exact Monica,
toute la pensée de Jung tourne autour du principe de conscience et
chez Jung, la philogenèse est , pour faire court, l’appréhension de la
conscience par l’individu au fur et à mesure qu’à travers les
archétypes , il entre dans la révélation de son être.
or, les archétypes n’ont que faire de structures institutionnalisées pour apparaitre ....ils s’adressent à tout un chacun.
ce que l’auteur semble vouloir montrer par cet article un peu
maladroit, c’est que lorsque un individu utilise une institution
quelconque pour construire sa « personna » (cette sorte de présence
sociale parfois égotique et restrictive) , il a tendance , cet
individu, à substituer au flux normal de la philogénèse une
construction de sa personnalité rigide et non évolutive.
frustration peut-être, mais surtout , comme le dit l’auteur de cet article, « project » ....
parfois et souvent, l’ombre se manifeste violemment chez ce type de
personne avec un refoulement de cette part d’ombre qui agit alors toute
seule dans le recoin obscur de la « pièce intérieure », se parera d’une
sorte d’habit de lumière pour justifier des actes inhumains,
morbides....
pour Jung, la conscience doit passer par la reconnaissance de la
part d’ombre qui amenée dans le champs de la conscience est reconnue et
se mue alors en une force nouvelle.
Durkheim (pas le sociologue mais le psychanaliste jungien) écrit :« L’Ombre est ce qui entrave le chemin ».
L’ombre est l’obstacle, intégrée, elle est participative de l’être et donne un accès à la conscience.
cette remarque, permet de considérer que Jung a mis le doigt sur une
possibilité d’explication et de résolution du conflit entre la
conscience collective et individuelle.
pour en revenir, aux schémas : celui d’un modèle théocratique opposé
au schéma de la démocratie, ceux ci , sont parlant. L’un est évolutif,
l’autre pas.
je pourrai m’étendre sur le sujet avec des exemples oniriques et symboliques mais ce serait trop long ici.
l’article est maladroit certes, en revanche, personnellement, j’ai bien compris ce qu’’il voulait dire.
manifestement, l’auteur, n’a pas été bien compris ici.
la fantastique liberté exprimée dans la pensée de Jung n’est pas
encore bien comprise et les perspective qu’elle ouvre encore
aujourd’hui sont réelles, je pense, au rapport entre la conscience et
la matière.
A l’auteur, bonne continuation et à plus tard peut-être.
note : une fois que l’on a compris un peu Jung, nul besoin, de
s’attacher aux querelles entre athées, agnostiques et religieux qui ,
comme bien souvent, ainsi les extêmes , se rejoignent.