Un pape, un Papon ?
Je ne voulais pas, je le jure, je ne voulais pas. Ecrire sur cette controverse. Parler de Pie XII et du nazisme. Mais comment y échapper alors que tout sollicite et qu’on a la tête pleine de pensées et de sentiments complexes, contradictoires, et que deux papes se trouvent au coeur de notre questionnement, un ancien et l’actuel ?
Benoît XVI a approuvé, le 19 décembre, un décret ouvrant la voie à la béatification de Pie XII en même temps qu’à celles de Jean-Paul II et du curé polonais Jerzy Popieluszko assassiné en 1984 par la police secrète (Le Monde, Le Figaro).
Les intenses polémiques qui ont suivi, si elles démontrent pour la plupart une opposition forte au processus papal, ne suffisent pas à elles seules pour emporter la conviction. Je relève qu’un excellent billet sur Pie XII sur le blog de koztoujours me persuade le matin mais que l’après-midi me voit hésiter et que le soir une conversation vigoureuse avec mon plus jeune fils Jean-Baptiste, jeune agrégé de lettres classiques et professeur de français, me laisse très ébranlé. Pour lui, cette volonté de béatification de Pie XII constitue un scandale parce que dans le meilleur des cas il a agi en politique et non comme le successeur intransigeant de Saint-Pierre.
Pour ceux, rares, qui viennent au soutien de l’action discrète de Pie XII et de son silence tactique, ils invoquent le grand nombre de Juifs que sa diplomatie secrète aurait permis de sauver et le fait qu’une résistance ostensible aurait fait perdre toute efficacité à ses démarches de l’ombre. C’est le centre de l’argumentation de koztoujours et des partisans, pour le Souverain Pontife, d’une stratégie politique plutôt que d’une parole publique de refus et de mise en garde. On a connu, dans l’Histoire, des accommodements de ce type qui ont conduit à transiger avec l’éthique pour sauver ce qui était qualifié d’essentiel, avec le risque d’avoir facilité le naufrage et des valeurs et du réel en péril.
Serge Klarsfeld, dont le sens constant de la mesure et de la justice n’a pas besoin de l’extrémisme pour se faire remarquer, met le pape sur le même plan que tous les autres politiques - dont de Gaulle - de cette époque tragique puisqu’il souligne que l’un et les autres avaient pour seul souci d’oublier les Juifs (Le Parisien).
A rebours - c’est probablement l’absurdité de la comparaison qui m’a donné l’élan pour tenter cette analyse -, Alain Duhamel ose développer la thèse suivante qui va sans doute lui attirer les suffrages des adeptes des fausses analogies. "Si Benoît XVI, effectivement, va jusqu’au bout de sa démarche, c’est-à-dire commencer à béatifier Pie XII, moi je lui suggère de ne pas oublier Papon parce que c’est la même logique" (Le Post, Rue 89). Alain Duhamel devrait se garder d’ajouter une corde religieuse à son arc médiatique omniprésent. Je ne vois pas l’ombre d’une relation entre Papon qui a prétendu avoir évité le pire mais en le favorisant, qui a pris des initiatives à la fois bureaucratiques et scandaleuses et le pape Pie XII qui s’est situé sur un tout autre registre. Qu’on le défende ou non, il n’a pas ajouté du mal au Mal et, sur son territoire à la fois symbolique et réel, il n’a pas cessé de vouloir bien faire, j’en suis sûr, mais en se trompant sans doute. Entre les deux, ce n’est ni la même logique ni la même histoire ni la même abstention. Le rapprochement est offensant pour Pie XII, trop flatteur pour Maurice Papon.
Si on oublie ce propos fabriqué pour provoquer, restent tout de même des incompréhensions et des indignations qui obligent à réfléchir. La communauté juive a fait connaître ses protestations et sa révolte. Pourquoi lui, pourquoi maintenant, pourquoi n’avoir pas différé ? Le pasteur Florence Taubmann, présidente de l’Amitié judéo-chrétienne de France a évoqué "une insulte à la communauté juive" et s’est étonnée qu’on n’ait pas attendu l’ouverture des archives pour décider ou non d’une éventuelle béatification. Le MRAP et le Centre Simon Wiesenthal s’affirment, sans surprise, révoltés.
Au fond, c’est cette précipitation - même si le pape Benoît XVI avait déjà retardé d’un an la mise en oeuvre du processus - qui choque et agite les esprits et les consciences. Que Pie XII soit mêlé à d’autres ne change rien à l’affaire. Il y a vraisemblablement, chez ce grand intellectuel qu’est le pape d’aujourd’hui, une inflexible rigueur dogmatique, une imperméabilité cultivée aux frondes de la société et une focalisation exclusive sur la pureté du religieux, étonnante de la part d’un homme qui n’a jamais ignoré le poids et les malheurs de l’Histoire.
Etait-il en effet si difficile de ne pas susciter cet émoi alors que pour le moins, le rôle de celui qu’on souhaite béatifier mérite d’être mieux connu, dévoilé pour le meilleur ou pour le pire ? Certes, j’imagine Benoît XVI persuadé que si seul Jean-Paul II avait été à l’honneur, des voix se seraient élevées pour, sans contester son influence internationale décisive, dénigrer ses décrets sur la vie morale et sexuelle. N’y a-t-il pas en ce sens, chez Benoît XVI, une indifférence à l’égard de ce que ses décisions peuvent susciter, précisément parce qu’il sait que le climat sera toujours à l’orage en ce qui le concerne ? Peu lui chaut alors de suivre son chemin sans s’encombrer d’autres considérations que les siennes dans son for intérieur de foi, de raison et de solitude.
Les archives auraient été disponibles au plus tôt en 2013 (nouvelobs.com). Derrière cette hâte, on pressent le désir de demeurer seul maître de ses choix sans tolérer qu’une analyse historique, précise et objective vienne les valider ou non. Cependant, cette course contre la vérité des faits et des attitudes apparemment gagnée aujourd’hui, Benoît XVI va la perdre profondément. A cause de ce qui a fait faillir Pie XII. Parce qu’en effet on n’exige pas d’un pape, en dépit de l’existence du Vatican, qu’il soit un politique mais qu’il porte l’universel. Qu’il crie dans le désert s’il le faut, mais qu’il crie. Même si Pie XII a sauvé des Juifs,-pour ma part, je n’en doute pas-, sa méthode l’a contraint à taire ce pour quoi il était pape et qui aurait dû revenir à délaisser les tactiques, l’officieux, les prudences calculées, les compromissions inévitables et l’équanimité universelle pour les meilleurs motifs qui soient, au profit de l’indignation officielle, de la morale proclamée, des Juifs et autres victimes clairement nommés, de la puissance affichée d’une âme à la tête du catholicisme contre le paganisme nazi. Les murmures n’étaient pas de mise mais les cris. Etonnant comme même les plus vertueux ont tendance à sous-estimer la charge explosive que représente l’irruption des principes et des idéaux dans un monde qui veut les supprimer et y parvient longtemps : peut-être ces Juifs sauvés auraient-ils été multipliés à l’infini ! On ne sait pas mais le pape, au fond, pour demeurer fidèle à son éminente fonction, n’avait pas d’arbitrage à opérer mais seulement à se tenir droit ostensiblement face à l’immoralité. Quelle plaie que le sens politique quand il vient affaiblir le feu de la morale !
Même si je n’ai aucun titre à m’immiscer dans un formalisme forgé par les siècles, un rituel qui a fait ses preuves et des consécrations généralement admises et même célébrées, je vais oser un peu d’impudence. "Vénérables" aujourd’hui, Jean-Paul II, Pie XII et cet héroïque curé polonais seront "béatifiés" demain. Pourquoi faire passer, presque mécaniquement et en tout cas religieusement, ces hommes emblématiques mais forcément imparfaits dans la pompe glorieuse de leur vie dans la catégorie des "purs" que leur mort séparerait radicalement de nous ? Pour éprouver un sentiment tout particulier à l’égard de Jean-Paul II, je n’ai pas besoin de le pressentir "béatifié". Il me suffit, par la pensée et le souvenir, de songer à cette force religieuse de la nature qui, elle, avait tout compris puisqu’elle avait fait de la morale une politique.
Mon fils avait raison. Dans ce combat qui oppose dans le monde et en nous-mêmes Créon à Antigone, j’ai toujours si naturellement pactisé avec Créon - parce qu’au fond il n’était jamais aimé - contre la pureté surhumaine d’Antigone que j’en ai oublié que parfois sa folie à elle avait raison.
Un pape n’a pas le choix : il se doit d’être Antigone ou rien.
105 réactions à cet article
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"Pour ceux, rares, qui viennent au soutien de l’action discrète de Pie XII et de son silence tactique, ils invoquent le grand nombre de Juifs que sa diplomatie secrète aurait permis de sauver et le fait qu’une résistance ostensible aurait fait perdre toute efficacité à ses démarches de l’ombre. [...] On a connu, dans l’Histoire, des accommodements de ce type qui ont conduit à transiger avec l’éthique pour sauver ce qui était qualifié d’essentiel, avec le risque d’avoir facilité le naufrage et des valeurs et du réel en péril".
On reproche à Pie XII de n’en avoir pas assez fait en faveur des Juifs. Et s’il en avait fait plus ?
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@ JPL
@ On n’en saura que la fine fleur de la desinformation de l’époque. En attendant, Duhamel est bien gentil de faire dévier le débat vers Papon... mais ne tombons pas dans ce piege, Papon est mort, l’Église publie des encycliques.Les papes sont leurs images. Est-ce qu’on approuve la tactique Pie XII ? C’est aussi répondre a la question l’Église est-elle opportuniste. Est-ce l’image qu’on veut donner au moment où est publiée Caritas in Veritate ?Pierre JCAllard -
Il est vraisemblable et même probable que Hitler - qui disposait tout de même de certains moyens - ait préparé et exécuté un plan de fuite. Ça ne change rien à l’Histoire, sauf confirmer un peu plus que ce que raconte le pouvoir et les médias n’est jamais que ce qu’il semble le plus opportun de raconter. Ce qui me turlupine, c’est pourquoi l’avouer aujourd’hui et y a-t-il un rapport avec Pie XII qui revient en grâce ?
Des milliers de gens TRES intelligents et TRES motivés passent tout eut temps à concocter une vision du monde qui soutient la société que nous avons. Alors parler de vérité ou de choucroute...Pierre JC Allard -
@ Chanteclerc
Déjà pompette ?Article souvent obscur ou/et ambigü , comme l’attitude de Pie12
[-Les catholiques divisés par le cas Benoît XVI-
-"Aussitôt élu, le nouveau pape reçoit en priorité l’’ambassadeur du Reich, fait organiser par le nonce, à Berlin, une grande réception pour le cinquantième anniversaire de Hitler et envoie un message de félicitations à Franco pour la victoire catholique remportée en Espagne. Recevant les lettres de créance de l’’ambassadeur d’Italie, il lui annonce une extension prochaine du système nazi, mais conclut : « Le souverain pontife doit rester au-dessus de la mêlée s’il veut être le père de tous… » Ainsi se tendent lentement les ressorts de la tragédie qui, journée après journée de guerre, fera du Vatican, sinon le complice, du moins cet observateur romain qui refusera obstinément de voir les crimes que perpétue un régime utile : « Les nazis sont des dictateurs brutaux et obscurantistes, mais ils protègent la chrétienté contre les communistes. » (Costa Gavras)
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@ zen
Calme à défaut d’ètre instruit : le nazisme et le communisme ont oeuvré de concert jusqu’au plan Barbarossa. Prétendre s’allier avec les nazis contre le communisme est donc un non-sens ( du moins à cette époque).
De plus considérer Costa Gravats comme un historien est aussi surprenant que demander son avis à un cheval. Quant à ses propos bidons, il cherche à vendre son film et les bobos un peu niais théoriquement contre la société de consommation sont les premiers à dépenser leur pécule pour une histoire inventée de toutes pièces.
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@ bob
Je sais
Mais c’est sur les faits qu’il faut discuter
Instruisez-vous...
Voir les autres liens plus haut, d’historiens de métier et de croyants critiques
Costa-Gavras s’est beaucoup informé avant de faire son film...avec les documents qu’il avait à l’époque, et les conseils qu’il a pris auprès de personnes informées -
@ zen,
Mais nous discutons des faits justement : vous prétendez que le nonce porte-parole du pape est venu féliciter Hitler et par là-même entériner le régime nazi afin de lutter contre le communisme et c’est faux. Tout d’abord, le communisme fut l’allié du nazisme jusqu’en 1943, comment les ennemis de l’un auraient pu s’allier à ceux de l’autre ?
Dans un second temps, le régime communiste chassait effectivement les orthodoxes mais assez peu les catholiques, cela lui est venu plus tard lorsque des pays envahis par l’URSS ont utilisé le catholicisme comme signe de ralliement.Dans un second temps, si Costa-Gavras s’est réellement documenté, comment a-t-il pu passer sous silence les témoignages en faveur du pape de l’époque effectué par des gens peu suspect d’avoir été en cheville avec les nazis et surtout pourquoi prend-t-il comme parole d’évangile les propos d’un ancien nazi ???
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vous prétendez que le nonce porte-parole du pape est venu féliciter Hitler et par là-même entériner le régime nazi afin de lutter contre le communisme et c’est faux. Tout d’abord, le communisme fut l’allié du nazisme jusqu’en 1943, comment les ennemis de l’un auraient pu s’allier à ceux de l’autre ?
1943 ????!! L’invasion de l’Urss : quelle date ?
Ce n’est pas moi qui parle
Vous lisez les textes de travers, désolé. Au revoir -
@ zen
Mea culpa, le plan Barbarossa annihilant l’alliance entre l’Allemagne nazi et l’URSS s’est déroulé en 1941. Jusqu’alors, les communistes collaboraient joyeusement avec l’envahisseur. En 1936, tout était fait pour ne pas réarmer la France notemment avec l’aide des communistes téléguidés par Moscou. De 1936 à 1941 les tracts et associations favorisants l’envahisseur étaient légions. A partir de 1941, suite au retournement de l’Allemagne nazi contre l’URSS, les communistes basculent dans la résistance.
@ Activista,
Propagande mais envers qui ?
Quel manque de respect y-a-t-il à dire la vérité ?
Tout d’abord le nazisme et le fascime sont deux choses différentes tout comme l’étaient le régime de Franco et celui de Mussolini.Les premiers prisonniers de Hitler ne furent en aucun cas des communistes mais des opposants à ses théories. J’ajoute qu’il n’existaient pas de camps de concentration en 1936 car cela voudrait dire qu’ils étaient antérieurs à Hitler. Or nous devons à ce dément ainsi qu’à ses théories délirantes la grosse majorité des troubles qu’a subi l’Europe durant cette période.
Ensuite les anarchistes étaient ( et sont) les ennemis traditionnels des communistes, les deux groupes sont donc radicalement différents. En 1936, les communistes luttaient contre Franco mais je n’ai aucune données concernant leur aide internationnale contre le nazisme ( m’en fournirez-vous ?).En France, la levée, contre les allemands, des communistes débute en 1941 juste après les instructions de Moscou de créer des désordres au sein de l’empire nouvellement acquis des Allemands. Avant, les communistes soutenaient ce régime. Les sabotages et les attentats, s’ils ont jamais existés à cette époque étaient perpétrés contre le vilain patronat ou certains de ses séides.
Lorsque vous parlez de pacte de non-aggression, que dites-vous des pays occupés par le consensus nazi-URSS ( notemment la Pologne mais c’est de loin le seul pays qui a fait les frais de votre « pacte de non-aggression »).
