La vérité sur l’énergie nucléaire
209 réactions à cet article
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Trés bon article. Clair et bien construit.
Par contre... :
« Quand au coût du démantèlement de la centrale et de la gestion des déchets, ils sont déjà compris dans le prix de vente de l’électricité. »
Cela est complètement faux.
Les deux premières centrales nucléaires françaises (M1 et M2 sur le site de Marcoule), sont restées inactives pendant 40 ans sans être démantelées.
Si les budgets de démantellement existaient, je l’aurais su.
Autre « petit » détail, les déchets les plus actifs sont constitués (en faible proportion, mais...) d’éléments issus de mutation qui ont une durée de vie estimée pour l’instant à 300 000 ans.
Et ils sont non recyclables.
Enfin, il serait bon de préciser que notre parc semble sacrément au top, vu les 18 tranches arrêtées sur 58 en décembre...-
@ Plancher des Vaches
Je me permets de préciser :
« Autre »petit" détail, les déchets les plus actifs sont constitués (en faible proportion, mais...) d’éléments issus de mutation qui ont une durée de vie estimée pour l’instant à 300 000 ans.
Et ils sont non recyclables.«Les déchets radioactifs sont un problème pour deux raisons :
* ils produisent une très forte radioactivité
* pendant très longtemps
C’est pour cela que l’on mesure l’importance des déchets par rapport à la durée qu’il est nécessaire d’attendre avant que leur radioactivité diminue jusqu’à la radioactivité de l’uranium naturel (celui qu’on trouve partout : dans les rochers, chariés par centaines de tonnes dans les fleuves, dans les eaux minérales...).
Notons de plus que cette décroissance est exponentielle : doubler le temps d’attente, diminue beaucoup plus que par deux la radioactivitéParmi les déchets, par ordre d’importance :
* le plutonium, déchet pour des millions d’années
* les actinides mineurs, pour des centaines de milliers d’années
* certains »produits de fission« (de mémoire les lanthanides...), pour quelques milliers d’années
* le reste, pour quelques centaines d’annéesQue fait-on aujourd’hui :
* on recycle le plutonium, dans le combustible MOX. On produit de l’énergie à partir du plutonium, et produisant moins de plutonium qu’il y en avait au début du cycle. On s’est donc »débarrassé« de ce problème
* les expériences dans Phénix (à marcoule) ont montré qu’il était possible de recycler les actinides mineurs. Cela était prévu à grande échelle dans Superphénix (que les »écologistes« ont fait fermer).
* les américaine ont montré qu’il était techniquement possible de recycler les produits de fissionSi tout ce cycle est installé, le problème des déchets est pratiquement résolu. L’opposition antinucléaire n’a jusqu’à aujourd’hui réussi qu’à faire avorter le recyclage des déchets, ce qui est grave. Le »problème« d’aujourd’hui est un faux problème créé par les antinucléaires ; c’est paradoxal, c’est surtout honteux de leur part...
»Si les budgets de démantellement existaient, je l’aurais su.«
j’ai souvent entendu parler d’un fond EDF pour le démantèlement des centrales. Un fond que voulait d’ailleurs récupérer Jospin. Je vais essayer de trouver des éléments à ce sujet.
@ l’auteur
concernant la prolifération, c’est-à-dire la possibilité de fabriquer des bombes dans des centrales, il faut prendre en compte plusieurs éléments :
* une bombe à besoin de certains isotopes de plutonium (de mémoire le Pu239 mais je ne suis pas sûr) extrêmement pur pour fonctionner. Ce plutonium »pur« , de »qualité militaire« est produit dans toutes les centrales, MAIS après quelques mois après l’introduction de l’uranium en central, il est pollué par d’autres isotopes du plutonium (le Pu240) qui »empoisonne« neutroniquement le plutonium (il absorbe beaucoup de neutrons) et empêchent l’explosion atomique.
* une fois cela dit, on comprend que pour fabriquer du plutonium militaire en centrale, il faut mettre du combustible, un mois plus tard le retirer (avant qu’il soit »empoisonné« ) et donc arrêter la centrale. Grossièrement : cela se détecte : de nombreux convois vers la centrale, une production d’énergie presque nulle (ca coûte cher 1 GW d’électricité en moins, des millions d’€ par jour). Donc les voisins sauront que vous produisez du plutonium.
