bonjour éric
C’est avec l’œuvre de Petty William (1623-1687) que se situe
la transition avec les mercantilistes et les libéraux. Sa théorie de la valeur
corrèle une unité de monnaie avec une journée de travail et une acre de terre
(elle valait en France 52 ares environ). Elle est à l’origine de la théorie de
la « valeur/travail » qui encrera définitivement ce mot comme la clé
objectivée d’une mesure de référence universelle de l’activité productive de la
civilisation industrielle permettant l’intégration d’un individu dans une
société dite de « libre échange ».
1805 apportera la liberté de louer sa force de travail et définira
le salariat, dont l’industrialisation déterminera une classe ouvrière. La détermination
de la valeur travail se modifiera pour s’attacher à une quantité de production
dans un temps, qui n’e s’éloigne donc pas de la notion de Petty et s’adapte à
la production industrielle. La ventilation des capitaux utiles et leurs
utilisations donneront naissance au plan comptable. C’est à partir de lui que
se déterminent l’organisation du travail qui va assurer la rentabilisation de l’unité
de production en vu de dégager les capitaux pour poursuivre la création de la
part qui retournera au particulier qui a entrepris la recherche de son profit
par ce moyen. C’est donc ce processus associé à la production industrielle qui
caractérise le capitalisme, il faut donc qu’il y ait une valeur travail, un
salariat et un outil de ventilation de la relation d’échange par le commerce (le
plan comptable) pour extraire de celui-ci la capitalisation. Fit donc du marché
qui a toujours existé, mais non de la liberté individuelle.
Pour autant si le libéralisme a permis le développement du
capitalisme il n’y est pas attaché. La notion de louage qui donne le salariat
pourrait parfaitement disparaître au bénéfice d’un partenariat et la valeur
travail devenir une valeur de capital individuel, le marché existerait toujours
et la propriété privé aussi.
Ce n’est donc pas un vote qui peut apporter cela.