Il est faux d’affirmer que l’URSS tentait de faire obstruction aux plans hégémoniques de l’Allemagne puisque ces deux pays avaient des buts communs. L’URSS ne savait pas que Hitler se retournerait contre lui, si tel était le cas, elle n’aurait jamais accepté de s’allier avec cet individu.
Bush n’a jamais été le banquier personnel de Hitler ( on tombe vraiment dans la démence), il s’agissait d’Hermann abs. Ceci dit, il est vrai que certaines entreprises américaines ont financé le régime nazi ( et notemment la banque ou sévissait le grand-père Bush).
Aucune analyse permet de prétendre que les soviétiques ont battu les nazis, il s’agit de l’alliance du monde libre ( la liste des pays concernés est trop longue) qui a permis la chute de ce régime. Le premier coup ne fut pas porté devant Moscou mais fut un bras de fer sanglant à Stalingrad ( voir la bataille du même nom) qui a vu la premier grande défaite allemande.
Votre ignorance me laisse perplexe et remet en cause votre légitimité à parler de ce sujet. Renseignez-vous davantage la prochaine fois.
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Vous oubliez que parmi les premiers enfermés dans les camps en Allemagne, il y avait les communistes qu’Hitler désignait comme des judéo-bocheviques après avoir accusé Dimitrov d’avoir été l’incendaire du Reichtag afin d’éliminer ce parti , (plus la guerre contre les communistes en Espagne et en Italie dont curieusement personne ne parle ici !) ; ne mélangeons pas l’alliance tactique et momentanée entre Hitler et Staline plus ou moins soutenue par les dirigeants de certains partis communistes et une ptétendue alliance entre communistes et nazis en Europe qui, les faits le prouvent, n’existait pas.
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Comme si les Ukrainiens étaient des Russes.
Il faut arrêter la Vodka Pasou.
L’URSS a donné 20 000 000 d’âmes pour la paix.
10 % de sa population, rien à voir avec les 540 000 Français, moins de 1,5 % de la population. -
Cher philippe Bilger,
Cessez votre valse, n’hésitez plus !
La vie, les actions d’un Pie XII ont été documentés avec citations des archivages originaux, dans l’excellent ouvrage D’Annie Lacroix-Riz : « Le Vatican, l’Europe et le Reich », publié chez Armand Colin.-
Je l’ai lu, un ouvrage qui couvre tout le siècle et qui va bien au delà de « laffaire » Pie XII
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excellent ouvrage D’Annie Lacroix-Riz : « Le Vatican, l’Europe et le Reich »,
A lire absolument !
Un travail très pointu-
@boure-pif gadget tal, etc ;..
Hors sujet
Retourne à l’article -
Pif gadget
Toujours hors-sujet
Tu me lis toujours à moitié, comme ça te convient
Par exemple sur ce sujet, , et d’autres....je critique le Hamas ; -
snoopy86 24 décembre 2009 18:23« Un travail très pointu »
Par une historienne communiste encartée célébre surtout par ses ouvrages négationnistes sur l’Ukraine .....
L’a rien écrit sur le pape Faurrisson ? -
Snoop
Avant de généraliser par un jugement a priori
, il faudrait la lire sur ce sujet...
Allez-y et critiquez point par point...
On en reparle après... -
snoopy86 24 décembre 2009 18:43Je n’irai surtout pas lire quoi que ce soit d’une pétasse qui assume haut et fort l’héritage stalinien ....
Parfaitement comparable à Faurrisson...
J’espère pour vous que vous avez d’autres sources, sinon lisez celles citées plus bas.
Je n’en ai rien à foutre qu’on canonise Pie XII mais instrumentaliser l’histoire comme le font des gens comme Lacroix-Riz c’est insupportable... -
On juge sur pièces et non avant d’avoir lu...c’est mieux
Je ne partage pas les positions idéologiques et toutes les conclusions de la « pétasse », mais elle apporte sur ce sujet des informations utiles -
Le débat direct, pour pif gadget, c’est de balancer des préjugés au km...
Rebelle à l’info. Je comprends, ça dérange
Bon, je vais manger mon foie gras...
Je vous laisse -
Big Mac 24 décembre 2009 20:21Bourre-Pif,
C’est exactement ça, à chaque question posée à Zen, il répond qu’il faut lire quelques bouquins avant d’être à même de se mesurer à son érudition.
Un proverbe latin dit : « ceux qui n’ont pas de maitre en eux même en trouve un à l’extérieur ».
Il suffit de remplacer le mot « maitre » par « intelligence » pour mieux comprendre la technique simule un raisonnement. -
Big Mac 24 décembre 2009 20:23Et hop, sitôt démasqué le vieux crabe fuit en oblique !
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@ Chantecler
Sur l’exfiltration, il n’y avait pas que Bousquier...
Toute une organisation pour le recyclage des bourreaux
Quelques liens :
-Le pape et les nazis
>>-Réseaux d’exfiltration nazis - Wikipédia
>>-Recyclage des dignitaires nazis
-L’Europe et l’identité juive face aux ’’années d’extermination’’-
Bonjour zen
Tous ces ouvrages ne sont pas discutable, mais généralement quand nous faisons ce retour en arrière nous en oublions la cause. Cause qui se trouve dans un monde occidental eugéniste et dans une Europe raciste et raciale. Ce sont donc des population qu’on émergé ceux qui les ont représenté. Je ne dis pas cela pour valider des actes haïssables, mais pour que l’on ne croient pas que les effets en sont la cause.
Actuellement nous sommes dans un processus qui suit cette voie et apriori échappe à la population j’ai écris un article ence sens qui n’est pas sorti de la modération je te le copie
Le musulman remplacera t-il le juif,
Les propos populistes vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent sur la vague porteuse et ils y glisseront dedans comme y glisse notre pays. Les citoyens allemands n’étaient pas tous nazis, (je ne vise pas de ses opposants), ils l’ont démontré après son effondrement. Tous les citoyens français n’étaient pas collaborateurs, ils l’ont aussi démontré.
C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de la critique mais qui n’en est pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu Frêche et d’autres
C’est ainsi que les éléments qui péjorent les diversités, et qui ne sont pas de la critique, (il faut faire cette distinction subtile) en sont bien, même si ceux qui les prononcent ne s’y reconnaissent pas.
S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la politique qui conduit à cette élimination des individus et les autres ne l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée est une analyse fascisante.
A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat délétère propice à la xénophobie. Tous les pays ont de telles histoires les uns envers les autres, elles ne sont pas xénophobe pour autant, et elles ne sont pas forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté nous n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité (heureusement) offrira l’espace indispensable à son développement (malheureusement).
Mais c’est seulement le temps qui le dira, quand d’autres événements viendront s’ajouter a ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors permis de maintenir un état d’esprit. C’est aussi difficile que cela
Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, comme les allemands déniaient leur camps de la mort, avec au moins une excuse c’est que l’appareil d’information était plus rustique que le notre.
Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce qu’eux mêmes, qui sont des citoyens respectables, en sont porteurs, et donc à partir de là, ils élisent ceux en qui, ils retrouvent leurs perceptions.
Dans le même temps, démocratie oblige, certains de ceux qui veulent leurs votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme est avancé comme signe avant coureur, et lui même est le fruit de l’ignorance). Il ne faut donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus, (qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons porter.
C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité d’acteurs déterminantes), se trouvent être les propagateurs de ce glissements vers la « fascisation ». Rares sont ceux parmi les faiseurs d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir qu’ils font le lit du fascisme, ou que ce n’est pas leur souci si cela rapporte du profit.
Comment y contribuent ils, lorsque un individu est sollicité par les médias pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les médias, et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale il sera sollicité à nouveau, son cerveau fera un copier coller. c’est ainsi que la compassion sert à déterminer des comportements.
M. Sarkozy sera réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres, il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera tinter la clochette pavlovienne au son de son nom et chacun ira chercher dans sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.
Le responsable de tout cela est la presse journalistique et la téloche à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, rend le mode de pensé qui y a accès tyrannique. C’est ainsi que la télé et la presse furent à l’origine d’un drame dans l’affaire Grégory, comme elle furent à l’origine de l’affaire Outreau (c’est elle qui devrait répondre des suicides et non les magistrats, de plus notre président se sert de cet événement pour contrôler la magistrature) et comme elle sera à l’origine du développement du fascisme qui s’installe lentement jusqu’à en trouver les moyens d’expression que lui donnera la science dans la recherche de l’homme parfait grâce à la génétique finissant dans l’eugénisme.
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suite
Un petit rappel historique pour mémoire, source wikipédia.
L’influence du mouvement eugéniste sur la législation s’est traduite dans trois domaines principaux : la mise en place de programmes de stérilisations contraintes, le durcissement de l’encadrement juridique du mariage et la restriction de l’immigration qui constitue un de ses principaux champs d’intervention aux États-Unis.
Le premier pays à adopter une législation eugéniste fut les États-Unis où ce type de dispositions relève de la compétence des états. En 1907, l’État d’Indiana autorise la stérilisation de certains types de criminels et de malades. En 1917, quinze États avaient voté des dispositifs de ce type ; ils étaient trente-trois en 1950. Les criminels récidivistes, les violeurs, divers types de malades — les épileptiques, les malades mentaux, les idiots — et parfois les alcooliques et les toxicomanes étaient visés par ces lois de stérilisation.
Pendant l’entre-deux-guerres, plusieurs États européens votent à leur tour des textes similaires : la Suisse en 1928, le Danemark en 1929, la Norvège et L’Allemagne en 1934, la Finlande et la Suède en 1935, l’Estonie en 1937. La plupart des pays protestants furent touchés, à l’exception notable de la Grande Bretagne, où cette revendication fut toutefois portée par une partie du mouvement eugéniste.
Avant même l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, une majorité de scientifiques et une large partie de la classe politique allemande étaient favorables à l’eugénisme. Une politique eugéniste propre à l’Allemagne nazie, qui s’insère dans un programme plus vaste que l’on peut qualifier d’ « eugénico-raciste » est mise en place dès 1933. Basée sur des techniques à prétention scientifiques et organisée par l’administration, elle est définie par un ensemble de lois et de décrets dont les objectifs consistent :
- d’une part à favoriser la fécondité des humains considérés comme supérieurs (politique nataliste, soutien familial, pouponnières,lebensborn, ...)
- d’autre part à prévenir la reproduction des humains considérés comme génétiquement déficients (diabétiques myopes) etc.), comme inférieurs et socialement indésirables (les criminels, arriérés mentaux, homosexuels, etc.) ou racialement « impurs » (Juifs, Tziganes, Noirs).
Le comte Georges Vacher de Lapouge, né le 12 décembre 1854 à Neuville de poitou et mort le 20 février 1936 est un antropologue français. Magistrat puis bibliothécaire, il est un théoricien de l’Eugénisme et une figure de l’An troposociologie.
Darwinniste convaincu et persuadé que le sort du monde repose sur la victoire des aryens sur les juifs, il publie en 1899 le texte de ses cours sous le titre : L’Aryen, son rôle social, sous-titré « cours libre de science politique, professé à l’Université de Montpellier (1899-1900) », qui a fourni les éléments fondateurs de l’antisémitisme nazi.
À partir de ses travaux d’anthropologie, il a théorisé scientifiquement sa vision raciale et raciste du monde. Il oppose la race blanche, aryenne, dolichocéphale, porteuse de grandeur, à la race brachycéphale, « inerte et médiocre ». Classant et hiérarchisant les races humaines, il détermine plusieurs types en Europe :
- l’Homo europeus, grand blond (anglo-saxon ou nordique),protestant, dominateur et créateur ;
- l’Homo alpinus, représenté par l’Auvergnat et le Turc, « parfait esclave craignant le progrès » ;
- l’Homo contractus, ou méditerranéen, enfin, incarné par le Napolitain et l’andalou, appartenant aux races inférieures.
Les médias, en faisant seulement leur travail de rapporter plus ou moins bien, intentionnellement ou non, une seule opinion, un seul mode de pensé concourent à l’extension d’une « vérité officielle », « une vérité ambiante ».
L’initiation, de comportements fascisants rénovés, peut être attribués au FN, mais eux ne sont pas les plus dangereux, eux ne veulent exterminer personnes et ils sont visibles. Ce sont ceux qui épousent inconsciemment leurs thèses (indépendamment de leur appartenance politique) qui petit à petit construisent les procédures de désignation de l’ennemi intérieur et les moyens de l’éliminer. Ils se trouvent dans toutes les strates de la société, ce peut être moi ou vous.
Ceci a commencé de la même manière qu’a commencé le nazisme (toute proportion gardé), par ce qui est le moins contestable dans l’opinion, afin que ces derniers s’acclimatent aux procédures d’éliminations qu’on leur assure être nécessaire pour leur sécurité.
Rappelle vous la tentative du FN de créer des centre Sidaïque, elle à échoué grâce à un certain nombre d’intellectuels « Le Front National prône l’enfermement des séropositifs dans des camps : les « sidatoriums ». Le Pen fait le tri entre « les victimes innocentes et les malades de la sodomie » (France Inter, 3 mars 95).
Nous étions en 95 aujourd’hui son projet passerait. La lutte pour la protection de l’enfance à débouché chez nous par des faits incontestables, sur la diabolisation du pédophile au travers de l’affaire Dutrou, c’est poursuivit jusqu’à l’affaire Outreau, c’est calmé devant ce pavé dans la marre, et est reparti avec l’affaire du récidiviste dont j’ai oublié le nom.
Entre les deux les citoyens ont accepté pour les pédophiles ce qu’ils avaient refusé pour les Sidaïque. C’est-à-dire entre un danger diabolisé peut probable et un danger bien plus grand par la contamination, ils se sont laissés porter par l’irrationalité développé par les médias en attribuant leurs peurs à l’événement le moins probable, mais le plus émotionnel, objet sur et certains d’un copier coller, phénomène bien connu avec l’insécurité. Et ils n’ont pas fait preuve de lucidité devant la présentation de l’ennemi criminogène, comme d’autres l’avaient faite pour le Sida. (et ne me faites pas dire que je veuille des centres, merci)
Donc nous avons légiféré des centres spécifiques (camps) où l’on pratiquera l’ablation virtuelle de la verge, la castration. Ainsi cet ennemi là est bien défini. Ceux qui ont été les suivant, furent les délinquants et criminels de tous horizons, à qui il a été l’appliqué des mesures de contrôles et de fichages indiquées aux citoyens comme spécifiques pour la lutte contre la pédophilie, et qui descendent de catégories à risque certains vers d’autres catégories à risques urbains, puis contestataires, puis etc. etc. toujours avec de justes raisons développées par les médias sans contre poids.
Ce qui est intéressant, ce sont moins les faits que le processus de glissement provoqué par la baisse du seuil de tolérance, qui réclame toujours plus de sévérité, et quand la sévérité deviendra à son tour inopérante il réclamera l’élimination. En disant cela je ne fais pas de procès d’intention, j’essaie de décrire un processus d’enchaînement inéluctable qui se déroule sous nos yeux aveugles parce qu’il trouve ses justifications.
Le citoyen s’est il offusqué de cela non, car une forte médiatisation de la délinquance dans les banlieues et autres faits divers ont été rapportée par la presse et la télé, et la large majorité de nos concitoyens qui ne sont pas concernés de fait par cela, mais par les incivilités courantes de la vie (les mêmes que l’on trouve rapportés par les grecs anciens), on fait encore un copier coller.