* une fois le Pu239 produit, il faut le séparer du reste des éléments. Il faut pour cela des milliers de centrifugeuses qui serviront à le concentrer. Leur mise au point est délicate, cela demande une importante technologie, de nombreux ingénieurs qualifiés, une très grande surface au sol : autremenent dit : tout le monde le saura.Quant aux bombes sales, il faut voler du combustible. Pour cela il faut un énorme camion (le combustible est trop lourd pour être porté à la main), des camions bien sûr plus surveillés que les camions de transport de fonds, et surtout, il faut mettre le combustible dans une bombe : quiconque essaiera risque d’y passer avant d’y arriver : les déchets sont radioactifs. Quand à avoir les machines pour le faire, même remarque qu’avant : tout le monde saura que vous avez un laboratoire de manipulation de combustible »chaud"
Comme vous le dites, le problème de la prolifération nucléaire est surtout un problème pour les services secrets, et de lutte antiterroriste. Le terrorisme nucléaire est difficile, et heureusement, sinon ca serait déjà arrivé.
Pour faire du terrorisme nucléaire, les terroristes auront plus vite fait de voler une source (iode) dans un hôpital...
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Romain Desbois 1er février 2010 19:50"Lorsque ces barres d’uranium enrichi sont rapprochées les unes des autres, elles produisent de la chaleur qui fait tourner des turbines et produisent de l’électricité"
Tiens je croyais que la chaleur servait à faire bouillir de l’eau et que c’est la vapeur d’eau qui faisait tourner les turbines !
Comme du temps de Denis Papin en somme
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Romain Desbois 1er février 2010 19:54@auteur
Mais il suffit d’aller sur le lien wikipédia que vous mettez pour voir que vous vous trompez !!!!
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« Les systèmes de sécurité sont multipliés à tous les niveaux afin de rendre tout accident presque impossible. »
Tout est dans le presque...
« Les déchets les plus actifs sont en fait de l’uranium appauvri qui est coulé dans du verre, scellés dans une cuve d’acier, puis stockés dans des enceintes en béton, eux même installés profond sous terre, [...] »
Pas seulement, l’uranium appauvri a remplacé le tungstène pour percer les blindages. Il n’est donc pas uniquement coulé dans du verre, il est également bombardé sur l’homme.
« Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’y a eu que 40 morts : c’étaient le personnel présent dans la centrale au moment de l’accident, puis les courageux qui se sont sacrifiés pour limiter les dégâts. […] »
Grotesque de naïveté. A voir à ce sujet, le documentaire « la bataille de tchernobyl » disponible notamment sur dailymotion.
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C’est effectivement « presque » impossible.
Si vous aviez participé à une construction de centrale, vous auriez constaté que tous les paramêtrees sont contrôlés 2 à 4 fois.
Et que les circuits de contrôle des contrôleurs sont eux-mêmes contrôlés. (voir : redondance)
Mais cela n’empêche pas de vider un circuit (heureusement peu radioactif) dans un bassin extérieur.
Sauf que le bassin fuyait.
La nappe phréatique sous Gravelines est donc contaminée...
En fait, ce ne sont pas les installations qui manquent de fiabilité. C’est l’ensemble des acteurs et installations périphériques.
Question de coûts... -
bonjour
j’ai moinsé cet article qui est une publicité pour le nucléraire égrainant toutes les stupidités diffusées par le lobby nucléaire !
alors je vais pas tout reprendre car tout est a reprendre ! mais je vais posé une seule question a cet auteur .
combien coute le démantèlement d’une seule centrale et qui paye ?
après réfléchissez au fait que la france par exemple en a une trentaine a démantelé d’ici 2030 .
sur la santé et les déchets c’est trop drôle pas de soucis , ben écoutez vu que ça ne craint rien on fera un centre d’enfouissement a côté de l’école de vos mômes , pas de soucis c’est super propre !
cordialement
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Tout à fait d’accord
Et pour s’en convaincre, un extrait du documentaire : « Nucléaire, rien à signaler » :
http://www.ubest1.com/index.php?option=com_seyret&Itemid=27&task=commentaire&nom_idaka=5604&anarana=video&ecrit=Rikiai&vi=Rikiai_1265496598_video.flv&idaka=&pos= -
@Rik.
Vous nous mettez un lien vers un site contre le nucléaire où en première page on trouve un gros bandeau publicitaire pour le poker et autres pub.
Le forum de ce site semble être écrit par des adolescents.
