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Commentaire de ddacoudre

sur Identité nationale : non, la France n'est pas un contrat


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ddacoudre ddacoudre 18 janvier 2010 15:02

suite un philosophe peu connu dont j’avais repris le flambeau défendait l’émancipation des travailleurs Fernand Pelloutier.

cadeau

Ces hommes.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils s’haïssent encore.

Ils se sont tant tués

Qu’ils s’assassinent encore.

Ils se sont tant désirés

Qu’ils se violent encore.

Ils se sont tant aimés

Qu’ils se dévorent encore.

Ces hommes. Ces hommes.

 

Ils ont dû partir de si loin

Pour oublier le souvenir

Du chemin de l’Est africain

Celui terre de noir brûlé

Où sur leur derrière

Ils se sont redressés.

 

Ils se sont blanchis en chemin

D’une peau de parchemin

Que la pluie a tant délavé

Pour miner leur identité

Jusqu’à les essaimer

En tribus dispersées.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils se détestent encore.

Ils se sont tous meurtris

Pour un territoire agrandi

Ils se sont pris la vie

A chaque idéologie

Ils se sont crevés les yeux

Pour des dieux « Mytheux »

Ces hommes. Ces hommes.

 

 

Ils se sont d’âge raffinés

Glorifiés et couronnés

Dans l’art fin de s’entretuer

Pour le miracle des idées

Jusqu’au libérateur

Source de leur malheur.

 

Ils ont abusé des chansons

Pour mourir au son du clairon

Ils ont érigé des tombeaux

En souvenir des plus salauds

Et fait des requiem

Pour que l’on oublie rien.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils s’abominent encore

Ils ont dressé des bûchers

Pour défendre le passé.

Ils ont décapité les idées

Là où elles naissaient.

Ils ont coupé des mains

Pour qu’on leur vole rien.

Ces hommes. Ces hommes.

 

Ils se sont repliés sur eux

Se croyant malheureux

Bardés d’or pour être heureux

Et commander impérieux

Un isoloir d’espoir

En forme de mouroir

 

Ils se sont contés d’onéreux

Monde adipeux merveilleux

Engraissés d’obèses obséquieux

Se « friquant » sans régénérer

La terre où il puisait

Leurs biens irradiés.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils se vomissent encore

Ils se sont « conardifiés »

De concours « conifiants »

Ils se sont estropiés

En s’invalidants non-voyant

Ils se sont brûlés les yeux

Pour du fric miteux

Ces hommes. Ces hommes.

 

S’auront-ils un jour

Tomber amoureux

Plus tôt de leur peau

Que de leurs oripeaux

Cheminer  dévêtus

Comme des singes nus.

 

S’auront-ils un jour

Au de-là de leur yeux

Jaillir de leurs mots

Pour être des êtres

D’un monde nouveau

Conforme à leurs maux.

 

 

Ils ont tant haï la mort

Qu’ils en perdent la vie.

Ils ont tant aimé leur vie

Qu’ils se donnent la mort.

Ils se croient maîtres de céans

Après tant de millions d’ans.

 

Ces Hommes ne doutent pas

Que de leur âme ils ne savent rien.

Ces Hommes ignorent de fait

Que dans l’univers ils ne sont rien.

 


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