Cela parce que chaque fois le caractère émotionnel a été mis en évidence, et pour une même émotion ils ont accepté une même sévérité. Ce n’est donc pas l’analyse du fait qui l’emporte mais bien l’émotion soulevée. Et cela est de la responsabilité des médias, des faiseurs d’opinions.
Voici dont d’écrit un peut longuement le processus enclenché, je pourrais expliquer le même processus avec le monde syndical, ces empêcheurs d’aller au travail, avec les immigrés et maintenant nous sommes entrain de définir l’ennemi de l’identité français, c’est-à-dire le musulman, et tous partis politiques qui prendra fait et cause pour eux deviendra de fait un ennemi intérieur de la France à éliminer aussi. Même si dans le processus islamiste il y a trois seuils à distinguer, l’intégré, le nouvel arrivant culturel ou le converti et celui dont sa religion est le prétexte d’un combat politique « prosélytiste ».
Une des caractéristique du fascisme est la cherche à créer un groupe uni et solidaire, qui ait une identité forte. Pour cela, il faut que cette collectivité partage une histoire et un destin communs et qu’elle se construise sur la volonté de perpétuer son ciment culturel. Il est donc primordial pour les fascistes de préserver l’homogénéité éthique, religieuse ou de classe de cette collectivité nationale. Le débat sur l’identité s’en rapproche bougrement.
Ce processus n’est pas le fait d’un homme chacun l’a bien compris il n’est pas à mettre sur le dos de Sarkozy parce qu’il en est un des acteurs qui a émergé pour le mettre en œuvre, ni contre Besson qui n’en à même pas la perception sûr d’œuvrer pour la réélection de son poulain qui le nourri. Dans l’histoire nous lions souvent les événements qui se produisent à l’acteurs qui les mets en œuvre, ce n’est pas faux car il faut des repères, et leur personnalité compte, mais si l’on ne tient pas compte du fait qu’ils n’en sont pas responsables autrement qu’en tant qu’acteurs, nous n’irons donc pas rechercher là où se trouvent l’ensemble des événements (la cause) qui à généré l’acteur(l’effet), et dans cette rechercher les modèles systèmiques économiques ont une large place (et nous tous avec), car c’est pour conserver la rareté de la prospérité qu’ils nous procurent que nous recherchons de justes justifications pour désigner nos ennemis et éliminer, ceux qui se présentent au partage ou nos boucs émissaires
Tous ceux qui tiennent des propos fascisant même inconsciemment sont les moins dangereux car ils ne mettent pas en œuvre la politique qui y conduit, puisqu’ils en n’ont été que les copier coller, mais ils confortent tout de même l’orientation d’où surgira le mettre d’oeuvre. Entre temps les citoyens se comportent normalement comme le faisaient les populations de l’Europe avant le grand jour de l’apocalypse, nous n’avons pas le don d’ultra lucide, alors il faut comparait ce qui peut l’être, non pas l’événement en lui-même mais la structure qui le développe, pas l’effet mais la cause qui le nourri. La question reste donc de savoir si nous sommes capable de comprendre que quand nous tuons propres nous tuons quand même, et quand nous éliminerons par la génétiques l’homme imparfait, nous éliminerons plus proprement que dans des camps de tous genres.
Le processus et lent mais il est engagé.
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bonjour
http://www.dailymotion.com/video/x8a4oh_mon-meilleur-ennemi-klaus-barbie-co_news
cordialement
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bonjour shelldon
merci pour le lien.
cordialement.
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Comme pour beaucoup l’action de ce pape pendant la guerre a été éclairée par l’action après guerre avec le soutient aux criminels en fuite.Mais pourquoi s’arrêter à ce pape tous ont été le support des pouvoirs en place contre le peuple(sauf pour les régimes communistes ).Jean paul 2 a désavoué les prêtres d’Amérique du sud qui ne soutenait pas les régimes dictatoriaux. http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jean-Paul%20II/125809.
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Il est navrant d’être obligé de se répéter sans cesse...
Après la guerre, le grand rabbin de Rome, Israële Zolli s« est converti au catholicisme en prenant pour nom de baptême Eugénio (et safemme Eugénia), en hommage qu Pape Pacelli. C’était, comme Golda Meïr, un homme qui ne savait certainement rien des activités du Pape...
Le RABBIN David Dalin a publié »Le mythe du Pape d’Hitler« où il démontre que la plupart des pièces du dossier monté contre Pie XII ont été fabriquées ou financées(Le Vicaire) par le KGB.Enfin :
»Pourquoi nous avons publié « la guerre de Pie » par William Doino, Jr (Catalyst, avril 2005)
Il y a huit ans précisément ce mois-ci, le magazine "the New Yorker« publia un article exceptionnellement long, sous le titre »le silence« . Ecrit par le prêtre »défroqué" James Carroll - aujourd’hui éditorialiste au Boston Globe, cet article soutenait qu’à la fois la doctrine de l’infaillibilité papale et l’insistance de l’Eglise sur "la primauté de Jésus comme vecteur de rédemption" étaient fausses et causes de nombreux malheurs au travers de l’Histoire. Se fondant sur son interprétation erronée de l’infaillibilité papale - étonnante pour un ancien élève du séminaire, Carroll affirmait que cette doctrine empêchait l’Eglise de reconnaître ses propres torts, et forcait Jean-Paul II au silence en face de « péchés institutionnels majeurs ». "La doctrine de l’infaillibilité« , concluait Carroll, »est semblable à un virus qui paralyse le corps de l’Eglise.
« Le silence » entraîna une mini-polémique, et devint rapidement un texte incontournable pour les anti-catholiques, et un sujet de conversation chez les « bobos » (NDT : traduction personnelle de "chattering classes", les intellectuels si l’on veut). Mais ce qui faisait sensation dans cet article, ce n’était ni les attaques contre le pape, ni contre la doctrine d’infaillibilité, ni même les nombreuses erreurs théologiques et historiques qu’il comportait. Ce qui fit sensation, c’était la tentative de Carroll pour faire porter au pape Pie XII, et donc à l’Eglise Catholique toute entière, la responsabilité de l’Holocauste.
Ces attaques de Carroll n’avaient rien de nouveau. Dès 1943, la propagande soviétique faisait circuler des fables sur la collaboration présumée de Pie XII avec l’Allemagne hitlériennne, cherchant ainsi à semer le trouble parmi les fidèles. Après la guerre, ces mythes communistes furent repris par l’écrivain Rolf Hochhuth - par ailleurs un ancien membre des jeunesses hitlériennes, dont la pièce « le Vicaire » (1963) cherchait à transférer la culpabilité de l’Allemagne sur un pape italien. Le livre de Hochhuth dépeignait un Pie XII faible et avare qui aurait pu empêcher l’Holocauste par quelques déclarations, mais préféra garder le silence, en raison justement de ses faiblesses et de ses intérêts financiers. L’article de Carroll dans le New Yorker se contenta de résumer les accusations de Hochhuth et les élargit.
Bien que de nombreuses voix s’élevèrent en réponse à l’article du New Yorker (...), les attaques de Carroll contre la papauté encouragèrent les polémistes anti-papistes, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Eglise, à publier leur propre salve. En quelques années, une véritable industrie littéraire anti-Pie XII et anti-catholique émergea : « Hitler’s Pope » de John Cornwell (1999), « Papal Sin » de Gary Wills (2000), "Under his very window« de Susan Zuccotti (2000), »The Catholic Church and the Holocaust, 1930-1965« de Michael Phayer (2000), »The Popes Against the Jews« de David Kertzer (2001), »Constantine’s Sword" du même Carroll (2001), et enfin « A Moral Reckoning » de Daniel Jonah Goldhagen (2002) (NDT : j’ai laissé en anglais les titres car je ne sais pas si ces livres ont été publiés en français à part celui de Cornwell).
Sur les plateaux des talk-shows et dans les colonnes des journaux universitaires, ces livres, en dépit de leurs nombreuses erreurs grossières, étaient accueillis avec enthousiasme. Un homme toutefois, resta dubitatif : le rabin et historien David Dalin. Scandalisé par ce qui lui semblait un détournement et une récupération de l’Holocauste à des fins partisanes, Dalin décida de répondre. Diplômé en histoire et en théologie, et participant du dialogue judéo-chrétien depuis longtemps, il avait à la fois la légitimité et le bagage universitaire nécessaire pour rétorquer aux anti-papistes, et pour écrire avec précision sur l’Eglise Catholique et l’Holocauste. Le résultat fut une série d’articles, dont le plus important, son premier, publié sous le titre « Pie XII et les juifs » le 26 février 2001 dans le Weekly Standard (NDT : excellent magazine conservateur américain), résuma en 5000 mots l’ensemble de la controverse.
Traduit en plusieurs langues, l’article de Dalin devint l’un des articles les plus repris sur Pie XII. Ce qui frappa le plus de nombreux lecteurs, ce ne fut pas la réfutation magistrale, point par point, des arguments des détracteurs de Pie XII, mais plutôt sa conclusion : "Pie XII fut un authentique et sincère Juste" (NDT : en référence aux Justes d’Israël, titre décerné par le mémorial Yad Vashem aux protecteurs des juifs, en particulier pendant le 2 ème G.M.).
Bien évidemment, l’article de Dalin ne fut pas du goût de tous, en particulier de ceux qui avaient fait une petite fortune sur le mythe du Vicaire, ou ceux dont les désaccords idéologiques avec l’Eglise était soutenus et renforcés par cette fable. Les attaques redoublèrent de férocité. Dans un article publié dans le journal First Things, Joseph Bottum développa la thèse que, bien que les partisans de Pie aient démoli systématiquement les accusations contre le Pontife, ils avaient perdu la guerre au sens large, celle de la réputation de Pie, car les ennemis du Pape demeuraient beaucoup plus puissants. Cette conclusion de Bottum apparait prématurée.
En réalité les partisans de Pie XII voyaient leur influence grandir, aux Etats-Unis comme dans le monde. En évoquant cela, nous avons décidé de réunir en une seule anthologie les réponses apportées aux critiques récentes de Pie, d’une façon systématique et mesurée. Le résultat, c’est le livre "The Pius War : Responses to the Critics of Pius XII", édité par Bottum et Dalin, et publié par Lexington Books.
Les cent premières pages du livre réunissent les meilleurs compte-rendus critiques, sélectionnés parmi des centaines, des différents livres publiés au cours de la dernière décennie. Les critères de sélection furent l’éloquence, la force de persuasion, la finesse de la connaissance, et plus que tout la précision historique, car ces contributions s’avéreraient inutiles si elles ne pouvaient démontrer leur validité.
Ensuite, deux éminents historiens de l’Eglise, l’allemand Dr. Rainer Decker et le frère John Jay Hughes, rétorquent respectivement au livre de Cornwell « Hitler’s Pope » et au livre de Michael Phayer "the Catholic Church and the Holocaust" - en expliquant ce qui s’est réellement passé lorsque les nazis ont raflés les juifs de Rome (thème de la pièce de Hochhuth). Le professeur Ronald Rychlak, le plus éminent spécialiste de Pie aux Etats-Unis, démoli la thèse de Susan Zuccotti selon laquelle Pie XII n’a « rien fait ou si peu » pour aider les juifs persécutés. Robert Louis Wilken, un éminent historien du Christianisme à l’Université de Virgine, délivre un coup fatal à la thèse de James Carroll dans "Constantine Sword". Justus George Lawler, enseignant et éditeur, s’occupe de la thèse de Gary Wills, truffée d’erreurs historiques. Le spécialiste des papes Russel Hittinger répond à David Kertzer (« The Pope against the Jews »). L’expert en archives John Conway critique les historiens qui évoquent régulièrement les mystérieuses archives « secrètes » du Vatican pour la période de la 2nde guerre mondiale, alors qu’ils n’ont manifestement pas juger bon d’étudier les archives déjà publiées du Vatican, qui occupent déjà onze volumes. Michael Novak se charge de la thèse de Daniel Goldhagen. Enfin Kevin M.Doyle ajoute une pépite inattendue au livre, une analyse de la prétendue « encyclique cachée » contre l’anti-sémitisme, prévue par Pie XI et soit-disant supprimée par Pie XII. Doyle démontre que cette encylique, loin d’être cachée, a au contaire été transformée et publiée seulement six semaines après le début de la guerre sous un nom différent, Summi Pontificatus, condamnant le racisme sous toutes ses formes. Ajoutez à cela le fameux article du rabin Dalin, ainsi qu’une introduction et une conclusion de Bottum.
A la suite de ces articles se trouve ma propre contribution (NDT : celle de William Doino Jr.), une bibliographie annotée de 180 pages qui tente de fournir une grille de lecture de tous les aspects de la controverse, avec une focalisation sur la démonstration que Pie XII, loin de demeurer « silencieux », condamna au contraire l’anti-sémitisme, le racisme et le génocide, avant, pendant et après l’Holocauste. (...) Mon objectif était de procurer aux laïcs comme aux universitaires une « cartographie » intellectuelle et historique poux ceux qui veulent en savoir plus, et qui veulent savoir quels auteurs sont dignes de foi, et pourquoi.
Aussi important que soit le livre « The Pius War » dans la redécouverte de la vérité historique, il ne tente pas de cacher ou de laver les fautes des « fils et filles » de l’Eglise Catholique pour reprendre l’expression de Jean-Paul II. De nombreux intervenants évoquent franchement l’anti-judaïsme et l’anti-sémitisme, et la bibliographie comporte une longue section dédiée aux relations judéo-catholiques, couvrant tous les aspects de cette relation tumultueux, les brillants comme les plus noirs.
D’ores et déjà nous pouvons voir les signes du changement. « Amen », un film tiré du livre de Hochhut, « le Vicaire » sorti dans les salles en 2002 (NDT : encore une fierté française !) et réalisa un flop international, s’attirant des critiques très négatives (NDT : pas en France où il souleva l’enthousiasme des foules germanopratines). Hochhut, de son côté, a récemment été pris la main dans le sac en train de louer les travaux de l’historien révisionniste et négationniste David Irving, se discréditant ainsi un peu plus. John Cornwell a récemment déclaré qu’il était « impossible de juger » Pie XII au regard des « débats et éléments » qui ont suivi la publication de son livre « Hitler’s Pope », aujourd’hui discrédité. Même Susan Zuccotti, écrivant dans la publication « Holocaust and Genocide Studies » en Automne 2004, bien que maintenant son attitude hautement sceptique sur les efforts de Pie XII pour sauver les juifs, reconnait l’existence de preuves et d’éléments qu’elle a ignoré, et déclare qu’il existe "de la place pour un compromis et une réconciliation" des participants au débat. Ainsi, la vérité progresse, et continuera à progresser au fur et à mesure que des archives seront ouvertes, des livres seront écrits, et de nouvelles perspectives verront le jour.
William Doino, Jr est un auteur catholique et un éditorialiste.
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M. Bilger, il est surprenant qu’en votre qualité de magistrat, vous n’ayez pas produit des témoignages concernant l’action de Pie XII en faveur des Juifs pendant la seconde guerre mondiale :
Quelques faits historiques rappelant la gratitude des Juifs à l’égard de Pie XII.
• 13 février 1945, Israële Zolli (1881-1956), Grand Rabbin de Rome, se convertit au catholicisme et prend pour nom de baptême Eugène, en hommage à Eugène Pacelli, alias Pie XII.
• 7 septembre 1945. Giuseppe Nathan, commissaire de l’Union des communautés israélites, rend grâce « au souverain Pontife, aux religieux et aux religieuses qui n’ont vu dans les persécutés que des frères, selon les indications du Saint-Père« (L’ Osservatore Romano, 8-9-1945) ».
