bonjour léon
parfaitement d’accord avec toi. il peuvent bien canoniser qui leur plait, c’est leur affaire.
mais nous ne pouvons disconvenir que dans ses homélies et encycliques c’est au monde qu’il s’adresse. alors celui-ci lui répond.
mais le phénomène important n’est pas là mais dans une évolution de la place grandissante des communautarismes et celui de la régression du laïcisme.
j’écrivais déjà cela en 1999.
"......Pourtant, rien n’est écrit
d’avance, d’autant plus que les sociétés Laïques porteuses d’un idéal
républicain sont en déclin. Elles ont trop cru qu’une économie libérale était
synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme,
pour voir l’idéal républicain se développer ; qu’il suffisait, d’une part,
d’aboutir à une « employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité
socialisante syndicale des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de
la république ; qu’il suffisait d’autres part de respecter les
confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire
devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail,
définie comme charge. D’une certaine manière la laïcité républicaine est
attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, que par celles
confessionnelles. Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le
reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, incapables de
reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements. Et leur rôle de
guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans
philosophie autre que son expansionnisme.
Y a-t-il alors déviation, reformulation
ou transformation idéologique ?...."
cordialement.