Bonjour pierre
Nous avons eu l’occasion déjà d’échanger que le verbe est constructeur de toute chose mais qu’il n’est pas la vérité.
Egalement ce qui différencie notre réflexion est notre perception du « libre arbitre ».
Si les hommes disposaient de leur destiné il pourrait en être comme tu le souhaites établir un contrat pour les entrants portant acceptation des droits et cultures des pays ou ils se rendent.
Penses-tu qu’en allant chez les papous nous accepterions de nous mettre un os en travers du nez, dans d’autres nous scarifier, ou nous tatouer.
Cependant nous avons fixé une limite à cela en développant la concurrence hégémonique des « ego » atrophiés ou étriqués par leur lieu de naissance.
Je vais en développer l’exemple à partir de la nécessité de se différencier instrumentalement, pour appartenir à ses semblables, sa famille, son clan, son groupe, sa culture.
Chacun d’entre nous porte un signe culturel pour se distinguer des autres, malgré nos signes morphologiques ; pourtant certains de ces signes distinctifs remontent à des pratiques coutumières qui se perdent dans les âges de notre histoire. Néanmoins certaines demeurent vivaces, comme le tatouage, le piercing, la scarification (cicatrices dans les chairs), les mutilations d’organes génitaux, etc. Heureusement le monde occidental et d’autres sont passés à des représentations moins traumatisantes ou plus discrètes et esthétiques, telle le baptême, les boucles d’oreilles, mais elles n’en demeurent pas moins présentes. Et si pour nous reconnaître dans l’autre, il fallait se partager les signes identificatoires, nous ne serions que plaies, nous croulerions sous le poids des fétiches. Il y a donc là, pour tous se reconnaître au travers des symboles une incapacité technique à se les partager, les adopter, qui est forcément source de conflits par la sacralité conférée souvent à leur symbolisme. Malgré cela même à l’autre bout du monde nous rencontrerons quelqu’un qui nous ressemble parce qu’il est de notre espèce ; mais cela c’est l’intelligence qui le saisit, pas les symboles.
L’identité se construit à la naissance durant l’enfance, il n’y a pas d’identité française en soi, il y a seulement un empilement d’événement qui se construisent sur la recherche d’un territoire nourricier et sécurisant sur la base de ce que se transmettent les êtres de ce qu’ils comprennent du monde dans lequel ils vivent en ayant conscience de leurs actions et des possibilité de choix que l’environnement leur offre.
Dans ce cadre la conquête de territoires par les plus forts fut hégémonique d’autres cultures, et a dessiné les partages actuels. Si comme tu le soulignes il y a pour certaines approches divergentes et contraignantes des comportements ritualisés, avec le temps ils se remodèlerons en s’ouvrant aux autres par la circulation des populations, et chacun intégrera ce qu’il pense y trouver réciproquement profitable. Aucun contrat ne peu régler cela de manière définitive. Car celui qui naît ira mélanger son identité à celle des autres et élèvera sa progéniture sur cette base là qui deviendra à son tour son identité.
Pour autant le vivre ensemble posera qu’elle ne soit pas source de conflit destructeur, mais rassembleurs pour comme un met mélanger les parfums et lui donner son caractère, jusqu’au prochain mélange.
Sauf si a nouveau les moyens de circulation des population se réduisent, dans ce cas chacun vivra en harmonie dans sa culture identitaire sur son territoire clos, convaincu de détenir la vérité qui sied au monde.
L’identité est une construction psychique indispensable qui intègre les us et coutumes et le droit positif et les mélanges envers et contre tous, lentement mais sûrement. Ce lieu se trouve en bout du cerveau reptilien (inné) au contact du cortex (cognition). Tous les contrats du monde ne fixeront dans le verbe cela à vitam æternam, le siége ou à lieu la capacité d’adaptation.
Nous pouvons donc comprendre l’hérésie d’une telle volonté. C’est pourtant ce que nous faisons par le verbe, il est fondateur, mais n’est pas la vérité, notre difficulté à comprendre cela est un des fondement de toute nos constructions. Dans la connaissance de l’évanescence du monde nous ne construirions rien.
C’est grâce à cette ignorance pour sortir du cloaque que s’organisent les cultures (tabou et totem), et comme elles façonnent notre psychisme elles sont difficiles à modifier car l’on n’en change pas comme de chemise.
Notre société qui se croit libre s’emprisonne dans la vitesse qu’elle a découverte et dans laquelle elle voudrait que toute chose se passe. Le psychisme ne roule ni en avions ni en voiture, il est lent à construire et à modifier, voire même il offre des blocages s’il croit trop fort par la peur que ce qu’il croit est incontournable.
Ce débat est le débat de la peur, pas celui de l’identité qui est res publica, comme tu l’expliques si bien.
Mais à bien y regarder ce n’est pas l’islam qui change la donne, c’est l’occident en ayant inventé par et pour le commerce la mondialisation des biens de l’argent et des hommes sans ce soucier d’eux, car l’occident ne commerce pas pour eux, mais seulement pour quelque uns.
Dans ce monde matérialiste il manque que de la lumière pour qu’il soit éclairé. Ce sera pour 2100 et plus si nous sommes bons le matérialisme éclairé. Nous en avons les moyens il faut seulement choisir les bonnes personne pour cela. Rien de neuf en ce bas monde.
Cordialement.
Bonjour pierre
Nous avons eu l’occasion déjà d’échanger que le verbe est constructeur de toute chose mais qu’il n’est pas la vérité.
Egalement ce qui différencie notre réflexion est notre perception du « libre arbitre ».
Si les hommes disposaient de leur destiné il pourrait en être comme tu le souhaites établir un contrat pour les entrants portant acceptation des droits et cultures des pays ou ils se rendent.