• 21 septembre 1945. Le docteur Leo Kubowitski, secrétaire du Congrès Juif Mondial, est reçu par Pie XII afin de lui présenter ses remerciements pour l’oeuvre effectuée par l’Eglise Catholique dans toute l’Europe en défense du peuple juif. (L’ Osservatore Romano, 23-9-1945).
• 11 octobre 1945. Le Congrès juif mondial offre 20 000 dollars au Vatican en reconnaissance des efforts de la Sainte Eglise catholique romaine dans le sauvetage des Juifs persécutés par le nazisme et le fascisme (New-York Times, 11 octobre 1945).
• 29 novembre 1945. Le pape reçoit 80 délégués des réfugiés juifs, provenant de camps de concentration allemands, « très honorés de pouvoir remercier personnellement le Saint-Père, pour la générosité qu’il leur a démontrée pendant la terrible période nazie ».
• 26 mai 1955. 94 musiciens juifs, de l’orchestre philharmonique d’Israël, sous la direction de Paul Kletzki, ont joué sous les fenêtres du Vatican « en reconnaissance de l’œuvre humanitaire grandiose accomplie par le Pape pour sauver un grand nombre de juifs pendant la seconde guerre mondiale ».
• 9 Octobre 1958. A la mort de Pie XII, le Premier Ministre Israélien Golda Meir déclare : « Pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s’est élevée pour condamner les persécuteurs… Nous pleurons un grand serviteur de la paix ».
• 10 Octobre 1958. Le Dr. Elio Toaff, Grand Rabbin de Rome, déclare : « Les juifs se souviendront toujours de ce que l’Eglise catholique a fait pour eux sur l’ordre du Pape au moment des persécutions raciales ». Il ajouta : « de nombreux prêtres ont été emprisonnés et ont sacrifié leur vie pour aider les juifs ». (Le Monde 10.10.1958).
• 1963. M. Pinchas Lapide, consul d’Israël à Milan du vivant de Pie XII, déclare au journal Le Monde : « Je peux affirmer que le pape, le Saint-Siège, les nonces et toute l’Eglise catholique ont sauvé de 150.000 à 400.00 juifs d’une mort certaine… L’église catholique sauva davantage de vies juives pendant la guerre que toutes les autres églises, institutions religieuses et organisations de sauvetage réunis ». (Le Monde le 13.12.1963).
• 1975. Le Dr Safran, Grand Rabbin de Roumanie, a estimé à 400.000, les juifs de Roumanie sauvés de la déportation par l’œuvre de St Raphaël organisée par Pie XII. « La médiation du Pape sauva les juifs du désastre, à l’heure où la déportation des Roumains était décidée » (Pie XII face aux nazis, Charles Klein - S.O.S. 1975).
• 16 Février 2001. Le grand rabbin de New York, David Dalin, déclare que Pie XII était injustement attaqué alors qu’il peut être considéré comme “un juste”, aux yeux des Juifs. « Il fut un grand ami des Juifs et mérite d’être proclamé “Juste parmi les Nations” parce qu’il a sauvé beaucoup de mes coreligionnaires, bien plus même que Schindler… Selon certaines statistiques, au moins 800.000 ». Il rend hommage à l’écrivain Antonio GASPARI pour son ouvrage « Les juifs sauvés par Pie XII » et rappelle qu’« au cours des mois où Rome a été occupée par les nazis, Pie XII a donné pour instruction au clergé de sauver des juifs par tous les moyens ». Lorsqu’on a remis au cardinal Palazzini la médaille des « justes » pour avoir sauvé des juifs, il affirmait : « le mérite en revient entièrement à Pie XII » ». Le Grand Rabbin Dalin conclut : « Jamais un pape n’a été autant félicité par les Juifs. Immédiatement après la Seconde Guerre Mondiale et durant les années qui ont suivi, des centaines de manifestations d’estime envers Pie XII ont été apportées à son égard de la part des plus hautes autorités d’Israël depuis Mme Golda Meir et le Grand Rabbin de Jérusalem, jusqu’au Grand Rabbin de Rome, Elio Toaff » (Interview au Weekly Standard).
• 13 Octobre 2008 : Plusieurs Juifs italiens témoignent devant les caméras avoir été sauvés par des membres de l’Eglise, avec le soutien de Pie XII, lors des persécutions nazies. Parmi eux, Emanuele Pacifici, le fils de Riccardo Pacifici, rabbin de Gênes durant la guerre. »
Source : http://www.pie12.com/index.php?post/2008/12/03/104-reconn...
Cette fausse polémique est en fait orchestrée par l’état sioniste d’Israël qui n’a jamais pardonné à Pie XII d’avoir défendu les droits des Palestiniens, calomnie relayée en France par le CRIF et l’UJPF qui prétendent parler au nom de tous les Juifs de France quand l’ensemble de toutes les organisations de ce type ne représentent qu’environ 10% d’entre eux. Il suffit de remplacer le « J » du sigle de ces organisations par un « S » (comme sioniste) pour savoir à quoi s’en tenir. Elles font du tort aux 90% qui ne se reconnaissent pas en elles et qui subissent une montée de l’antisémitisme dans notre pays par l’importation du conflit israélo-palestinien. En clair, le sionisme fait naitre un antisémitisme post-shoah en prétendant parler au nom de tous les Juifs.
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« … mais le pape l’interrompt
Ah ! Foutez-moi la paix à la fin
je ne suis tout de même pas arrivé à mon âge et à la haute situation pour me laisser emmerder par un malheureux petit libre penseur de rien du tout
venu je ne sais d’où
Je ne suis pas libre penseur dit le veilleur
je suis athée
Hein quoi dit le Saint-Père
et l’autre dans le tuyau de son oreille
l’autre se met à gueuler
Allo allo Saint-Père vous m’entendez
athée
A comme absolument athée
T comme totalement athée
H comme hermétiquement athée
é accent aigu comme étonnement athée
E comme entièrement athée
pas libre penseur
athée
il y a une nuance »
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - La crosse en l’air -
anty 24 décembre 2009 16:17Je sens qu’on se sent d’humeur poétique la veille de Noël pardon st Noël
Au fait c’est quand qu’on fête la St Trotsky ?
Tiens je ne le trouve pas sur mon calendrier
bon il est possible qu’il n’était pas très (sain)t
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anty 24 décembre 2009 18:33Pourquoi tu en veux tant à ce monsieur
il fait ce qu’il peut pour te satisfaire
et en plus la veuille de Noël -
Salut Furax
Où pouvons-nous lire toutes les déclarations du Pape Pie XII pendant la guerre qui s’indigne et qui s’insurge contre le pouvoir et les agissements des Nazis ???? puisqu’il paraît qu’il n’est pas resté silencieux !
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Document fourni par : www.de-ecclesia.com
PIE XII ET LES JUIFS
La vérité « oubliée » par les médias...Origine de la « légende noire » sur Pie XII
Rien d’autre qu’une pièce de théâtre du dramaturge allemand d’extrême gauche Rolf Hochhuth, « Le Vicaire », écrite en 1959 et publiée en 1963, répandue avec le soutien de... Costa Gavras, qui en tirera son film « Amen », insulte quasi raciste à l’égard de l’Eglise.
Pourtant, le Saint-Office avait publié, en 1928 - donc avant la pièce ! - une condamnation claire et nette de l’antisémitisme. Certains, aujourd’hui, veulent faire croire qu’il a fallu attendre le Concile de Vatican II pour entendre l’Eglise s’élever contre l’antisémitisme. On voit aisément que cette critique est faite de mauvaise foi.
Un exemple de mensonge professionnel parmi d’autres...
On aura vu fleurir les initiatives médiatiques pour salir la mémoire de Pie XII. Comme toujours, leurs auteurs sont incapables de prouver la valeur de leur recherche historique...
La plus belle preuve de mensonge médiatique s’obtient aisément en comparant deux éditoriaux contradictoires du New York Times :
25 décembre 1942 : "La voix de Pie XII est bien seule dans le silence et l’obscurité qui enveloppe l’Europe ce Noël... Il est à peu près le seul dirigeant restant sur le Continent européen qui ose tout simplement élever la voix"
18 mars 1998 : "Une enquête complète sur la conduite du pape Pie XII est nécessaire... Il revient maintenant à Jean Paul II et à ses successeurs de franchir un nouveau pas vers la pleine reconnaissance de la faillite du Vatican à s’opposer correctement au mal qui a balayé l’Europe".
Oui, certainement, ce ne sont pas les mêmes journalistes qui ont écrit ces deux éditoriaux. Mais si les deux savent écrire, on peut en tout cas vérifier que le second ne sait pas lire. Dommage, pour un journaliste !
Autre exemple lamentable, celui du journaliste anglais John Cornwell, auteur de "Le pape de Hitler. Histoire secrète de Pie XII", qui a prétendu proposer par cet ouvrage la "première approche scientifique de Pie XII" (Sunday Times du 12 septembre 1999), et avoir été le premier et le seul à accéder aux Archives Vaticanes de la Secrétairerie d’Etat de Sa Sainteté dans le courant de l’année 1997.
Problème pour Cornwell : la présentation qu’il fait de sa visite est non seulement niée par une note du Saint-Siège (Documentation Catholique n°2216), mais aussi par d’autres historiens.En effet de nombreuses personnes ont effectué cette visite avant lui, dont Madame Emma Fattorini qui avait publié cinq ans auparavant "L’Allemagne et le Saint-Siège. La nonciature de Pacelli entre la grande guerre et le République de Weimar" aux éditions Il Mulino. Donc l’ouvrage de Cornwell ne constitue certainement pas la « première » approche scientifique de Pie XII !
Mais John Cornwell aura menti deux fois. En affirmant de surcroît qu’il avait effectué un travail de recherche sur Pie XII, il a soigneusement omis de préciser que ses investigations avaient porté uniquement sur les périodes 1913 - 1915 et 1918 - 1921. Or... Pie XII n’était pas encore pape ! Et la « recherche » n’est en fait qu’un fragment de recherche. Au total, un ensemble d’erreurs que même un universitaire débutant ne commettrait pas.Lors de ses visites, qualifiées de « sporadiques » et "parfois très brèves" par les gardiens des archives, John Cornwell aura donc construit « sa » vérité à lui, et non celle de l’Histoire. On attend toujours ses explications...
Faits historiques : le Vatican s’oppose fermement à Hitler dès 1938, sous Pie XI
Le pape Pie XI avait prévu, en cas de demande de visite au Vatican de la part de Hitler, qu’il lui soit demandé comme condition sine qua non des excuses publiques pour la persécution que son régime infligeait à l’Eglise allemande : le pape disait considérer « Monsieur Hitler » comme "le plus grand ennemi du Christ et de l’Eglise des temps modernes".
L’incompatibilité entre christianisme et nazisme s’était manifestée clairement lors de la « Nuit des longs couteaux » (30 juin 1934) : Hitler avait fait exécuter les chefs nazis dont il craignait la trahison, mais aussi trois responsables de l’Action catholique allemande : Klausener, Probst et Fritz Beck.
Dès lors Hitler montre qu’il veut créer une « Eglise » à lui (ce processus politique se rencontrera peu après en Thécosolovaquie, et on le trouve aujourd’hui en Chine). La persécution qui s’ensuivit contre les associations et la presse catholiques, en particulier sous forme de procès intentés à des clercs sur fausse dénonciation, incitèrent les évêques allemands, il faut le souligner, à demander à Pie XI de condamner le nazisme. Le pape répondit par sa célebre encyclique "Mit brennender Sorge« ( »Avec un très grand regret"), qui fut diffusée en Allemagne sous le manteau et lue le Dimanche des Rameaux, 21 mars 1937, en guise d’homélie dans toutes les paroisses catholiques.
Pie XI avait évoqué une possible visite de Hitler au Vatican au cours d’une conversation confidentielle, le 7 avril 1938, avec Bonifacio Pignatti, alors ambassadeur du gouvernement fasciste italien près le Saint-Siège.
Pignatti avait informé Mussolini et son ministre Ciano que Pie XI déplorait « l’apothéose de M. Hitler » qui se préparait à Rome, et comparait le Führer à l’Antéchrist : "La persécution menée contre l’Eglise catholique en Allemagne était son oeuvre, entièrement et seulement sienne, et l’on en savait désormais assez pour pouvoir l’affirmer sans crainte d’un démenti".
Le Saint-Siège ne faisait pas mystère de sa position. Et Hitler ne demanda pas à être reçu au Vatican. De fait, lors de sa venue à Rome, le 3 mai 1938, Pie XI était parti ostensiblement à sa résidence d’été de Castelgandolfo, interdisant que l’on hisse le drapeau du Reich sur quelque édifice de l’Eglise que ce soit, et L’Osservatore Romano de ce jour-là ne dit rien de la visite, mais publia à la Une une déclaration dénonçant le racisme.
Ces faits sont consignés dans un dossier du Ministre italien des Affaires étrangères de l’époque, Galeazzo Ciano, dans les Archives historiques de la Farnesina (le Quai d´Orsay romain), datant d’avril 1938, soit un mois avant le voyage d’Hitler à Rome, à l’invitation du « Duce », Benito Mussolini.
Les documents ont été publiés en mars 2001 à l’Institut polygraphique de l’Etat, par l’historien italien Gianluca André, professeur d’histoire politique internationale à l’université de Rome, dans un nouveau volume des "Documents diplomatiques italiens" (1er semestre 1938). Les documents diplomatiques de l’Europe de l’époque ne sont en effet pas tous publiés et ne cessent d’apporter des lumières sur l’hostilité des papes au nazisme.
Pie XII : opposition immédiate au nazisme
Après la mort de Pie XI, son successeur prend pour nom Pie XII, signe fort du nouveau pape indiquant que la politique de Pie XI serait poursuivie. Le nouveau pape est aujourd’hui décrit comme un personnage hautain et désincarné. L’on se trompe beaucoup à propos de ce pape qui, lorsqu’il utilisait le réseau téléphonique interne du Vatican, se présentait par un simple « Ici Pacelli... ».
Pie XII, donc, s’inscrit dans la démarche de Pie XI. A peine élu, il écrit sa première encyclique : « Summi Pontificatus ». Les polémiqueurs actuels reprochent à Pie XII de ne pas y avoir mentionné les juifs. En quelque sorte ils ont raison. Car Pie XII a fait bien mieux : il les nomme « fils bien-aimés » ; de ce fait, effectivement, le mot « juif » n’est pas écrit (! !!). La stratégie de Pie XII est probablement trop subtile pour certains esprits actuels, qui ne comprennent pas l’enjeu : il s’agit de contrer l’idéologie nazie. Pie XII écrit que ces « fils bien-aimés » font partie de la « famille humaine ». Peut-on mieux contredire les théories racistes des nazis, qui présentent les juifs comme des « sous-hommes » ? Le comportement même de nazis nous permet de comprendre la valeur de l’encyclique « Summi Pontificatus » : 88.000 exemplaires sont lâchés par les avions alliés sur l’Allemagne... or la jeunesse hitlérienne reçoit l’ordre de ne pas en laisser subsister un seul exemplaire. Voilà bien la preuve que le propos de Pie XII était détesté par les nazis.
Pour preuve encore son message de la Noël 1942, qui provoque une grosse colère de Hitler.
Témoignage d’un officier allemand (décembre 2000)
Dans l’Osservatore Romano du 19 décembre 2000 est paru l’entretien de Helmut Ruppert, journaliste du « Katolische Nachrichtenagentur », avec Nikolaus Kunkel, 80 ans. Ce dernier, officier pendant la seconde guerre mondiale, fut affecté en 1943 au quartier général allemand de Rome.
