elle furent à l’origine de l’affaire Outreau (c’est elle qui devrait répondre des suicides et non les magistrats, de plus notre président se sert de cet événement pour contrôler la magistrature) et comme elle sera à l’origine du développement du fascisme qui s’installe lentement jusqu’à en trouver les moyens d’expression que lui donnera la science (l’eugénisme).
Comment, en faisant seulement leur travail de rapporter plus ou moins bien, intentionnellement ou non, une seule opinion, un seul mode de pensé.
L’initiation de comportements fascisants peut être attribué au FN, mais eux ne sont pas les plus dangereux, eux ne veulent exterminer personnes et ils sont visibles. Ce sont ceux qui ont épousé leurs thèses (indépendamment de leur appartenance politique) qui petit à petit construisent les procédures de désignation de l’ennemi intérieur et les moyens de l’éliminer. Ils se trouvent dans toutes les strates de la société, ce peut être moi ou vous.
Ceci a commencé de la même manière qu’a commencé le nazisme, par ce qui est le moins contestable dans l’opinion, afin que ces derniers s’acclimatent aux procédures d’éliminations qu’on leur assure être nécessaire pour leur sécurité.
Rappelle vous la tentative du FN de créer des centre Sidaïque, elle à échoué grâce à un certain nombre d’intellectuels « Le Front National prône l’enfermement des séropositifs dans des camps : les « sidatoriums ». Le Pen fait le tri entre « les victimes innocentes et les malades de la sodomie » (France Inter, 3 mars 95).
Nous étions en 95 aujourd’hui son projet passerait. La lutte pour la protection de l’enfance à débouché chez nous par des faits incontestables, sur la diabolisation du pédophile au travers de l’affaire Dutrou, c’est poursuivit jusqu’à l’affaire Outreau, c’est calmé devant ce pavé dans la marre, et est reparti avec l’affaire du récidiviste dont j’ai oublié le nom.
Entre les deux les citoyens ont accepté pour les pédophiles ce qu’ils avaient refusé pour les Sidaïque. C’est-à-dire entre un danger diabolisé peut probable et un danger bien plus grand par la contamination, ils se sont laissés porter par l’irrationalité développé par les médias en attribuant leurs peurs à l’événement le moins probable, mais le plus émotionnel, objet sur et certains d’un copier coller, phénomène bien connu avec l’insécurité. Et ils n’ont pas fait preuve de lucidité devant la présentation de l’ennemi criminogène, comme d’autres l’avaient faite pour le Sida. (et ne me faites pas dire que je veuille des centres, merci)
Donc nous avons, comme les soviets, construits des camps où l’on pratiquera l’ablation virtuelle de la verge, la castration. Ainsi cet ennemi là est bien défini. Ceux qui ont été les suivant, furent les délinquants et criminels de tous horizons, à qui il a été l’appliqué des mesures de contrôles et de fichages indiquées aux citoyens comme spécifiques pour la lutte contre la pédophilie, et qui descendent de catégories à risque certains vers d’autres catégories à risques urbains, puis contestataires, puis etc. etc. toujours avec de justes raisons développées par les médias sans contre poids.
Ce qui est intéressant, ce sont moins les faits que le processus de glissement provoqué par la baisse du seuil de tolérance, qui réclame toujours plus de sévérité, et quand la sévérité deviendra à son tour inopérante il réclamera l’élimination. En disant cela je ne fais pas de procès d’intention, j’essaie de décrire un processus d’enchaînement inéluctable qui se déroule sous nos yeux aveugles parce qu’il trouve ses justifications.
Le citoyen s’est il offusqué de cela non, car une forte médiatisation de la délinquance dans les banlieues et autres faits divers ont été rapportée par la presse et la télé, et la large majorité de nos concitoyens qui ne sont pas concernés de fait par cela, mais par les incivilités courantes de la vie (que l’on trouve même chez la Grèce ancienne), ont fait encore un copier coller.
