@ Taxtronic
Vos préjugés sont vraiment pitoyables, le fait que des
gens vous « plussent » d’ailleurs, prouve que le niveau n’est pas très
haut ici. Mais je ne suis pas étonné, j’ai l’habitude.
Je vous écris du Brésil, dans l’état de Minas Gerais de la ville de Contagem.
J’adore
me balader et souvent, je me retrouve dans des cartiers moins jolis
(comme Parque São Juão). Je l’ignorais, mes ces quartiers sont
cosidérés par la classe moyenne dans laquelle je vis comme des
« favelas ». Vous croyez quoi ? Tout le monde fait exactement la même
chose que dans les quartiers voisins. Ils boivent une bière glacée sur
une terasse à l’ombre, cinq gars jouent au ballon en cercle dans une
rue, des gosses courent et jouent, il y a des comerces, petits bars,
les typiques « panaderias » brésiliennes, qui ne ressemblent pas
tellement à vos boulangerie mais plutôt à une épicerie. Énormément de
gens travaillent dans les favelas, il y a même des grosses villas
cossues car certains ne veulent pas partir de leur cartier populaire.
Et ne croyez pas que c’est avec le trafic de drogue uniquement que les
gens s’en sortent ! En fait il n’y a pas énormément de différence !
On
évite juste d’y passer la nuit. L’insécurité ici en fait, on ne la sens
pas. On est pas harcelé ni même embêté, malgré le fait qu’il y aie plus
de petits malfrats.
Et si vous parlez des immenses favelas de Rio,
c’est encore pire. Ce sont de genre de petites villes où les gens se
sentent fier d’y appartenir, d’ailleurs en état de pacification des
factions rivales. Il y a des milliers de gens qui travaillent là-bas et
ont une vie normale. Rares sont les maisons qui ne sont pas construites
en « dur », dans ces immenses favelas. Les matériaux sont bon marchés et
la main d’ouevre est parfois payée avec quelques bières et un barbecue.