Son témoignage est sans ambiguité. Profitant de moments d’incertitude et de désordre dans les organes dirigeants italiens, les SS avaient résolu d’appliquer à Rome "la solution finale de la question juive".
Le quartier général s’attendait à recevoir l’ordre d’occuper le Vatican, et l’ambassadeur d’Allemagne auprès du Saint-Siège connaissait l’intention d’Hitler decapturer le pape Pie XII et de tirer sur lui en cas de fuite (rapporté dans « L’Osservatore Della Dominica » du 28 juin 1964 par un de ses collaborateurs).
Les organismes dirigeants italiens étaient alors divisés entre pro et anti collaboration. Cette pagaille arrangeaient alors le commandant allemand du Q.G., un catholique peu soucieux d’aider la Gestapo à se saisir du pape (rappelons ici que la Gestapo étaient généralement détestée par les Militaires allemands).
Le 16 octobre 1943 les SS entreprirent la rafle des 8000 juifs résidant à Rome. Ce jour là, 1000 d’entre eux furent arrêtés. Pour tenter de faire cesser cette opération, le supérieur général des Salvatoriens ainsi qu’un autre prélat se rendirent immédiatement au Quartier Général allemand pour informer l’occupant que Pie XII s’adresserait à l’opinion publique mondiale si les persécutions ne cessaient pas. Cette tentative réussit, puisque la rafle prit fin le lendemain sur ordre d’Himmler.
Le lieutenant Nikolaus Kunkel estime aujourd’hui que parmi les 7000 juifs passés à travers les mailles du filet nazi, beaucoup ont trouvé refuge au Vatican dont les accès sont toujours restés ouverts. Il remarque aussi que le commandant du quartier général allemand, qui était catholique, a été muté quelques jours après sur le front russe malgré une santé fragile. Il estime d’autre part que si Pie XII s’était publiquement opposé à Hitler, les catholiques Allemands ainsi que ceux des pays occupés auraient à leur tour subi des persécutions.
Témoignage d’un prêtre (février 2001)
Le 19 février 2001 le Père Peter Gumpel, sj, postulateur de la cause de Pie XII, raconte la réaction du pape à la nouvelle de la rafle de Rome :
Pie XII fut informé tôt le matin par la princesse Pignatelli Aragona. Il appela immédiatement par téléphone le secrétaire d’Etat, lui ordonnant d’appeler l’ambassadeur d’Allemagne le baron Hans Von Weizsäcker, et de protester formellement. Mais il ne se limita pas à cela. Il fit le choix décisif d’utiliser l’un de ses étroits collaborateurs secrets, le Supérieur Général des Salvatoriens, le Père Pancrazio Pfeiffer, qu’il envoya auprès du général Stahel, commandant à Rome, qui eut ensuite le courage de donner un coup de téléphone furieux à Himmler.
Himmler, prit peur et ordonna immédiatement la cessation de cette persécution. Toutes les maisons ecclésiastiques de Rome reçurent alors l’ordre de procurer toute l’aide possible à la population juive persécutée, et ainsi des milliers de vies humaines furent épargnées. On estime que pour la ville de Rome, l’Eglise sauva 4.447 personnes. A la suite des protestations de Pie XII, l’opération, qui devait durer deux jours, fut arrêtée le jour même à 14 heures : mille des huit mille Juifs réclamés par Hitler furent cependant déportés.
Témoignages de juifs durant l’après-guerre
Les arguments historiques ne suffisant pas aux pseudos historiens, il faut donc écouter ceux dont on n’osera pas mettre en doute la parole. Qui ? Des allemands ? Des catholiques ? Non : des juifs ! Beaucoup d’entre eux n’ont pas peur de dire la vérité, parfois contre d’autre juifs, plus jeunes (beaucoup trop jeunes d’ailleurs !). Voici donc un rappel des principaux témoignages, sans commentaires.
Le grand rabbin de Rome, Israele Zolli (contemporain de Pie XII) : "La rayonnante charité du Pape, penché sur toutes les misères engendrées par la guerre, sa bonté pour mes correligionnaires traqués, furent pour moi l’ouragan qui balaya mes scrupules à me convertir au catholicisme". Oui : le grand rabbin de Rome s’est converti au catholicisme après avoir obeservé Pie XII !... Quel démenti sans appel pour les accusateurs de ce pape !
(Ce témoignage est a rapprocher de cet autre juif, caché à la basilique St-Jean de Latran, pour qui l’on fit faire une soutane pour qu’il soit caché parmi les servants d’autel durant les cérémonies religieuses. Son souvenir fut tel que peu après il se convertit lui aussi au catholicisme !)
29 novembre 1944 : soixante-dix juifs sauvés par Pie XII viennent au Vatican pour lui dire leur reconnaissance.
9 février 1948 : une quarantaine de représentants de "l’United Jewish Appeals" effectuent la même démarche.
26 mai 1955 : un orchestre de 94 instrumentistes juifs venant de quatorze pays différents interprètent devant Pie XII la 9ème Symphonie de Beethoven "en reconnaissance de l’oeuvre humanitaire grandiose accomplie par Sa Sainteté pour sauver un grand nombre de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale".
Lors du décès de Pie XII, en 1958, Madame Golda Meir, Premier Ministre israélien, déclare devant l’O.N.U. : "Nous partageons la douleur de l’humanité pour la mort de Sa Sainteté Pie XII (...) nous pleurons un grand serviteur de la paix et de la charité. Pendant les dix années de la terreur nazie, quand notre peuple a souffert un martyre effroyable, la voix du Pape s’est élevée pour condamner les bourreaux et pour exprimer sa compassion envers les victimes."
Retenons enfin l’affirmation du juif le plus célèbre, Albert Einstein lui-même, qui affirmait dès 1940 : "L’Eglise catholique a été la seule à protester contre les assauts hitlériens portés à la liberté".
Car s’il faut dénoncer des silences, ce n’est certainement pas Pie XII qu’il faut pointer du doigt, mais bien plus Roosevelt et Churchill qui dans le même temps se sont gardés de dire quoi que ce soit. Pour la France ce n’est guère mieux : le général de Gaulle n’a jamais fait la moindre déclaration pour condamner l’anti-sémitisme nazi ! Voilà un sujet tabou ! Ainsi les piètres historiens qui dénoncent les silences de Pie XII veulent faire du bruit avec du vide, et par contre ferment les yeux sur un autre silence...
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« Mais comment y échapper alors que tout sollicite et qu’on a la tête pleine de pensées et de sentiments complexes,... »
Soyez juste, M. Bilger. Le « tout sollicite » est une exagération qui frise l’aveuglement. Il n’y a que le pouvoir juif international qui sollicite les médias pour faire toute une histoire de cette décision qui ne concerne que l’Eglise catholique. J’insiste sur l’épithète international puisqu’au même moment on a vu des demandes similaires provenant du Crif en France et des autres lobbies juifs en Allemagne et en Italie. Il s’agit donc bien d’un pouvoir international. Il fait du rabattage dans les médias pour faire croire à une question de portée planétaire.
Si maintenant cela vous fait vibrer et vous interpelle au point de vous sentir obligé d’écrire un article, faites-le c’est votre liberté mais reconnaissez au moins que personne d’autre que le pouvoir juif vous sollicite.
Tout le monde sait bien que pour avoir une charge importante sur la place parisienne il faut se plier à quelques compromissions. Chaque année votre ministre de tutelle vous donne l’exemple en allant s’aplatir à la table du Crif. On vous excuse.
Bon Noël quand-même.
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bonjour bilger
"Mon fils avait raison. Dans ce combat qui oppose dans le monde et en nous-mêmes Créon à Antigone, j’ai toujours si naturellement pactisé avec Créon - parce qu’au fond il n’était jamais aimé - contre la pureté surhumaine d’Antigone que j’en ai oublié que parfois sa folie à elle avait raison."tu avais bien raison de choisir Créon, car la recherche de la pureté ne cache que la peur d’affronter la cruauté prédatrice de la vie et en son nom nous avons produit plus de mort que n’aurait fait l’existence même, sauf que même ces actes que je sépare de l’existence y appartiennent et ont une raison d’être. nous serions effectivement surhumain si nous pouvions en connaitre toutes les raisons. il ne faut donc pas refiler le bébé de notre ignorance à tous les papes que les hommes se construisent pour ne pas se perdre.
je me pose toujours la question de savoir qui trie les informations pour choisir celles qui vont distraires la population des réelles préoccupations qui façonnent son destin, l’idéologie économique et le changement de civilisation en cours.
non que ce sujet n’est pas sa place, mais il sert de diversion c’est cette utilisation là qui me gêne.
sur le fond, il est curieux que personne ne soulève que durant cette période l’Europe été (raciste),
il est curieux qu’aujourd’hui ou les sciences humaines nous apprennent que tous les événements qui se produisent sont le fruit d’un empilement progressif des actes de chacun qui font surgir (dans un processus de désignation ou de cooptation),celui qui les portera, nous ayons toujours le doigt vengeur pointé sur lui.
il faudrait donc d’abord prendre conscience de notre part dans n’importe quel processus avant de choisir notre bouc émissaire pour nous laver de nos propres turpitudes.
ceci ne supprime pas les responsabilités d’acteurs des uns et des autres, quand le groupe les désigne pour les suivre, mais rend compréhensive les analyses émotionnelles que nous pouvons émettre, afin d’y entrer de la tolérance pour qu’elle ne soient pas injuste ? pour qu’elle ne conduise pas seulement à être pour ou contre, surtout quand l’homme veut croire qu’il maitrise la destiné humaine.Nous allons avoir une nouvelle série de Dan Brown. si j’apprécie que chacun puisse émettre son point de vu et le partager, il manque très souvent la capacité à restituer l’effet sur lequel on débat de l’historicité de sa cause.
nous sommes trop habituer à traité les effets en coyant qu’ils sont la cause, de par ta fonction tu connais bien cela.
comme toujours un article agréable à lire.
cordialement.
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bonjour léon
parfaitement d’accord avec toi. il peuvent bien canoniser qui leur plait, c’est leur affaire.
mais nous ne pouvons disconvenir que dans ses homélies et encycliques c’est au monde qu’il s’adresse. alors celui-ci lui répond.
mais le phénomène important n’est pas là mais dans une évolution de la place grandissante des communautarismes et celui de la régression du laïcisme.
j’écrivais déjà cela en 1999.
"......Pourtant, rien n’est écrit d’avance, d’autant plus que les sociétés Laïques porteuses d’un idéal républicain sont en déclin. Elles ont trop cru qu’une économie libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se développer ; qu’il suffisait, d’une part, d’aboutir à une « employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité socialisante syndicale des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de la république ; qu’il suffisait d’autres part de respecter les confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail, définie comme charge. D’une certaine manière la laïcité républicaine est attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, que par celles confessionnelles. Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, incapables de reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements. Et leur rôle de guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son expansionnisme.
Y a-t-il alors déviation, reformulation ou transformation idéologique ?...."
cordialement.
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il y a deux chose qu,il faut accepter de la vie,sous peine de la trouver intolérable,se sont les injures du temps,et les injustices des hommes.
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Oufti comme on dit chez moi, j’avais mal lu le titre, moi j’avais compris Hitler un chapon
Je me disais, en cette veille de Noël c’est de circonstance-
bonjour satan666
bien vue.
cordialement.
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« Ne se mettre à genoux que pour cueillir une fleur »
(Jacques Brel -
Il n’y a pas que les papes qui ont « copiné » avec Hitler !
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/archive/9/9d/20081229095738 !Bundesarchiv_Bild_146-1987-004-09A,_Amin_al_Husseini_und_Adolf_Hitler.jpg-
le grand moufti... aussi !
http://www.dailymotion.com/video/xbgw9k_grand-mouftiet-nazi_news
à lire également : l’U.G.I.F. 1941-1944 de Maurice Rajsfus, préface de Pierre Vidal-Naquet(édité en 1980) -
Cette histoire de béatification de pie 12 n’est donc pour moi qu’une rumeur et que je suis de bonne humeur joyeux noelll
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« et dieu dans tout çà »
« joyeeeeeeeeeeeeeeee noéééééééééééééél » ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22joyeux+noel%22&btnG=Rechercher&meta=&aq=f&oq=
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anty 24 décembre 2009 15:05Il n’a pas encore prévu la décroissance lui.
Les religions se portent à merveille
qui s’en plaindra
sûrement pas moi
Songe aux discussions morne sur AV :
les juifs et les palestiniens s’étonnent toujours qu’il n’y a pas de guerre entre eux c’est toujours la paix et c’est chiant...
les hommes violents se taper le coquillard au lieu de taper sur leur conjoint c’est étonnant.
les gays ont décidé de se marier avec les lesbiennes c’est renversant.
Bon c’est Noël on peut rêver
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anty 24 décembre 2009 14:54Si les occidentaux n’avaient inventé les deux idéologies le plus destructrices ( le fascisme et le communisme) de l’histoire de l’humanité on serait encore en train de palabrer sur le sexes des anges .Mais bon ils ont fait leur choix il faut assumer maintenant.
Jawhol tovaritch
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Maitre, j’avoue ne pas suivre toute la plaidoirie mais j’ai aussi un sentiment particulier mais dans le sens opposé au votre !
« Pour éprouver un sentiment tout particulier à l’égard de Jean-Paul II, je n’ai pas besoin de le pressentir »béatifié« . Il me suffit, par la pensée et le souvenir, de songer à cette force religieuse de la nature qui, elle, avait tout compris puisqu’elle avait fait de la morale une politique. »
Je suis sûr quant à moi qu’une force religieuse serait bien conforme à sa nature en s’evertuant à moraliser la polique qu’à faire de la morale...une politique ! Concernant Jean Paul II, il est bien vrai qu’il aurait pu être un chef d’Etat !
Mohammed.-
LE PAPE, UN PAPON ?
Excellent titre, et excellent jeu de mot !Ceci dit : Mais non Papon était un ange a comparer des papes, voyons !........Enfin, bon réveillon quand-meme....VINVIN.-
« Houp ! La mort au nez ridicule
Les fait sauter [les dieux] comme des chats
Tout ça gambille, gesticule
Dans de suprêmes entrechats […]
Dieux du Nord, du Midi, du Centre,
Tous ceux que la peur inventa,
Depuis les idoles à ventre,
Jusqu’au cloué du Golgotha. »
(Jean Richepin / 1849-1926 /Les Blasphèmes, Chahuts célestes)-
anty 24 décembre 2009 15:51Ridicule
des textes de ce style le 19ème siècle enfanta à la tonne
c’était une mode
une mode passe l’autre la remplace
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ah ! anty, j’avais oublié que vous vous êtes un poète
Par anty (xxx.xxx.xxx.28) 13 décembre 21:16Deux balles
pas assez cher ma fille,même les les filles du bois de Boulogne demande plus pour se faire élargir le f....
Par anty (xxx.xxx.xxx.28) 12 décembre 18:08La démocratie pas de c..avec des gens comme toi
mais en démocratie il y a aussi des histoires de c....
c’est à tomber sur son c...
Par anty (xxx.xxx.xxx.183) 7 décembre 11:49Hitler était un passionné il faisait son métier avec amour dit on dans notre région.
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merci, bourre-pif - pour la mémoire de ce grand Jean Richepin, un peu trop oublié
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_richepin/jean_riche pin.html -
anty 24 décembre 2009 18:45Je sens que ce sont des moments inoubliables pour toi grenouille j’en suis fort aise et bien
danse maintenant.
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anty 24 décembre 2009 18:52Si tous les réacs se donnaient la mains .Les hommes et et les femmes du monde se donneraient la main.
