Merci krolik pour les liens.
Sans interdire toutes recherches sur la fusion froide, le CEA a écarté d’engager des recherches sur la question.
Il existe différents procédés pour la produire.
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/DecouverteFfroide.htm
Nous sommes peut-être victimes de notre passé industriel, de son inertie. Rien n’est simple, les investissements sont colossaux, et je suis très conscient qu’une diversification vers des productions alternatives d’énergie ne pourrait s’opérer que dans le temps.
Vouloir un arrêt du nucléaire immédiatement est irréaliste et stupide. S’obstiner à l’inscrire dans une pérennité à très long terme me paraît aussi stupide quand d’autres découvertes semblent prometteuses et qu’il y a des possibilités de diversification (solaire, biomasse, éolien, ...). En dehors de phénomènes purement physiques, et des incidences sur le vivant, il y a des réalités économiques, et des choix politiques.
Le nucléaire correspond je pense à une étape dans l’histoire, tout comme la houille a pu l’être ... il n’est qu’un moyen parmi d’autres de produire de l’énergie.
La matière n’a pas encore révélé tous ces mystères comme vous le faites remarquer.
Du point de vue de la physique ou de la médecine, le nucléaire est une question scientifique universelle.
Du point de vue politique, la question devient très particulière, en France 80 % de l’électricité consommée provient de cette filière, alors que le nucléaire est une source assez marginale, puisqu’il ne représente que 5,9 % de l’énergie consommée sur l’ensemble de la planète. (chiffres donnés dans cet article du Monde Diplomatique de janvier 2010).
Compte-tenu des risques, des dangers inhérents à la radioactivité (je ne doute pas que beaucoup d’efforts soient faits pour les maîtriser au mieux), espérons que de nouvelles connaissances apporteront des possibilités plus simples, plus faciles à mettre en œuvre, plus propres. La gestion des déchets radioactifs, ce n’est pas un petit problème ...