Comment voulez vous qu’on prenne au sérieux ce genre de site. -
C’est sympa de vouloir vulgariser ce sujet pour le rendre plus accessible à tous, mais la question que l’on peut se poser est : pourquoi l’Etat, promoteur de ces techniques financées par les impôts du peuple n’a-t-il pas commencé par là ?
Certes, tous vos chiffres sont rassurants, mais ils ne comptabilisent pas les dégâts causés partout dans le monde tel au Niger par exemple.
autre erreur, c’est le prix du photovoltaïque, largement surgonflé par la politique « tout les œufs dans le même panier » démocratiquement imposée par nos dominants. A titre indicatif, ce prix est de moitié au states, et même encore inférieur au Tadjikistan.
Posez vous la question de savoir comment sont alimentés les paradis fiscaux et les îles vierges où ne règnent aucune centrale nucléaire, vous comprendrez pourquoi l’on impose cette solution aux français, qui ainsi financent sans le savoir les autres alternatives de par la monde entier.
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@ l’auteur,
Aucune assurance ne veut garantir le risque réel. Posez vous la question pourquoi ? Une seule goutte d’eau froide tombant sur un métal en fusion à 1200 degré augmente de 1200 fois son volume en une seconde. Dans le cas du nucléaire, les volumes d’eau et les températures sont autrement plus hautes, et pourtant en contact direct. Comme ce sont les hommes les principaux dangers, c’est donc l’inattention qui représente le plus grave danger. Ce sont ces concours de circonstances qui ont valu à Tchernobyl de sauter.
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Non, les températures dans un réacteur nucléaire ne sont pas hautement plus hautes que ce que vous annoncez.
L’eau qui rentre dans la cuve est de l’ordre de 286°C pour en ressortir à 323°C après avoir lécher les tubes de combustible où se produit les réactions nucléaires qui produisent de la chaleur.
Le tout se faisant sous pression adéquate (155 bar) afin de ne pas faire bouillir l’eau, ce qui engendrerai des bulles d’air et ne permettrai pas d’évacuer convenablement la chaleur.
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Une seule goutte d’eau froide tombant sur un métal en fusion à 1200 degré augmente de 1200 fois son volume en une seconde.
si l’on imagine que la goutte d’eau est déjà sous forme de vapeur, et que l’on applique la loi des gaz parfaits :
pV=nRT
passer d’une température de 100°C à 1200°C augmente le volume de 12 fois. Si l’on part de l’eau liquide, la dilatation thermique de l’eau entre 0 et 100°C produit une augmentation de volume de 2.6% (négligeable).
Je me demande d’où vous tenez ca ??
@ dede
Dans un réacteur à eau pressurisée (REP), c’est le cas, mais il existe également les réacteurs à eau bouillante (je crois la moitié des réacteurs au monde). Dans ce type de réacteur (qui n’a pas été construit en France), c’est la vapeur créée directement par le combustible nucléaire qui fait tourner les turbines ; en REP, il faut passer par un circuit intermédiaire, que l’on fait bouillir. La deuxième solution a généralement une réputation de sûreté améliorée (plus de barrières de confinement), la deuxième est réputée moins chère car plus simple.
Je crois qu’essayer de déterminer lequel est le meilleur ressemble à une bataille de chiffoniers -
Heu pour clarifier la phrase précédente :
* REP : a généralement une réputation de sûreté améliorée (plus de barrières de confinement), ceux que l’on a construit en France
* REB : réputée moins chère car plus simple. -
En effet les REP sont plus à même d’avoir un degré de sureté supplémentaire car ils possèdent une troisième barrière comparativement aux REB qui sont en effet moins chers.
La différence de sureté sur REB (par rapport à un REP) se retrouve est le système de commande de grappe qui se fait par le dessous, alors que sur le REP il se fait par le dessus, profitant ainsi de la gravité naturelle pour baisser les barres et arrêter le réacteur en cas de problème.
L’autre problème du REB est le fait de générer des bulles d’air, ce qui complique le pilotage de la réactivité.
Pour résumer, les 3 barriéres existantes dans un REP (barriéres entre l’élément radioactif et l’environnement extérieur) sont 1) la gaine qui entoure le combustible, 2) le circuit primaire (la cuve fermée sous 155bar), et 3) le circuit secondaire (enfermée dans une enceinte de confinement (la bâtiment réacteur - doublée suivant les cas).