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anty 25 décembre 2009 02:52Rectification
Si tous les réacs se donnaient la main .Les humains du monde entier pourraient se donner la main
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Me Bilger
en dehors de ne pas repondre aux objections qu’on vous formule
vous ne devez pas trop lire les autres articles d’AV sur le sujet
dont certains sont pourtant explicites
a lire qqfois vos articles, vous me semblez etre un personnage ambigu
expert en sophismes et dont la logique deroute souvent
que votre fils avec la verve de sa jeunesse, soit en quete d’absolu
quoi de plus normal en un sens, mais avec les ans nous avons appris
qu’il n’y a pas d’absolu et que la justice et la verite restent des notions floues
meme si nous devons en permanence conjuguer nos efforts afin de tendre vers ..
sur Pie XII, le plus cocasse est ce deferlement d’agnostiques, d’athees voire d’anti-catholiques qui tiennent a tout prix a se meler de cette affaire de canonisation
concernant son action ou non-action durant cette periode tragique, comme toujours je rappellerais que la politique est l’art du possible, que le pape etait entoure par les milices du Duce et que l’issue de la guerre etait incertaine, alors toujours facile de refaire l’histoire, facile oui mais pas vraiment honnete ..
a l’evidence, meme si on peut ergoter sur ce qu’il aurait peut etre ete encore possible de faire ( voir ..) Pie XII a eu un role largement positif ds la defense des Juifs durant la II guerre mondiale, et rien qu’a ce titre, topez la souverain pontife !
meme Serge Klarsfeld, toujours prompt a lancer la pierre a autrui, se garde de prendre position pour le coup ..
quant a vous comparer a Antigone, Me Bilger, vous me laissez vraiment perplexe, rien que votre complaisance vis a vis de Chirac m’ebahit, meme si je comprends qu’un avocat general ne peut se permettre d’ecrire un brulot sur l’ex. president, au moins peut il encore se taire ?
bien a Vous-
J’ajouterai qu’il est plus facile de nos jours de louer Antigone que soutenir Créon.
Surtout quand la soupe est bonne. :) -
Me Bilger devrait préciser que ceux qui s’attaquent aujourd’hui au Pape sont ceux là même qui l’ont traîné dans la boue, le qualifiant de « traître génétique », lors de l’affaire fofana.
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à auteur
information,contre- information ,contre contre-information, contre-contre contre-information,espion contre-espion etc.... comment voulez -vous que moi pauvre pékin je m’y retrouve ?????
alors j’oublie tout et je réfléchi seul à partir de ce que je sais de sure.
il y a une opposition judaïsme -christianisme depuis 2000ans
en 1940 le pape devait défendre sa religion contre un ennemi déclaré :le communisme
STALINE ; « le pape combien de division ? »
Hitler n’étant pas spécialement religieux pouvait être considéré comme neutre.
A quel titre le pape devait-il prendre la défense des juifs ????
Ceux -ci ne pouvaient -ils se défendre eux mêmes ?? n’avaient-ils pas des organisations pour les prévenir et organiser leur fuite ? (je n’ai jamais lu de bilan sur ce sujet ?) comment/ pourquoi un pays comme la France incapable de se sauver de l’envahisseur aurait-il pu sauver d’autres peuples ?
Sur ce qui se passe aujourd’hui ,on voit une attaque des organisations juives contre le pape. ça c’est sure.
PI XII n’en aurait -il pas assez fait avec toutes ses divisions blindées !!
Quelle dette avait-il vis à vis des juifs ? Aucune comme aucuns pays d’ailleurs !
A partir du moment ou on se pose en débiteur sans justification ,la dette ne sera jamais apurée ,jamais assez grande !!!
Céder au chantage ne le fait pas cesser !! , la on assiste à un chantage à l’antisémitisme
Puisqu’on y est , il y a aussi un chantage au racisme, comme on ne donne pas nos châteaux, nos BMW ,nos places de directeurs ,nous sommes des racistes et en représaille on nous brule nos voitures !!!
Pauvre France !!-
Ce qui serait intéressant, c’est un avis juridique sur la complicité du Vatican, passé et présent, avec les crimes pédophiles commis par des prêtres, c’est-à-dire leur non dénonciation, non présentation devant la justice, la vraie, pas celle d’un Dieu hypothétique, souvent l’étouffement par la négocitaion et l’ indemnisation des victimes, le transfert des coupables à des postes où ils seront à nouveau exposés à de nouvelles victimes potentielles.
Il semble que notre monde punisse plus sévèrement la protection d’un casseur que celle d’un pédophile, qui pourtant traumatisera sa victime pour la vie entière. A quand le mariage des prêtres ?
Pour mémoire, citons la banque du Vatican, paradis fiscal parmi les meilleurs.
Ai-je oublié de dire que ces gens-là vivent aux crochets de la société, ne produisant rien, ne faisant rien, sinon une vague morale qu’ils transgressent allègrement ?
Sinon, le musée du Vatican, c’est génial.-
Krokodilo, si le mariage était une solution à la pédophilie, ça se saurait
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Effectivement, mais cela aurait un effet psychologique bénéfique sur l’ensemble de la structure, en évitant de regrouper trop de personnalités perturbées. Un pervers se verrait traiter avec moins de mansuétude par son évêque, par exemple.
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Bonsoir ; Kroko
Le musée est génial , oui
Les archives, par contre : pas encore très accessibles...
Quant à la banque, si tu as quelques titres, tu peux y aller, on ne te demandera pas ton certificat de baptème, on n’est pas trop regardant
Bonnes Fêtes de Noël !-
Refuser aux historiens l’accès aux archives est hautement suspect, surtout à l’heure où le monde communiste s’est effondré et ouvre, lui, la plupart de ses documents (Stasi en ex-Alemagne de l’est, Roumanie). Un peu comme les labos qui refusent de rendre public huit études sur les dix effectués sur le Tamiflu... Les mauvais esprits pensent de suite qu’elles sont défavorables !
Mais que peut-on attendre de gens qui se croient au-dessus de la justice des hommes ?
Néanmoins, je dois dire que l’espéranto est une des langues des voeux du pape, et radio-Vatican fait depuis longtemps une émission en espéranto : tout est bon quand il s’agit de prêcher ! Comme quoi rien n’est jamais totalement noir, même au Vatican !
Bonnes fêtes aussi. -
l’accès aux archives sera possible dès 2013, pouquoi le Vatican devrait-il céder aux pressions ?
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Parce qu’ils ont franchi l’avant-dernière étape avant la canonisation d’un pape contesté.
Si l’action discrète du pape a été si soutenue, si efficace pour la protection des persécutés, pourquoi ne pas le faire confirmer par les historiens du monde entier, avant de poursuivre la canonisation ? L’urgence de disposer d’un énième saint dans leur longue panoplie est-elle si grande ?
En refusant ’analyse des historiens, ils se placent clairement sur un autre plan, selon leurs propres critères, l’intérêt supérieur de la chrétienté au long cours, ou de leur emprise sur les esprits, selon les opinions. Seuls des esprits malveillants pourraitn penser qu’ils ont des doutes sur ce que révèleraiten les archives, ou les à-côtés comme les filières catholiques d’évasion de nazis... -
Rough 24 décembre 2009 20:18Article fumeux ! Je n’avais déjà pas une bonne opinion du clergé judiciaire et à lire vos articles je m’en trouve conforté...Porter des robes rouges et noires semble avoir de fâcheuses influences sur le bon sens et la raison...que ce soit chez nos magistrats ou nos curés...
Qu’un des gangs du bien-être spirituel (ils y en a trois principaux) ait décidé faire de Pie XII un saint c’est juste de la tambouille interne...et les hommes de raison ne devraient pas s’en émouvoir...Par contre, comme l’a souligné fort justement Léon (XIII ?) la vérité sur le rôle historique de Pie XII serait autrement plus interessante à connaitre....Que les archives restent fermées est en soi un aveu...Le vieil Adolphe et le bon docteur ne risquent plus de faire un procès à leur compatriote....
Un point que vous passez sous silence, et je suis sûr que c’est délibéré compte tenu de votre culture et de celle de votre fils...c’est qu’il y a une procédure identique en cours pour Jean XXIII et curieusement elle est au point mort depuis des lustres....Alors que ce même Jean XXIII qui était nonce apostolique à Istanbul a mouillé la chasuble, et pas qu’un peu, pour sauver des Juifs....Alors votre argument du silence tactique de Pie XII ça me fait un peu rigoler....Le vieil adage est toujours d’actualité : Y’a ceux qui disent et y’a ceux qui font....Pie XII il a même pas dit...on lui a fait dire que son silence était action ! Alors que Jean XXII lui il a fait ! Et beaucoup !
Curieusement c’est pie XII que popol le 1-ème veut honorer !
Je n’ai pas une haute estime de Duhamel mais pour une fois sa comparaison pape=papon n’est pas si déplacée que vous feignez de le croire !-
Pourquoi vouloir justifier l’injustifiable.
Benoit XVI est seulement influencé par sa période dans les jeunesses hitlériennes, et il renvoie l’ascenseur-
C’est vraiment une tempête dans un verre d’eau !
Pourquoi accorder autant d’importance au processus de béatification de Pie XII par l’église catholique ?
C’est comme si la Corée du Nord ou l’Iran décernait des prix de démocratie !
L’église catholique n’a plus grand chose à voir avec les enseignements du Christ et les doctrines fondamentales bibliques.
Si Jésus-Christ revenait aujourd’hui, elle ne serait à ses yeux qu’une putain se vautrant dans le lit du mensonge et de la luxure.
Apocalypse, chap 17, versets 1 à 6 :
« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.
C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.
Il me transporta en esprit dans un désert.
Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.
Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles.
Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.
Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. »
Il fustigerait « les hauts dirigeants » de l’église catholique tout comme il l’a fait envers « les hauts dirigeants » juifs de l’époque.
Evangile de Matthieu, chap 23, versets 1 à 33 :
« Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit :
Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.
Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas.
Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements ;
ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ;
ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi.
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères.
Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.
Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé.
Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or ?
Si quelqu’un, dites-vous encore, jure par l’autel, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’offrande qui est sur l’autel, il est engagé.
Aveugles ! lequel est le plus grand, l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ?
Celui qui jure par l’autel jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ;
celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l’habite ;
et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.
Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance.
Pharisien aveugle ! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés.
Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes,
et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes.
Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes.
Comblez donc la mesure de vos pères.
Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? »
D’autre part, selon les enseignements et la doctrine biblique, un saint est simplement quelqu’un ayant mis sa foi en Jésus-Christ, donc par définition, un chrétien est saint.
Tous les chrétiens ne reconnaissent pas l’autorité du pape et du vatican (les protestants par exemple).-
Mais seule l’Eglise catholique s’oppose au nouvel ordre mondial. C’est pour occulter les propos de Benoît XVI contre les dangers fr la mondialisation que la polémique, à partir d’une phrase tronquée, sur le préservatif a été orchestrée.
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Sur les protestants, renseignez vous donc. Léon Poliakov, historien français de l’antisémitisme, a toujours été catégorique pour évaluer et condamner la virulence antijuive de Luther, la jauger et la juger — ainsi dans le Mythe aryen : « le Réformateur s’acharne contre les Juifs dans cette langue musclée et puissante dont il avait le secret, avec un débordement torrentiel… que personne d’autre n’a égalé jusqu’à ce jour. » Cette phrase a été publiée en 1971 : ainsi donc, à cette date, pour ce très bon professeur qui n’écrivait pas à la légère, et qui fut un des tout premiers en France à réfléchir et à enseigner sur la situation de la Shoah dans l’histoire de longue durée, même les nazis n’avaient pas « égalé » Luther, du point de vue de la langue et de ses capacités pour ainsi dire “physiques” : « musclée et puissante, avec un débordement torrentiel ». Les nazis ont mis au point et employé un autre « secret », les moyens techniques modernes, industriels, du génocide ; mais eux-mêmes savaient que la langue de Luther « contre les Juifs » n’était pas « égalée » par eux, et ils y eurent recours, ils lui rendaient… hommage. Dans l’Histoire de l’antisémitisme de Léon Poliakov, cette condamnation définitive de Luther est centrale. Elle continue de détonner en France, où les hommes des Lumières puis les intellectuels, pour les besoins de leur longue guerre civile contre le catholicisme, ont adopté un système du préjugé favorable à l’égard du protestantisme, traité comme une espèce de… laïcité ! Ce qui eût beaucoup étonné, surpris et choqué Luther, qui avait tout de Ben Laden et rien d’Emile Combes : un intégriste ultra-réactionnaire, un fondamentaliste fulminant. Léon Poliakov sait de quoi il parle, il a raison : si “le Réformateur” a été le re-formateur de quelque chose, c’est bien du permis de persécuter et de tuer les Juifs ; de l’incitation la plus véhémente à les persécuter, à les piller, à les mettre à mort. Il a mis l’antisémitisme en formules : lorsqu’un Premier ministre d’Israël, Menahem Begin, prononce le 19 juin 1981 un discours officiel sur les origines du crime antisémite allemand, il le fait à partir de citations anti-juives de Luther. Qui va jusqu’à faire de l’antisémitisme un critère et une condition de la foi chrétienne : « Que les Juifs transmettent leur foi à leurs enfants est une insulte à la personne du Christ ». Cette phrase signée Martin Luther mérite d’être mieux connue. Elle figure dans un texte contre la papauté comme institution : sa tolérance envers les Juifs serait une des pires preuves de la trahison fondamentale de Rome — cette doctrine catholique formelle, réitérée, théologique, d’une protection des Juifs comme « parents de Jésus » et « témoins de sa Passion ».
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A Loan,
Vous focalisez sur un point pour en occulter un autre !
Certes, Luther aurait sombré dans l’antisémitisme... Et alors ?
Luther n’était qu’un homme (imparfait), et pas le pape d’une nouvelle église chrétienne (contrairement au pape soi-disant « infaillible » !).
Ses opinions n’engagaient que lui et pas les chrétiens réformés.
Luther avait apparemment certaines lacunes bibliques.
Il est écrit dans le livre de la Genèse, chap 12, versets 2 à 3 :
« Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai grand ton nom, et tu seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. »
Tous les protestants sont-ils antisémites ?
De nombreuses églises protestantes évangéliques sont pro-sionistes.
Mon commentaire était centré sur les déviances et la prostitution de l’église catholique, pas sur le protestantisme. -
Je n’accuse pas les protestants c’est vous qui les placez en contre-exemple
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A Loan,
Je ne plaçais pas les protestants en contre exemple, je voulais simplement préciser que les catholiques ne représentent pas l’ensemble du monde chrétien, et que les décisions vaticanes n’ont de valeurs que pour les catholiques (même pas pour Dieu je pense). -
franchement pour ma part, je trouve aussi scandaleux (et même plus) le fait qu’on puisse béatifier JPII qui, sous des prétextes fanatiquement religieux digne des pires heures obscurantistes du XV eme siècle, a tout fait pour la propagation du sida en Afrique, faisant largement plus de mort que tous les « hitlers » du XX eme siècle réunis.
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Monsieur Bilger, votre anti-catholicisme est pathologique.L’opinion de Serge Klarsfeld, fondateur de l’association « Les fils et filles des déportés juifs de France »,compte t’elle pour rien ? Il déclare
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Ce qui est incontestable en tout cas c’est le soutien d’une grande partie de la hiérarchie catholique, papes compris, à Franco, au maréchal Pétain et dans une moindre mesure à Mussolini qui ont été parmi les dictateurs les plus anti-démocratiques, et anti-droits de l’homme du XXème .
