à MarcDS qui s’exprime
au nom de « la nécessaire réduction
de la demande énergétique »
Il n’est pas utile de réduire actuellement la demande
énergétique de façon drastique, puisque, outre les énergies dites « renouvelables »
et les fossiles, nous pouvons tirer l’énergie nécessaire à notre civilisation
industrielle de la fission nucléaire.
Si nous parvenons à sortir la fusion nucléaire des
laboratoires pour la hisser à l’échelle industrielle, aucune restriction énergétique
ne sera nécessaire.
Cela dit, la fusion ne pourra peut-être pas être réalisée à
l’échelon industriel et nous arriverons à la fin des fossiles et des fissiles.
C’est à envisager, en effet, car quand on veut donner dans
le catastrophisme, rien n’est inimaginable.
Mais cela ne se produira pas avant plusieurs milliers d’années.
D’ici là, nos générations futures auront eu le temps de
trouver de nouvelles sources d’énergie.
Ce n’est pas faire preuve d’un optimisme délirant que de
faire confiance à nos chères générations futures : l’homme a toujours su s’adapter
aux conditions nouvelles et inventer ce dont il a eu besoin pour augmenter son
bien-être et son confort. Je ne vois rien qui puisse me faire croire que les
générations futures seront moins intelligentes que les générations présentes et
passées.
Et si, malgré tous mes espoirs et mes belles paroles, nous
arrivions à la fin des fossiles et des fissiles, sans rien pour les remplacer ?
Eh bien, il sera toujours temps de revenir à la draisienne,
à la marine à voile et à la traction animale.
Mais, pour les milliers et les milliers d’années à venir, je
tiens à ce que les descendants des arrière-arrière-petits enfants de mes
petits-enfants puissent vivre confortablement et voir s’allonger encore leur
espérance de vie en même temps que s’éloigne l’âge de la vieillesse.
Savez-vous qu’en France, parce que nous y bénéficions d’une
énergie abondante, fiable et peu chère grâce au nucléaire, l’espérance de vie à
la naissance c’est encore accrue de deux mois en 2009 ?
Quant à l’honnêteté intellectuelle, sachez qu’elle commence
par respecter son interlocuteur en répondant sur son sujet et non en choisissant
un échappatoire hors sujet.