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Aïe aïe aïe... ’core un qui écrit sans savoir.
En cas de séisme justement majeur, les barres de graphite tombent. Leurs fixations étant justement étudiées pour ça. Et tout s’arrête.
Les domes en béton sont calculés pour résister à l’impact d’un avion de chasse. Celui-ci étant beaucoup plus perforant à cause de sa résistance et de sa vitesse qu’un avion de ligne, même gros porteur, qui s’acraserait comme une bouse de vache.
Pour les déchets, voir ce que j’ai écrit plus haut.
Le coût d’un démantellement est parfaitement connu. C’est le double du prix de la construction pour une centrale courante. -
Ne pas oublier dans le coût faramineux du nucléaire, les sommes rondelettes destinées à acheter les populations qui vivent là où ils souhaitent enterrer leurs déchets (400 000 ans de demi-vie !)
QUESTION : Pourquoi de telles sommes si c’est sans danger ?
SUGGESTION : Pourquoi ne pas les mettre dans les catacombes à Paris puisque c’est sans danger ? (vous économiseriez le creusement !)
REMARQUE : Buvez du champagne pendant qu’il est encore temps. Des enfouissements sont programmés à un jet de pierre des premiers vignobles champenois. La réputation et toute la filière champenoise est condamnée d’avance !La devise du lobby nucléaire est « Après moi le déluge ». en fait ce sera « après moi le désert »...
Ces gens sont totalement irresponsables. Ils sont les jouets périssables d’un système qui les utilisent à leur insu et dont l’unique but est le profit pour le profit (incapables qu’il est d’une plus noble ambition...)
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Depuis le temps que les centrales tournent, a-t-on vu une réduction de la production viticole ?
A-t-on vu des contaminations suite à l’ingestion de vin, même pour le pire des picrates ?C’est un peu réducteur de faire croire ce que vous annoncez !
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Donc pour vous tout est simple, sûr, sous contrôle... Alors pourquoi est-ce si opaque ? Pourquoi depuis des décennies les Français ne sont-ils pas informés correctement sur le nucléaire civil ?
Il y a pas mal d’informations quant on se donne la peine de chercher :
* le site du CEA pour comprendre comment marche la technologie.
* le site de l’autorité de sûreté nucléaire, pour comprendre les incidents, leur classification, un résumé de chacun de leurs interventions (allez directement à la source plutôt que le site de sortir du nucléaire)
* les débats au Parlement ou au Sénat (des pages et des pages d’arguments)
* poser des questions...
Le problème est que le nucléaire est une question technique difficile et qu’il faut un peu se creuser la tête. Ca ne passe vraiment pas bien dans les journaux : les journalistes sont des incultes et ne veulent surtout par risquer de tirer une ride d’efforts à leur clientèle.
Sur vos réponses : un séisme majeur ne peut-il provoquer des fissures et des contaminations ?
Les structures d’un réacteur nucléaire sont dimensionnées (on calcule leur résistance sous sollicitations avec d’énormes coefficients de sécurité) pour résister à des séismes largement supérieurs au plus gros séisme qui se soient produits dans la région où est construit le réacteur. Comme tout peut arriver, trois barrières sont prévues contre la contamination : la gaine du combustible, le circuit primaire (la cuve) et le dôme. C’est de la redondance : que les trois structures défaillent simultanément est très très très improbable. De plus le combustible est isolé par petits morceaux dans leur gaine, la première barrière (ce qui forme le crayon) : il y en a des millions dans un réacteur. La probabilité que toutes les gaines cassent en même temps, malgré les calculs et que les rejets soient importants, deviennent très faible. Tout cela est très réfléchi, avec de très forts coefficients de sécurité. Si vous souhaitez plus de précisions, on peut en discuter, dans les limites de mes connaissances...
L’impact d’un avion de chasse serait supporté, mais à quelle vitesse et quel modèle ?
Le problème est qu’il n’est pas forcément judicieux de fournir ces données, en termes de contre-terrorisme. Qu’est-ce qui empêcherait alors des terroristes de construire un avion encore plus gros que le seuil avoué ?
L’avion de ligne s’écraserait, dites-vous ; pourquoi n’a-t-on jamais vu de simulation ?
Il y a des simulations d’impact d’un avion sur un mur de béton. J’en ai pas sous la main, mais une recherche google doit en montrer quelques-unes. Vous en avez cherché et jamais trouvé ?