Hitler c’était autre chose : il voulait à terme fonder une nouvelle religion raciste et anti-chrétienne ; ce qui rendait son régime, contrairement aux autres fascismes européens, incompatible avec la puissance spirituelle et temporelle de l’église catholique en Allemagne et dans le monde en particulier dans sa lutte contre le communisme athée. (en cela Pie XII et Jean-Paul 2 se rejoignent)
L’église catholique ne s’est officiellement convertie à la tolérance religieuse qu’au moment du concile Vatican2, lequel a généré le schisme de Monseigneur Lefèvre dont la position intégriste été auparavant largement majoritaire au Vatican.
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« Hitler c’était autre chose : il voulait à terme fonder une nouvelle religion raciste et anti-chrétienne »
Enormité !
Hitler voulait règner sur l’Europe et donc sur le Monde, il n’avait pas plus d’ambition que le Corse Napoléone ; il avait juste mis les moyens de son temps !
Pour le massacre des Juifs il faut dire que cela a toujours accompagné les conflits européns, l’antisémitisme était toujours à fleur de peau ! Les Rois catholiques avaient brulé les Juifs et leurs commerces au XVI siècles...
Il faut arrêter de faire du « Massacre des Juifs » le motif premier de la guerre européenne de 39-45 ; c’est absurde !
Le problème juif est d’abord religieux mais politiquement il remonte à l’Empereur Romain qui avait brulé Jérusalem... La « seconde guerre mondiale » était tellement hors proportion qu’elle avait permis de « casser du Juif » non pas devant l’indifférence des peuples mais plutôt à cause de l’incommensurable déssespoir occasionné...
Pour ce qui est du manquement au devoir, les religieux ( Gandoura, Soutane et calotte) avaient de tout temps et ils ont en ce moment une attitude honteuse et plus que minable ! Ils ne méritent ni les titres ni la considération ! Ils ne dénoncent ni la violence, ni la dilapidation des richesses par les grands malades, ni la disparition des solidarités, ni les honteuses lois qui dégoutent même dans les zoos, ils représentent qui en étant ainsi hypocritement à la charge des peuples mais sans se conformer aux préceptes de Dieu !
La Religion ne sera libre, aimée et respectée que lorsqu’elle se débarrassera de ces bataillons usés par l’oisiveté et la parole inutile !
Mohammed.-
Dans une république laïque bien ordonnancée où la Raison rayonnerait, le pape pourrait béatifier qui il veut, Hitler, Mickey ou Casimir, sans que nul ne se préoccupe de ces simagrées. Mais voilà, c’est Noël et le Vatican étant une entreprise qui veut prospérer, a décidé de faire du buzz à Noël pour relancer ses affaires. Et ça marche ! Un simulacre d’attentat contre Sa Sainteté en plus et hop c’est toutes les télés qui relaient la propagande vaticane. Séguela à côté c’est un amateur.
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Oufti ! Voris fait encore fort ! Un simulacre d’attentat, sûrement encore un coup du Mossad et de la CIA, allez mes amis, à vos plumes ou plutôt à vos claviers mais pas en 50 épisodes de préférence.
J’ai déjà pris mes renseignements et effectivement c’est physiquement impossible qu’une femme d’environ 1,70m et devant peser dans les soixante kilos fasse tomber deux hommes, bon vous allez me dire que le deuxième a 87 ans mais ce n’est pas une excuse, de plus il n’a plus de fracture du col du fémur que de beurre en branche.
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@ l’auteur Philippe Bilger
Parce que vous êtes une personnalité influente (et parce que je considère que c’est à juste titre) je veux espérer que, durant l’année qui vient, vous serez de ceux qui feront avancer l’UNESCO sur un point selon moi extrêmement important, et directement en rapport avec le sujet que vous traitez ici.
Cette année 2010 sera la dernière de la Décennie UNESCO de la Promotion d’une Culture de la Non-violence et de la Paix « au profit des enfants du monde ».
Je rappelle que, durant les neuf années précédentes, et malgré les très nombreuses violences effectivement commises au nom de Dieu, non seulement les institutions religieuses n’ont pas rejeté leur conception violente de Dieu, mais elles ont même refusé de réfléchir à la nécessité de ce rejet. Les animateurs de la belle Décennie ne leur ont pas demandé de le faire.
J’ai alerté sur ce gâchis notamment dans deux textes diffusés par Internet, et qu’on peut considérer comme deux volets d’un même article publiés à deux ans d’intervalle :
« La Décennie »au profit des enfants du monde« va finir en catastrophe » (déc 2007) :
"Irina Bokova voudra-t-elle pacifier les religions ?" (nov 2009) :
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/irina-bokova-voudra-t-elle-64907
Vous y verrez mis en évidence le rôle très négatif de Benoît XVI en la matière. Mais j’insiste sur ce point faible de votre article (très présent d’ailleurs chez de nombreux observateurs) : Jean-Paul II n’avait pas « fait de la morale une politique ». II n’est pas maintenant le bon pape à opposer au méchant Benoît XVI car il partage avec celui-ci la responsabilité de ce qu’il a fait de pire. Ce sont ces deux papes qui ont réanimé, re-justifié, « re-sacralisé » même, en quelque sorte, dans le nouveau catéchisme de l’église catholique, la conception violente, criminogène de Dieu, cultivée depuis toujours dans toutes les religions monothéistes.
Je rappelle par ailleurs que c’est Jean-Paul II qui a décidé, en septembre 2000, de béatifier son lointain prédécesseur Pie IX, celui-là même qui, au 19e siècle, avait égaré l’église catholique dans l’invention de l’infaillibilité papale et de nouveaux dogmes stupides, celui qui condamna la liberté de conscience, l’école laïque, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, celui qui, même, persista dans la justification ecclésiale de l’esclavage. Selon ce pape béatifié par Jean-Paul II l’esclavage pouvait en effet « avoir plusieurs raisons justes » qui "se réfèrent à des théologiens approuvés« , il »n’était pas contraire au droit naturel et divin pour un esclave, qu’il soit vendu, acheté, échangé ou donné« .
Les mauvais papes sanctifient leurs mauvais prédécesseurs en espérant pouvoir être sanctifiés eux-mêmes à l’avenir. Pie XII n’est assurément pas Papon mais Benoît XVI, même s’il est parmi les « théologiens approuvés » est un théologien très dangereux, un de ceux qui s’entêtent à maintenir l’église dans ses pires conceptions obscurantistes. Qui tout particulièrement, en maintenant sa conception violente de Dieu, contribuent à la schizophrénie des croyants de tous les monothéismes et, par suite, au passage à l’acte criminel de certains d’entre eux "pour le bien de l’humanité« .
Il faut insister avec force sur le fait que ce maintien n’est nullement fatal.
Il faut aussi remarquer que bien des adversaires du pape actuel contribuent à le maintenir dans son comportement réactionnaire. Parce que, contre toute évidence et pour des raisons démagogiques, ou/et de basse politique, certains d’entre eux veulent absolument faire passer l’islam pour une religion de tolérance et de paix, une religion qui ne pose pas de problème, ils vont jusqu’à accuser le pape des pires intentions quand il suggère que ce n’est pas vrai. Ainsi de stupides protestations se sont élevées quand Benoît XVI, à juste titre cette fois, fit indirectement et mollement remarquer à Ratisbonne que l’islam est une religion violente.
Pour tout observateur honnête et un peu attentif l’islam est une religion beaucoup plus violente aujourd’hui que le judaïsme ou le christianisme. Mais ceux-ci n’en restent pas moins eux-mêmes, partiellement et indirectement, responsables des violences encore commises au nom de Dieu.
Vous avez raison, Philippe Bilger, »d’oser un peu d’impudence« . Comme nous tous vous avez le droit de vous »immiscer« dans le »formalisme forgé par les siècles" et="et" qui="qui" a="a" conduit="conduit" les="les" religions="religions" tant="tant" avec="avec" agnostiques="agnostiques" croyants="croyants" pacifiques="pacifiques" de="de" toutes="toutes" y="y" compris="compris" ceux="ceux" la="la" plus="plus" violente="violente" nous="nous" devons="devons" tout="tout" faire="faire" pour="pour" amener="amener" raison="raison">
p>La volonté de Benoît XVI de béatifier Pie XII confirme « l’imperméabilité cultivée » du pape actuel aux vrais besoins de l’humanité. S’il va jusqu’au bout de sa démarche en 2010 il enfoncera encore un peu plus son église dans l’impasse de la théologie dogmatisée et de la violence sacralisée. Je souhaite aux catholiques de trouver les pacifiques moyens de l’en empêcher.
Je souhaite, pour vous-même Philippe Bilger comme pour tous les internautes qui se sont exprimés ci-dessus, que 2010 soit l’année du basculement définitif vers une véritable culture de la non-violence et de la paix.
Et je souhaite que les animateurs de la Décennie UNESCO comprennent enfin, avant qu’il ne soit trop tard, le rôle qu’ils ont à jouer auprès des religions pour que cette belle initiative des Prix Nobel reste dans l’Histoire une décennie consacrée VRAIMENT au profit des enfants du monde.
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@ l’auteur,
j’ai essuyé le même feu nourri lorsqu’il y a quelques jours, j’ai publié sur AV un article « osant » critiquer Benoit 16,
voici le lien, au cas ou il vous aurait échappé :
http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/benoit-xvi-la-polemique-67166
depuis j’ai trouvé des preuves supplémentaires, des éléments convaincants qui prouvent bien que Pie 12 n’a pas eu une attitude irréprochable pendant la seconde guerre mondiale.
c’est étonnant, ces commentateurs qui vous reprochent de ne vous en prendre qu’à l’église catholique,
pour eux, il faudrait faire en même temps une critique de toutes les autres religions !
bref,
pour en revenir aux éléments nouveaux, j’ai découvert qu’en 1997, l’évêque de st Denis avait prononcé un discours de repentance, au nom de l’église catholique et en présence de tous les évêques, sur l’attitude de l’église pendant la seconde guerre mondiale.
lorsqu’il y a « discours de repentance », c’est bien la preuve qu’il y avait quelque chose à se reprocher, non ?
je vous invite à découvrir l’article qu’agoravox m’a publié aujourd’hui, (mais ou est donc passé Hitler), vous aurez en fin de l’article des liens qui ne manqueront pas de vous intéresser.
ils expliquent en quoi l’église catholique était impliquée plus ou moins directement à cette époque,
bonne lecture.-
Et c’est reparti comme en 14 ! ...
Benoît XVI, complice de Pie XII - Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli (Rome, 2 mars 1876 - Castel Gandolfo, 9 octobre 1958), élu pape le 2 mars 1939 sous le nom de Pie XII (en latin Pius XII, en italien Pio XII) - dans sa non-dénonciation, quand ce n’est pas de sa sympathie, de A.H ,génocidaire du peuple élu...
Il ne se passera donc pas une année, un mois sans que l’une ou l’autre des élites du parti qui n’existe pas n’intervienne haut et fort pour stigmatiser l’Église Catholique au travers soit de ses Évêques, soit, ici, en cette veille de Noël, de son plus haut représentant, le Pape.Et ça dure depuis près de 70 ans ; sans relâche aucune. Malgré toutes les preuves et dénégations apportées ici et là.
De quoi de mêle le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui ose espérer que l’Église catholique « renoncera » au projet de béatifier Pie XII, cette décision du pape Benoît XVI de proclamer vénérable Pie XII s’inscrivant selon lui « aux antipodes du dialogue judéo-chrétien » ? Qu’en sait-il de ces soit-disant silences ? A-t-il donc tout lu des archives du Vatican pour être aussi affirmatif ? Et son fameux dialogue, il n’est pas un peu à sens unique ?
Le Vatican demande-t-il des comptes à Israël sur les origines juives des felachas, sur la future désignation du dalaï-lama, ou sur la nomination des ayatollah, des imams, ou celles des moines au Japon, sur le refus de Mme Golda Meïr d’une aliya pour les juifs polonais malades et/ou handicapés, en 1958.
Et toujours cette inévitable et nécessaire recours à la Shoah pour faire pleurer le bon peuple...
Qu’en est-il donc de ces 150 000 jeunes juifs qui défilaient en chemises bleu foncé aux cotés des Hitlerjugend , en chemises brunes ?
Pour qu’un Serge Klarsfeld en arrive à remettre quelques pendules à l’heure en avouant : « Tout cela est très difficile à apprécier. N’occultons pas que Pie XII a eu des gestes discrets et efficaces pour aider les juifs. Citons par exemple ce qui s’est passé à Rome. Un millier de juifs ont été arrêtés lors d’une rafle-surprise. Pie XII n’a pas protesté à voix haute, mais il a demandé aux établissements religieux d’ouvrir leurs portes. Résultat : des milliers de juifs ont pu être sauvés. Alors que si Pie XII avait élevé la voix, quelles auraient été les conséquences ? Est-ce que cela aurait changé les choses pour les juifs ? », il semble bien que Benoit XVI n’ait absolument rien à se reprocher en quoi que ce soit.
Mais pour ceux que la personnalité de Pie XII inquiète, une référence essentielle se trouve ici :
sur ce site, Pie XII,
Une autre également, celle-ci, très documentée, où sont répertoriés un nombre impressionnant d’écrits d’origines diverses. ( Ceux du rabin David Dalin, entre autres.)- le livre de Jean Sévilla, « Historiquement correct. »
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En résumé, « un Etat représentant une dizaine de millions de personnes, demande à une institution internationale rassemblant plus d’un milliard de personnes, de se soumettre à ses directives en s’ingérant de manière obscène dans des affaires qui ne le regardent pas. »
===
Pour terminer sur un brin d’humour, pour ne pas vomir en écoutant le sieur Duhamel se gargarisant dans la soupe du politiquement correct, des paroles merveilleuses du non-moins merveilleux dialoguiste Michel Audiard :
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Paper : verbe du 1er groupe.
Je pape
Nous papon(s)-
Bravo pour votre lucidité, même tardive ! (Et pour cet acte de « repentance ») !
La peur du communisme, et de ses valeurs de partage, a eu raison de la voix évangélique de l’Evêque de Rome, qui préférait encore Hitler !...
Ne sont-ils pas légion, les Pie XII d’aujourd’hui, écologistes en tête, dont « le coeur saigne » pour les déshérités, déportés économiques et climatiques, en tout genre... , faisant au besoin de « l’humanitaire », et/ou « du social » dans les départements les plus pauvres, (aux frais des contribuables un petit peu moins pauvres, tout en polissant leur image de bienfaiteur public au passage), et remplissent sans fin le tonneau des Danaïdes, sans jamais oser condamner à voix haute, et s’attaquer à ma racine du mal : le système capitaliste.
Jusqu’à ce que ses crises déjà connues aboutissent, immanquablement, au virage de la population excédée et livrée à elle-même, vers l’extrême-droite, et le fascisme.
(Car « le peuple » lui-aussi s’en prend rarement à ses ennemis véritables, -dont le pouvoir au fond le fascine-, il préfère taper sur les plus faibles que lui.)
Et la boucle est bouclée, « qui a bu, boira », si je puis dire.-
« sur le fond, il est curieux que personne ne soulève que durant cette période l’Europe été (raciste), »
mais le Pape n’est-il pas gardien d’une morale chrétienne tant de fois portée en étendard ?
Où est cette morale qui reste silencieuse lors de terribles attrocités ???
A moins que l’on nous donne à lire les déclarations du Pape pendant la Guerre ???? où sont-elles ?????-
J’avais cru comprendre qu’une filières « d’exfiltration » de quelques « dignitaires » nazis vers l’Amérique du sud, était passée par le Vatican.