Penses-tu qu’en allant chez les papous nous accepterions de nous mettre un os en travers du nez, dans d’autres nous scarifier, ou nous tatouer.
Cependant nous avons fixé une limite à cela en développant la concurrence hégémonique des « ego » atrophiés ou étriqués par leur lieu de naissance.
Je vais en développer l’exemple à partir de la nécessité de se différencier instrumentalement, pour appartenir à ses semblables, sa famille, son clan, son groupe, sa culture.
Chacun d’entre nous porte un signe culturel pour se distinguer des autres, malgré nos signes morphologiques ; pourtant certains de ces signes distinctifs remontent à des pratiques coutumières qui se perdent dans les âges de notre histoire. Néanmoins certaines demeurent vivaces, comme le tatouage, le piercing, la scarification (cicatrices dans les chairs), les mutilations d’organes génitaux, etc. Heureusement le monde occidental et d’autres sont passés à des représentations moins traumatisantes ou plus discrètes et esthétiques, telle le baptême, les boucles d’oreilles, mais elles n’en demeurent pas moins présentes. Et si pour nous reconnaître dans l’autre, il fallait se partager les signes identificatoires, nous ne serions que plaies, nous croulerions sous le poids des fétiches. Il y a donc là, pour tous se reconnaître au travers des symboles une incapacité technique à se les partager, les adopter, qui est forcément source de conflits par la sacralité conférée souvent à leur symbolisme. Malgré cela même à l’autre bout du monde nous rencontrerons quelqu’un qui nous ressemble parce qu’il est de notre espèce ; mais cela c’est l’intelligence qui le saisit, pas les symboles.
L’identité se construit à la naissance durant l’enfance, il n’y a pas d’identité française en soi, il y a seulement un empilement d’événement qui se construisent sur la recherche d’un territoire nourricier et sécurisant sur la base de ce que se transmettent les êtres de ce qu’ils comprennent du monde dans lequel ils vivent en ayant conscience de leurs actions et des possibilité de choix que l’environnement leur offre.
Dans ce cadre la conquête de territoires par les plus forts fut hégémonique d’autres cultures, et a dessiné les partages actuels. Si comme tu le soulignes il y a pour certaines approches divergentes et contraignantes des comportements ritualisés, avec le temps ils se remodèlerons en s’ouvrant aux autres par la circulation des populations, et chacun intégrera ce qu’il pense y trouver réciproquement profitable. Aucun contrat ne peu régler cela de manière définitive. Car celui qui naît ira mélanger son identité à celle des autres et élèvera sa progéniture sur cette base là qui deviendra à son tour son identité.
Pour autant le vivre ensemble posera qu’elle ne soit pas source de conflit destructeur, mais rassembleurs pour comme un met mélanger les parfums et lui donner son caractère, jusqu’au prochain mélange.
Sauf si a nouveau les moyens de circulation des population se réduisent, dans ce cas chacun vivra en harmonie dans sa culture identitaire sur son territoire clos, convaincu de détenir la vérité qui sied au monde.
L’identité est une construction psychique indispensable qui intègre les us et coutumes et le droit positif et les mélanges envers et contre tous, lentement mais sûrement. Ce lieu se trouve en bout du cerveau reptilien (inné) au contact du cortex (cognition). Tous les contrats du monde ne fixeront dans le verbe cela à vitam æternam, le siége ou à lieu la capacité d’adaptation.
Nous pouvons donc comprendre l’hérésie d’une telle volonté. C’est pourtant ce que nous faisons par le verbe, il est fondateur, mais n’est pas la vérité, notre difficulté à comprendre cela est un des fondement de toute nos constructions. Dans la connaissance de l’évanescence du monde nous ne construirions rien.
C’est grâce à cette ignorance pour sortir du cloaque que s’organisent les cultures (tabou et totem), et comme elles façonnent notre psychisme elles sont difficiles à modifier car l’on n’en change pas comme de chemise.
Notre société qui se croit libre s’emprisonne dans la vitesse qu’elle a découverte et dans laquelle elle voudrait que toute chose se passe. Le psychisme ne roule ni en avions ni en voiture, il est lent à construire et à modifier, voire même il offre des blocages s’il croit trop fort par la peur que ce qu’il croit est incontournable.
Ce débat est le débat de la peur, pas celui de l’identité qui est res publica, comme tu l’expliques si bien.
Mais à bien y regarder ce n’est pas l’islam qui change la donne, c’est l’occident en ayant inventé par et pour le commerce la mondialisation des biens de l’argent et des hommes sans ce soucier d’eux, car l’occident ne commerce pas pour eux, mais seulement pour quelque uns.
Dans ce monde matérialiste il manque que de la lumière pour qu’il soit éclairé. Ce sera pour 2100 et plus si nous sommes bons le matérialisme éclairé. Nous en avons les moyens il faut seulement choisir les bonnes personne pour cela. Rien de neuf en ce bas monde.
Cordialement.
25/01 01:51 - Pierre de La Coste
@Katia Comprend pas. Pouvez-vous employer correctement la langue française ? (...)
24/01 15:28 - Katia Kovasky
Pierre de la Coste Vouv ne voyez pas plus loin de votre France. Catholique, vous avez le doit (...)
24/01 15:09 - Pierre de La Coste
Rainette, Ah, ce commentaire éclaire mieux votre message précédent... Oui, ce n’est pas (...)
24/01 14:57 - Reinette
bonjour Pierre ;-) je pense que le principe électoral et le suffrage universel doivent leurs (...)
24/01 14:41 - Pierre de La Coste
Reinette, Ce que vous dites dans la première partie de votre commentaire est juste, mais je ne (...)
24/01 14:35 - Pierre de La Coste
@katia Non, je le pense toujours. C’est d’ailleurs une évidence. Ou voyez vous le (...)
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