Pour les déchets, le problème n’est pas du tout résolu.
regardez plus haut !
Je ne comprends pas très bien votre jeu : tantôt vous semblez critique, tantôt vous accusez les prudents de ne pas savoir.
Concernant le nucléaire, il vaut mieux être toujours critique, en fait. De façon à obliger l’industrie à toujours faire mieux et plus sûr, et de ne pas se contenter de faire du low-cost. Cela dit, comme dit ci-dessus, le niveau de culture technique sur le sujet de la part d’intervenants très critiques est parfois vraiment bas. ce qui invalide par là même ces critiques...
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Les centrales tournent depuis 30 ans et les déchets vont vivre 400 000 ans !
Il faut comparer ce qui est comparable (même en science !)
On a aucune expérience fiable sur les contaminations qui vont se propager sur de telles durées.Bonne chance pour les 399 970ans qui restent !
(pour une demi-vie, soit la perte de la moitié seulement de la radioactivité...) -
@philippe Renève
Les déchets sont suivis et contrôlés en permanence par l’Andra (voir lien dans l’article).
Ces déchets sont dans des couches argileuses très profondes, sous les nappes phréatiques, là où l’eau ne peut s’infiltrer, donc il n’y a aucun danger de contamination pour les humains.
Pour terminer, ces déchets ne sont pas abandonnés, et c’est presque certain que d’ici quelques années on trouvera le moyen soit de les réutiliser comme source d’énergie, soit de les rendre inertes.
Cordialement. -
Il n’y a pas eu explosion. L’auteur est assez approximatif sur ce sujet.
Le réacteur à fondu, et a provoqué un incendie, ce qui a également fissuré les parois de la centrale.(en très résumé, voir l’article de wikipedia sur le sujet pour une analyse plus précise de l’accident).
Il n’y a jamais eu d’explosion nucléaire de type « bombe A »à Tchernobyl lors de l’accident.
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A mon avis, vous faites une grosse erreur sur la notion de réserves d’uranium. Voir cet article : L’hypocrisie nucléaire française.
Vous faites le même genre d’erreur que ceux qui parlent de 50 ans de réserves de pétrole :
1/ Il ne faut pas assimiler réserves et capacité de production. Ce qui compte, ce sont les capacités de production. Elles ne dépendent pas uniquement des investissements. Elles dépendent aussi de la géologie, de la géographie, des rapports de forces politiques, économiques voir militaires ...
2/ Il faut ramener les capacités de production aux besoins du marché mondial. Le nucléaire ne représente que 5% de la production mondiale actuelle d’énergie.
Le nucléaire est un marché de niche dans lequel la France a une position ultra-favorable. Cette position pourrait se dégrader nettement si des concurrents venaient à pointer leur nez un peu partout. La France (et surtout ses élites nucléaires) n’a aucun intérêt a une généralisation de l’utilisation du nucléaire civil partout dans le monde. Vous pouvez juger de sa politique extérieure sous cet angle ...
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Disons que le coût du combustible est très faible comparé au coût d’investissement. Je n’ai pas de chiffre précis en tête, mais mettons 5% au maximum. Un doublement du prix du combustible augmenterait de 5% le prix de l’électricité. Ca laisse de la réserve pour augmenter la capacité de production...
Qu’en serait-il du doublement du prix du pétrole ?
On a consommé la moitié des réserves d’uranium conventionnelles. Il en reste des tas non conventionnelles (phosphates, entre autres) : de mémoire plusieurs facteurs. Après il reste des milliards de tonnes dans les océans ; le rhône en charrie des centaines de tonnes chaque année :
si cela coûte 5 fois plus cher d’extraire l’uranium du rhône, ca ne sera « que » 20% d’augmentation du prix : qu’en serait-il de notre civilisation d’une multiplication par 5 du prix à la pompe du pétrole ?
Après les surgénérateurs peuvent exploiter l’uranium 238, 99.5% de l’uranium sur terre, et que l’on n’utilise pas aujourd’hui dans les réacteurs. Ca laisse aussi de la marge. Le Japon « vend » son surgénérateur comme un réacteur de coût identique à un réacteur de génération actuelle. En france, nos stocks d’uranium 238 permettraient de multplier par plus de 70% la quantité d’électricité nucléaire produit jusqu’à aujourd’hui dans notre pays...