Mais doit-on s’étonner de cela quand ce même état recevait sans état d’âme Pinochet.La lutte contre le communisme excuse-t-il toutes les compromissions ?
Si l’enseignement de Jésus est respectable et maginifique, ce qu’en on fait les hommes qui se croient leur digne représentant, m’ont à tout jamais éloigné, d’eux, de leurs pensées, de leurs actes.
Alors, qu’ils cannonisent PIe XII, ou leur âne, on s’en fout, Dieu reconnaitra les siens !-
Encore un anticommuniste primaire qui vire au revisoniste en relativisant au passage les crimes du nazisme et de Franco
Bravo
c’est grace a des gens comme vous qu’ils sont de plus en plus decompléxés
les sources de cet article de wikipedia sont exclusivement ou presque catholiques et donc tres loin de l’objectivité -
Bla Bla sans aucune source a l’appui
Merci au revoir -
et tes chiffres tu les sort d’ou ? de ton chapeau magique ?
pourquoi pas 1 milliard ?
c’est pas toi qui nous sort que l’eglise catholique a bien eu raison de soutenir franco espece d’ordure quand on sait ce qu’il atorturé et massacré ? -
Quand est ce que les gens vont comprendre que WIKIPEDIA N’EST PAS UNE SOURCE CREDIBLE ?
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Des sources institutionelles ou ceux qui travaillent sur ces sources : ex quai d’orsay, ministères, administrations d’etat, echanges diplomatiques etc...
exclusion des temoignages sauf quand ils sont croisés avec d’autres sources ecrites
Wikipedia est un instrument de propagande qui ne fait au mieux que repeter les lieux communs : c’est une encyclopedie-concierge -
Source de cette etude ?
Pour Katyn le debat est encore en cours (du moins aux etats unis) les documents fournis par Gorbatchev etant douteux -
Des étudiants français mettent la fiabilité de Wikipedia à l’épreuvepar La rédaction, ZDNet France. Publié le 11 juillet 2007
L’encyclopédie communautaire en ligne continue à susciter le débat sur la fiabilité de son contenu. Cinq étudiants français du master de journalisme de Sciences-Po (*) ont décortiqué le modèle de Wikipedia, et publient une enquête de 67 pages intitulée « La révolution Wikipedia, les encyclopédies vont-elles mourir ? ».Pour procéder, ils ont notamment modifié plusieurs articles publiés dans l’encyclopédie, en y intégrant des erreurs plus ou moins flagrantes. Objectif avoué : voir combien de temps elles resteraient en ligne avant d’être corrigées. Ils ont ainsi fait de l’écrivain Pierre Assouline, également leur professeur à Science Po, le champion de France 2001 du jeu de paume, ou encore converti Tony Blair au catholicisme. Ces erreurs ou approximations sont restées en ligne plusieurs semaines, ont-ils expliqué au quotidien Libération.
Dans leur conclusion, ils estiment que Wikipedia « doit être un outil parmi d’autres, qui ne doit pas supplanter les autres outils d’accès à la connaissance, mais qu’il est possible de faire un usage intelligent de [cette encyclopédie] », explique au Monde Béatrice Roman-Amat, l’une des étudiantes.
« Il faut toutefois que les personnes sachent que Wikipedia peut se tromper et qu’il est très facile de [lui] faire gober n’importe quoi », poursuit Tassilo Von Droste Zu Hülshoff, son collègue. Ce qui pose en question l’éducation des élèves et des étudiants vis-à-vis des différentes sources, et leur esprit critique, surtout lorsqu’on sait que nombre d’entre eux utilise l’internet et Wikipedia comme source principale, voir unique.
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Vous n’êtes qu’un révisionniste rouge. La question de l’imputabilité du massacre de Katyn ne se pose plus. Histoire. Le Massacre de Katyn . Photos d’Archives. Terra Nova
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A propos des exfiltration de l’eglise
"LE SAUVETAGE-RECYCLAGE DES BOURREAUXDès ce moment et dans la perspective d’un « renversement des alliances » qui s’avéra impossible du point de vue militaire général mais progressa à marches forcées sur le plan politique, Washington et le Vatican avaient commencé le sauvetage-recyclage des bourreaux : le premier, notamment via Taylor et le symbole ecclésiastique du « pactole » américain à Rome depuis 1925, Mgr Spellman, finança en large part cette opération de masse, réalisée pour l’essentiel grâce au maillage ecclésiastique du continent, qui achève de donner sens aux « silences » pacelliens 23.
De la guerre...
Walter Rauff, chef de « la section anticommuniste », fut pendant les négociations de reddition » séparée de l’Armée allemande d’Italie révélées en mars-avril 1945 « le principal interlocuteur » d’Alan Dulles, l’un des deux frères (avec Foster) de la célèbre firme d’avocats d’affaires Dulles, Sullivan and Cromwell, liés à la banque Schroeder, étai d’Hitler, et acteurs depuis 1919 de la liquidation douce de Versailles. Les tractations échouèrent en apparence - la capitulation en Italie ne précéda que de peu (le 2 mai) la générale -, mais sauvèrent « les officiers nazis qui y 0
avaient été mêlés », tel Karl Wolff, « chef de l’état-major personnel de Himmler » et d’un « groupe d’intervention SS » en URSS, « personnellement compromis dans les meurtres de 300 000 personnes », condamné en 1949 à quatre ans d’emprisonnement, dont il ne fit « qu’une semaine ». Ces pourparlers avaient eu pour médiateur le Vatican, où entre 1943 et 1944 Rauff et Hudal créèrent le « réseau d’évasion » des criminels de guerre couvert par les Anglo-Américains (et les Français), opérationnel bien avant mai 1945 24.
Ce que nous savons des rapports entre Hudal et Pie XII infirme la thèse des historiens officiels de la Curie, tel le P. Graham, selon lequel « « Mgr Hudal n’a joué aucun rôle » au sein de la Commission pontificale d’assistance » ; et oriente vers celle de Ladislas Farago, qui affirme que le pape hissa Hudal « au niveau le plus haut de la hiérarchie du Saint-Siège » et en fit le principal adjoint de Montini (futur Paul VI) dans l’« opération d’exfiltration des nazis ». Hudal apparaît dans les recherches des dernières décennies comme le pivot, avec Mgrs Montini, Riberi et Siri, archevêque de Gênes, du dispositif mis en place à Rome et dans toute l’Europe occupée, financé par des trésors nazis et assimilés, « blanchis » et enflés par le marché noir et les fonds alliés. Le 23 août 1944, sous couvert d’« action caritative en faveur des prisonniers de guerre », le Saint-Siège sollicita des autorités alliées l’envoi d’un « représentant » flanqué d’un secrétaire, pour apporter « aux prisonniers catholiques une assistance religieuse normale ». Après l’acquiescement américain, il réclama le 2 décembre pour « le directeur spirituel des Allemands résidant en Italie » - Hudal - le droit de « visiter en Italie les internés civils de langue allemande ». Hudal entama ainsi sa mission dans les Rat Lines (nom de code anglo-saxon des filières d’évasion), avec Rauff et Riberi, également chargé en novembre 1944 « de s’occuper officiellement, au nom du Saint-Père, des Allemands détenus en Italie par les Alliés » : « la commission pontificale d’Assistance » ainsi créée, « instrument efficace de la politique américano-vaticane », soustrairait en masse au châtiment les criminels allemands, croates, hongrois, slovaques, ukrainiens, baltes, français, etc., avec le soutien permanent, entre autres, de Taylor et du RP Carroll, second successeur depuis la fin de 1940 (après Mgr Hurley) de Spellman à Rome.
Travaux allemands, anglo-saxons, courriers du Quai d’Orsay de toute provenance infirment les conclusions de l’équipe d’historiens français auxquels Mgr Decourtray confia l’examen des archives ecclésiastiques pour étudier le rôle de l’Église dans le sauvetage de l’ex-milicien Touvier, exemple-type des criminels de guerre ripolinés en réfugiés accablés par le sort : des prélats français inconscients ou mal informés auraient par charité secouru un bourreau qu’ils avaient pris pour une victime, sans être mandatés ou couverts. Une partie de l’Église française se compromit en réalité comme toutes ses homologues dans une opération romaine. Dès novembre 1944, Tardini, de la Secrétairerie d’Etat, motiva devant le diplomate français, Guérin l’appel de « quatre prêtres américains » à la secrétairerie d’Etat « par l’importance croissante des affaires » communes, les besoins de la correspondance en anglais « en particulier, de l’organisation des secours », qui impliquaient coopération. En février 1945, « les divers organismes », les deux commissions pontificales d’Assistance aux réfugiés et aux rapatriés, furent groupés « en une seule oeuvre, la commission pontificale d’Assistance », financée par « l’UNRRA » - les Etats-Unis - « par l’intermédiaire du Vatican ». Au tournant de 1944, elle fonctionnait à Rome, dans toute l’Italie via « les centres diocésains paroissiens » et à l’étranger, par ses diverses missions, « dont certaines se sont rendues en Allemagne, en Autriche et en Hongrie ». Les « réfugiés politiques » arrivés en Italie « sont dirigés sur le père Faller », résidant Piazza Cairoli, « religieux allemand qui s’occupe d’un centre d’accueil destiné à tous les réfugiés se trouvant en Italie. Ce centre, qui a connu une activité particulière en 1944 et 1945, a reçu indistinctement les réfugiés de toutes nationalités venues d’Europe Centrale et particulièrement d’Allemagne ». Faller « les met en contact avec le père [français] Blondeau », de l’hôpital Fato Bene Fratelli, sur l’île du fleuve Tevere. Blondeau, pivot d’un réseau de « couvents dont le personnel est en partie français », leur « communique l’adresse d’un couvent à Rome susceptible de les héberger ». Faller les adresse aussi à Riberi, via Po, qui « leur délivre une carte donnant accès à un mess pontifical ». « La commission », qui travaillait « en accord avec les autorités italiennes ou alliées et avec l’UNRRA », servit dès 1944 « trois millions de repas » dans le réfectoire pontifical de la Via Po. Blondeau « remet enfin à chacun, suivant sa situation, une somme d’argent » pour l’achat de vêtements et objets de première nécessité. Dernière étape, « certains réfugiés ont obtenu des passeports pour se rendre en Amérique du Sud » : la Croix-Rouge internationale, à la demande des Anglo-Saxons très influents en Suisse, envoya à Hudal, à l’Anima, 1
ces passeports dont le flot gonflerait à partir de mai 1945. D’énormes poissons avaient déjà échappé au filet : Bormann, considéré par Hilberg comme mort en 1945 pendant « la bataille de Berlin », « aurait quitté l’Allemagne dès le 10 mai 1945 par le Tyrol et pour l’Argentine après quelques mois de secret romain sous la sauvegarde de Mgr Hudal », selon Jean-Pierre Blancpain, et de Rauff (Werner Brockdorff) ; le transfert de ce protégé de la Curie eut lieu selon Paul Manning en 1948, et on lui remit une grosse part de « la réserve financière de la Deutsche Bank » 25. "
LE VATICAN, DE L’ANTISÉMITISME DES ANNÉES TRENTE AU SAUVETAGE-RECYCLAGE DES BOURREAUX
Publié dans Golias, n° 47, mai 1996, p. 72-89
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GOLIAS comme référence ! Une secte gauchiste au service du nouvel ordre mondial. Une taupe dans l’Eglise.
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En somme tout le monde avait connaissance de la solution finale pendant les quatre années de guerre et de la tuerie industrielle décidée à Wannsee en janvier 1942 , tout le monde c’est à dire le bon peuple , en particulier la France qu’il s’agit de trainer dans la boue. Tout le monde sauf Churchil , Roosevelt ou De Gaulle !! C’est exactement le roman qu’essaient d’imposer les Lanzman et sa communauté.
Et franchement en quoi la jactance du Duhamel de micro apporte un éclairage ?
Bien entendu l’inévitable Reboul oublie Lénine, Léon Bronstein alias Trotsky , Staline et son procureuer tueur Andrej Vinchivsky.
Heureusement qu’Agoravox est là pour nous faire rire.-
pasou
quel énorme mensonge osez vous proférer !
bien sur l’église catholique, et le pape en premier lieu était tout a fait au courant de ce qui se passait dans les camps, et dans mon article, j’ai proposé plusieurs liens indiscutables.
vous devriez avoir honte. -
Le niveau intellectuel des débats sur AV reste bien inférieur à ce qu’il est sur fb.
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La parole d’un historien :
Jean-Dominique Durand est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Jean Moulin-Lyon III. Il est spécialisé dans l’histoire du catholicisme. Il fait notamment partie de la commission d’historiens sur Pie XII mise en place par le mémorial Yad Vashem de Jérusalem. Il répond à LCI :
« Il est surtout le témoin de la montée du nazisme -il est en poste à Munich lors du putsch d’Hitler en 1923. Les rapports qu’il envoie au Vatican lors de cette période sont très violents contre le nazisme. Lorsqu’il revient à Rome pour être secrétaire d’Etat du Saint-Siège, l’équivalent d’un Premier ministre, il est confronté à l’arrivée des nazis et d’Hitler au pouvoir. [...] En mars 1933, deux mois après la victoire d’Hitler aux élections, il signe un concordat pour protéger l’Eglise catholique, menacée par le nouveau régime. Mais il sait aussi être très ferme. En 1937, il tape du poing sur la table en étant le principal auteur de l’Encyclique Mit brennender Sorge, que l’on peut traduire par »avec une très grande inquiétude". C’est une position forte contre le nazisme. Nous ne sommes alors plus dans la diplomatie. [...] Fin 39-début 40, Pie XII a, de fait, participé indirectement à un complot visant à tuer Hitler. Il a en effet été contacté par la résistance allemande, qui lui demandait de servir de relais avec l’Angleterre en transmettant la question suivante à Londres : quel serait le sort de l’Allemagne si Hitler mourrait ? Mais Churchill n’a pas donné suite. [...]
Ce supposé « silence » est à la fois vrai et pas vrai. Il a bien pris position et s’est exprimé sur le massacre des Juifs, mais de manière peu claire pour le grand public. A Noël 1942, dans un discours relayé par la radio, il utilise le mot italien « stirpe », que l’on peut traduire par la « race », au sens très fort du terme. Cela fait bien sûr référence aux Juifs. Mais comme le fait alors remarquer un diplomate américain, c’est incompréhensible pour les non-initiés. Ce message de Noël, aujourd’hui fortement critiqué, est un message de diplomate. Il a d’ailleurs été très bien compris par les nazis puisque la presse allemande se déchaîne contre le pape. [...] Plutôt que taper du poing sur la table, le pape fait le choix de mobiliser les catholiques pour sauver le maximum de Juifs. Les nonciatures participent au sauvetage, notamment en Grèce ou en Bulgarie, et les congrégations religieuses cachent des réfugiés. Cela a même été le cas de femmes cloîtrées, qui ont accueilli des hommes. Or, vu le fonctionnement de l’Eglise à l’époque, c’est impossible que Pie XII n’ait pas donné son accord. On peut donc bien parler de stratégie diplomatique et souterraine plutôt que celle du choc frontal. A titre de comparaison, début 1943, la Croix-Rouge a également choisi la même option pour continuer à pouvoir intervenir dans les camps de prisonniers.
TF1 News : Au lendemain de la guerre, il n’y a pas de polémique.
J.-D. Durand : Pie XII est même remercié par les Juifs. Fin 1945, il reçoit des rescapés des camps de la mort et prononce un discours important qui renforce son image positive auprès d’eux."
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