à Yaka qui a dit : « Le nucléaire émet des déchets qui restent radioactifs pendant des
milliers d’années, dont le traitement est très couteux. Ce problème ne peut
être mis de côté aussi facilement. De plus, le risque d’une catastrophe
nucléaire n’est jamais nul. »
1a.- tout, sur notre planète, est radioactif depuis l’origine
et toute la planète restera imprégnée de radioactivité jusqu’à la fin de sa vie
(prévue dans quatre ou cinq milliards d’années) ;
1b.- les « déchets radioactifs » retrouvent une
radioactivité du niveau de la radioactivité naturelle au bout de quelques
centaines d’années ;
1c.- le coût du traitement des « déchets nucléaires »
n’empêche pas de fournir l’électricité la moins chère, après celle obtenue par
la combustion du charbon ;
1d.- les réacteurs à neutrons rapides (type SuperPhénix)
sont capables d’utiliser les combustibles nucléaires en laissant une quantité
infime de produits de fission – curieusement, c’est le parti politique Les
Verts qui a exigé, et obtenu au moyen d’un chantage électoral, la destruction
de SuperPhénix en France, heureusement, d’autre pays travaillent sur la
technologie Rnr ;
2a.- il est de la prudence élémentaire de prévoir qu’un
accident grave se produira un jour ou l’autre dans une centrale nucléaire, c’est
ce qui permet d’en diminuer les conséquences au point de les rendre acceptables
– Three Mile Island, en 1979, a apporté la preuve que l’accident le plus grave
possible pouvait être maîtrisé sans dommage pour les travailleurs, les populations
environnantes et l’environnement ;
2b.- chaque année, les applications du nucléaire dans les domaines
de la sécurité et du médical (diagnostic et soins) permettent de sauver plusieurs
millions de vies humaines.