Le thorium, à peu près aussi abondant que l’uranium, n’est pas encore utilisé ; l’Inde base sa stratégie énergétique sur cet élément.
Ca laisse quand même pas mal de marge.
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Et voilà ... il suffit de payer plus et hop, on a de l’énergie comme par magie ...
Il n’y a rien à faire, cet argument idiot fini toujours par ressortir ...Oui il y plein d’uranium dans l’océan .... et de l’or aussi, il y en a peut-être même sur la Lune ... mais tout ça ne sert à rien si le rendement énergétique est négatif, c’est à dire, s’il faut plus d’énergie pour récolter cet uranium qu’il n’en rapporte en combustion dans une centrale.
Je parle d’énergie, pas d’argent ...
L’argent ne règle pas tous les problèmes, contrairement à ce que pensent les économistes de la Terre plate.
Quand aux autres technologies ... surgénérateurs, thorium, fusion ... il reste à faire la preuve de leur faisabilité à grande échelle ... pour l’instant c’est de la science-fiction.
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Je parle d’énergie, pas d’argent ...
Et vous avez bien raison. Bonne question.
Cependant tous les prophètes du « renouvelable » ne parlent que rarement de rendement énergétique : reste à prouver que le photovoltaïque, le solaire thermique, le géothermique, le marémoteur sont également des sources d’énergie. Voire qu’elles sont renouvelables (le géothermique et le marémoteur ne le sont pas, à l’évidence).
Tout disponible pour en discuter...
Quand aux autres technologies ... surgénérateurs, thorium, fusion ... il reste à faire la preuve de leur faisabilité à grande échelle ... pour l’instant c’est de la science-fiction.
surgénérateurs, je crois que la preuve est faite, par de nombreux pays du monde : ca a marché en france, aux usa, au japon, en inde. En france dans un réacteur de taille industrielle (ne me dites pas qu’il n’a pas fonctionné : il a passé la moitié de son temps en « pannes administratives » en attente de décisions politiques)
thorium : l’inde s’y met à fond : elle nous doublera.
les candu canadiens fonctionnent « presque » à l’uranium naturel (pas besoin d’enrichissement)Plein de signaux positifs, non ?
Le problème de la preuve est qu’elle nécessite des discussions techniques et des investissements plus que technicolore sur le « vert » de la chose. Et surtout d’y mettre un peu de bonne volonté, ce que la virulence de vos réactions semblent démentir : vous ne voulez pas y croire, si l’on vous écoute, rien ne sert d’essayer.
Enfin, si vous préférez mettre des milliards dans des moulins à vent qui serviront juste à économiser quelques tonnes de gaz ou de charbon... -
@Eloi, merci pour votre information
je rajouterais que l’électronucléaire est tout jeune puisque c’était en 1956 que pour la première fois une centrale nucléaire a produit de l’électricité...en Urss.
L’électronucléaire a donc 65 ans, cette technologie évoluera énormément dans les années à venir. Les centrales seront plus sûres, auront un bien meilleur rendement, et les surgénérateurs beaucoup plus efficaces.
Je me demande à quoi veulent arriver les écolos, alors qu’il y a 34 centrales en construction dans le monde et 400 en projet. -
Je me demande à quoi veulent arriver les écolos
ah mon avis, c’est qu’il y a une grande partie d’entre eux ne supportent tout simplement pas, plus que le nucléaire, l’Homme, tout simplement. On ferait des centrales solaire, qu’ils trouveraient le moyen de pleurer que ca permettrait à un peu plus d’hommes de vivre...
Ce genre de types qui, entre sauver un panda et sauver un homme, sauveraient le panda, et avec un immense sourire !
Bonne soirée à vous !
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Plein de signaux positifs, non ?
Le problème de la preuve est qu’elle nécessite des discussions techniques et des investissements plus que technicolore sur le « vert » de la chose. Et surtout d’y mettre un peu de bonne volonté, ce que la virulence de vos réactions semblent démentir : vous ne voulez pas y croire, si l’on vous écoute, rien ne sert d’essayer.
Ben non, il se trouve que l’idée de signer encore et encore des chèques en blanc à l’industrie nucléaire ... évidement aux dépends d’autres pans de la recherche ... ne me parait pas une bonne idée. Que le lobby nous parle des problèmes d’approvisionnements en combustible, de concurrence nucléaire et de pollution et arrête d’agiter les épouvantails de la prolifération et du terrorisme nucléaire, et on pourra alors sérieusement discuter de la place que peut prendre le nucléaire dans la définition de la stratégie énergétique de la France.
