On pourrait en venir à se demander si la maladie existe vraiment... non ?
Elie Arié répond à la question dans son article.
"Rappelons
l’objectif de cette campagne de vaccination, qui n’est évidemment pas
motivée par une grippe dont la mortalité ne dépasse pas celle des
grippes saisonnières banales : il consiste, pour la première fois, à
anticiper sur un risque grave, celui de la mutation d’un virus
particulièrement contagieux, en un virus qui deviendrait mortel ;
[...]
Cet objectif est fondé sur un pari ... « .
On se demande dès lors quel intérêt de se vacciner contre une grippette !
Il prétend que ceux qui sont sceptiques face au bien-fondé de cette campagne sont des irrationnels, mais lui-même conjecture sur des suppositions Au cas où le virus muterait, au cas où ils serait particulièrement contagieux, au cas où il serait »mortel« (là il n’y va pas par quatre chemins ... ce n’est pas simplement »virulent« qu’il dit, mais il serait »mortel« ! ) ...
Cela ferait déjà une somme de facteurs concomitants assez invraisemblable.
Mais le virus A/H1N1 existe depuis longtemps, il est chaque année dans les vaccins de la grippe saisonnière !
Pas de chance pour lui, la forme A/H1N1 est particulièrement »douce’ et moins fréquente que la forme A/H3N2 que le vaccin pandémique ne couvre pas, contrairement au vaccin saisonnier qui est toujours un cocktail de A/H1N1 + A/H3N2 + souche B.
Conclusion, vous pouvez très bien attraper la grippe tout en étant vacciné « version pandémie ».