OMS : le « pape de la grippe A » accusé de corruption
par F. William Engdahl
(Sans rapport avec l’aspect purement scientifique de la conversation,
cette info récente qui vient ajouter encore plus d’opacités à ce
dossier grippe, publiée par le Réseau Voltaire - - - citation partielle de
l’article)
On le surnomme « Dr Flu »
(Docteur Grippe), le professeur Albert Osterhaus est le principal
conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé face à la pandémie de
grippe H1N1. Depuis plusieurs années, il prédit l’imminence d’une
pandémie globale et ce qui se passe aujourd’hui semble lui donner
raison.
Cependant, le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas et fait
l’objet d’un débat au Parlement a mis en évidence ses liens personnels
avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il fait prescrire par
l’OMS.
F. William Engdhal relate comment un expert peu scrupuleux
a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact
de la grippe H1N1, et faire la fortune des laboratoires qui l’emploient.
[...]
Osterhaus
occupait non seulement une position stratégique pour recommander à
l’OMS de déclarer l’« urgence pandémique » et inciter à la panique,
mais il était aussi le président d’une organisation en première ligne
sur le sujet, le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza), qui se définit comme un «
groupe multidisciplinaire de leaders d’opinion sur la grippe, dont le
but est de lutter contre les répercussions d’une épidémie ou d’une
pandémie grippales » Comme ses membres l’expliquent eux-mêmes, l’ESWI mené par Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. »
Le plus significatif au sujet de l’ESWI est que son travail est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques
qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les
annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à
acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1,
tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et
d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du
Tamiflu, Hofmann-La Roche.
Pour garder l’avantage, Albert Osterhaus, le plus grand virologiste mondial, conseiller
officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais
et chef du Département de Virologie du Centre médical de l’Université
Érasme, siégeait à la fois parmi l’élite de l’OMS réunie dans le groupe
SAGE et présidait l’ESWI, parrainé par l’industrie pharmaceutique.
À son tour, l’ESWI recommanda des mesures extraordinaires pour vacciner
le monde entier, considérant comme élevé le risque d’une nouvelle
pandémie qui, disait-on avec insistance, pourrait être comparable à
l’effrayante pandémie de grippe espagnole de 1918.
La
banque JP Morgan, présente à Wall Street, estimait que, principalement
grâce à l’alerte pandémique lancée par l’OMS, les grands industriels
pharmaceutiques, qui financent également le travail de l’ESWI
d’Osterhaus, étaient prêts à engranger 7,5 à 10 milliards de dollars de
bénéfices.
[...]