Des promesses et des fantasmes sur les fantastiques progrès du nucléaire ... on peut avoir envie d’y croire mais c’est donner encore plus de pouvoir à un lobby qui semble ne plus s’intéresser qu’au maintien de son pouvoir. Parfois l’industrie nucléaire donne l’impression de promettre qu’elle est à la veille de la découverte du mouvement perpétuel ... l’énergie « gratuite et illimitée », un vieux fantasme de l’humanité ...
Maintenant, vos arguments sur la rentabilité énergétique des renouvelables sont recevables. Bien-sûr, il ne faut pas imaginer que les renouvelables vont pouvoir se substituer aux fossiles et au nucléaire ... c’est absurde.
Mais je ne crois pas non plus que le nucléaire soit la solution au problème de pénurie énergétique global qui apparait avec Peak Oil. La France refusera tout simplement de partager le nucléaire civil avec les nouveaux arrivants ... parce que le gâteau nucléaire n’est pas assez grand pour tout le monde.
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@Dominique LW.
Personne n’a dit que le nucléaire était la solution parfaite et définitive.
L’électro nucléaire est la solution idéale pour aujourd’hui et pour les décennies à venir parce que c’est le seul moyen pour alimenter en électricité des villes de plusieurs millions d’habitants.
Je suis entièrement d’accord avec vous que la recherche doit continuer afin de trouver d’autres formes d’énergies totalement sûres et assez puissantes, mais pour l’instant il n’y a rien.
Alors qu’est ce qu’il vaut mieux : abandonner le nucléaire, ce qui nous amènera à une terrible crise économique et sociale. Ne serait ce pas mieux de chercher à améliorer la sécurité à tout les niveaux de la filière : extraction, transport, centrale, déchets, démantèlement.
Tout en continuant la recherche dans d’autres domaines bien entendu. -
Ben non, il se trouve que l’idée de signer encore et encore des chèques en blanc à l’industrie nucléaire ... évidement aux dépends d’autres pans de la recherche ... ne me parait pas une bonne idée.
Bah écoutez, plusieurs choses :
* vous parlez de chèques en blanc : c’est ridicule, ce sont des chèques pour un objectif prouvé. On sait qu’il est possible, scientifiquement et technologiquement, de faire de la surgénération et du recyclage. Nous avions en France, superphénix et la Hague pour le faire. On a fermé superphénix pour des raisons politiques. On a retiré arbitrairement un maillon de la chaine. Je vous le répète : ce n’est pas de la recherche, c’est revenir à la situation de début 90.
* pourquoi faut-il encore payer ? edf s’était engagé dans le consortium avec les allemands et les italiens a fournir de l’électricité par superphénix. On a fermé superphénix (pour des raisons politiques et non techniques) avant qu’il ait produit toute l’énergie qu’il était sensé produire. Ce n’est pas un chèque en blanc, c’est payer la décision arbitraire qui a consisté à sacrifier un investissement passé. Cet argent jeté par la fenêtre vous énerve ? le coupable n’est pas l’industrie nucléaire, mais jospin et voynet. Leur décision a coûté plusieurs milliards d’euros, et 20 ans de retard technologique. Il ne faut pas vous tromper de coupable.
* vous parlez de chèque en blanc ? Ces milliards dont on abreuve poweo et direct energy pour faire des moulins à vents sont exactement des chèques en blanc.
Que le lobby nous parle des problèmes d’approvisionnements en combustible, de concurrence nucléaire et de pollution et arrête d’agiter les épouvantails de la prolifération et du terrorisme nucléaire, et on pourra alors sérieusement discuter de la place que peut prendre le nucléaire dans la définition de la stratégie énergétique de la France.
Que le débat devienne plus sain, est exactement ce que je souhaite ! Et honnêtement, les plus mauvais à ce jeu : mauvaise foi, attaques systématique, propagandes, ce n’est pas l’industrie, c’est les hystériques de « sortir du nucléaire ». Essayez de discuter rationnellement avec eux, vous verrez...
Des promesses et des fantasmes sur les fantastiques progrès du nucléaire ... on peut avoir envie d’y croire mais c’est donner encore plus de pouvoir à un lobby qui semble ne plus s’intéresser qu’au maintien de son pouvoir. Parfois l’industrie nucléaire donne l’impression de promettre qu’elle est à la veille de la découverte du mouvement perpétuel ... l’énergie « gratuite et illimitée », un vieux fantasme de l’humanité ...