Cela parce que chaque fois le caractère émotionnel a été mis en évidence, et pour une même émotion ils ont accepté une même sévérité. Ce n’est donc pas l’analyse du fait qui l’emporte mais bien l’émotion soulevée. Et cela est de la responsabilité des médias, des faiseurs d’opinions.
Voici dont d’écrit un peut longuement le processus enclenché, je pourrais expliquer le même processus avec le monde syndical, ces empêcheurs d’aller au travail, avec les immigrés et maintenant nous sommes entrain de définir l’ennemi de l’identité français, c’est-à-dire le musulman, et tous partis politiques qui prendra fait et cause pour eux deviendra de fait un ennemi intérieur de la France à éliminer aussi. (Même si dans le processus islamiste il y a trois seuils à distinguer).
Une des caractéristique du fascisme est la cherche à créer un groupe uni et solidaire, qui ait une identité forte. Pour cela, il faut que cette collectivité partage une histoire et un destin communs et qu’elle se construise sur la volonté de perpétuer son ciment culturel. Il est donc primordial pour les fascistes de préserver l’homogénéité (ethnique, religieuse ou de classe) de cette collectivité nationale. Le débat sur l’identité s’en rapproche bougrement.
Ce processus n’est pas le fait d’un homme chacun l’a bien compris il n’est pas à mettre sur le dos de Sarkozy parce qu’il en est un des acteurs qui a émergé pour le mettre en œuvre, ni contre Besson qui n’en à même pas la perception sûr d’œuvrer pour la réélection de son poulain qui le nourri. Dans l’histoire nous lions souvent les événements qui se produisent à l’acteurs qui les mets en œuvre, ce n’est pas faux car il faut des repères, et leur personnalité compte, mais si l’on ne tient pas compte du fait qu’ils n’en sont pas responsables autrement qu’en tant qu’acteurs, nous n’irons donc pas rechercher là où se trouvent l’ensemble des événements (la cause) qui à généré l’acteur(l’effet), et dans cette rechercher les modèles systèmiques économiques ont une large place (et nous tous avec), car c’est pour conserver la rareté de la prospérité qu’ils nous procurent que nous recherchons de justes justifications pour désigner nos ennemis et éliminer, ceux qui se présentent au partage ou nos boucs émissaires
Tous ceux qui tiennent des propos fascisant même inconsciemment sont les moins dangereux car ils ne mettent pas en œuvre la politique qui y conduit, puisqu’ils en n’ont été que les copier coller, mais ils confortent tout de même l’orientation d’où surgira le mettre d’oeuvre. Entre temps les citoyens se comportent normalement comme le faisaient les populations de l’Europe avant le grand jour de l’apocalypse, nous n’avons pas le don d’ultra lucide, alors il faut comparait ce qui peut l’être, non pas l’événement en lui-même mais la structure qui le développe, pas l’effet mais la cause qui le nourri. La question reste donc de savoir si nous sommes capable de comprendre que quand nous tuons propres nous tuons quand même, et quand nous éliminerons par la génétiques l’homme imparfait, nous éliminerons plus proprement que dans des camps de tous genres.
17/12 17:40 - aladin
voici ci dessous la preuve que c’est bien la preuve que ce sont les ..............qui ont (...)
16/12 22:18 - Tang
Avec l islam (soi-disant modéré ou non), la discussion, les négociations ça n’existe pas. (...)
16/12 22:06 - aladin
@ddacoudre je pense aussi qu’un tel débat a peu de chance d’avoir lieu, car ce (...)
16/12 17:33 - ddacoudre
bonjour aladin s’interroger sur le rôle des médias certainement, mais le mieux seraient (...)
16/12 14:06 - aladin
@ddacoudre Si la vague porteuse fascisante dans laquelle glisse la France est propagée par (...)
16/12 13:44 - sissy972
les dons ne se monnayent pas M. Villach ! Mon pseudo n’est pas mon prénom (...)
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