Bah dites donc, une énergie pour quelques milliers d’années en france (et sur le territoire), on avait ca il y a vingt ans. Ca, se sont les faits. Elle n’est pas gratuite ni illimitée, mais elle n’est pas beaucoup plus chère que l’énergie nucléaire actuelle (et comparez les tarifs edf et ceux de nos voisins européens, on a un peu de marge), et quelques milliers d’années, bon, c’est pas si mal. D’ailleurs les japonais annoncent aujourd’hui un surgénérateur à isocoût avec un réacteur actuel.
Maintenant, vos arguments sur la rentabilité énergétique des renouvelables sont recevables. Bien-sûr, il ne faut pas imaginer que les renouvelables vont pouvoir se substituer aux fossiles et au nucléaire ... c’est absurde.
Et de même imaginer 100% de nucléaire est absurde. On est au d’accord que chaque voie est à poursuivre.
Mais je ne crois pas non plus que le nucléaire soit la solution au problème de pénurie énergétique global qui apparait avec Peak Oil. La France refusera tout simplement de partager le nucléaire civil avec les nouveaux arrivants ... parce que le gâteau nucléaire n’est pas assez grand pour tout le monde.
Bah écoutez, le pétrole/charbon/gaz représente 80% de la consommation énergétique mondiale. Ca fait un sacré gâteau.... Et si la france ne veut pas partager... Bah elle se fera doubler par l’Inde et la Chine, qui sont loin d’être des branquignoles. Les indiens ont un immense programme, depuis plusieurs décennies, pour être, à terme, leader dans la surgénération (thorium). Les sud-africain eux, ont fait cause nationale d’un réacteur à haute température à gaz. Ils vont peut-être se planter, mais pour l’instant, on se fait grignoter par les flancs, non ?
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Eh oui Eloi, à cause de ces écolos qui bloquent tout. Je me demande vraiment qui sont des gens là et qu’est ce qu’ils cherchent ? Qu’est ce qu’ils veulent ?
Quand je vois qu’en Corse ils refusent l’énergie nucléaire et qu’ils sont en train de construire un barrage qui va détruire la magnifique rivière Rizzanèse, ça me fait mal au coeur.
Quand on voit que nos dirigeants se sont couchés devant ces soi disant écolos pour faire arrêter SuperPhénix, technologie à l’avant garde dans le monde, ça me fait mal au coeur.
Quand je vois qu’en Inde, en Chine, en Afrique du Sud, ils développent à fond cette énergie, je commence à me faire du souci pour la France. -
Evrard, le plus gros défaut de l’énergie nucléaire, à mon sens, est la difficulté technique du sujet. En discuter prend des pages et des pages, alors que les slogans antinucléaire sont rapides et péremptoires.
Et c’est tellement incompréhensible quand on considère que pétrole/gaz/charbon couvrent près de 80% de nos dépenses énergétiques. C’est 80% de marché que se partageront nucléaire et énergies alternatives. C’est inquiétant je trouve, de voir les promoteurs de ces dernières passer plus de temps à « casser du nucléaire » qu’à promouvoir et démontrer la viabilité de leurs idées...
Pour superphénix, la ficelle est vraiment grosse : l’industrie a un déchet et des ressources limitées, développe le réacteur qui permet de recycler les déchets et produire deux ordres de grandeur de plus de ressources, les antinuc’ le font fermer, et, vingt ans après, clament qu’il n’existe pas de solution. Tout cela est du mensonge, c’est profiter de la courte mémoire des citoyens, ce n’est pas honnête.
C’est incompréhensible : comment un écologiste peut-il se réjouir d’avoir fait fermer la seule centrale qui pouvait recycler les déchets nucléaires ?
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@Oui Eloi, l’attitude de ces antinucléaires m’inquiète beaucoup. A quoi ils veulent arriver ? Est ce qu’ils sont conscients de ce qu’ils font ? Est ce qu’ils seront de plus en plus influents auprès des gouvernements futurs ?
Quand je vois les réactions de certains ici et dans la vie courante, je suis vraiment inquiet pour le futur énergétique et donc économique de la France. -
Vous répétez que Superphénix n’a été arrêté que pour des questions administratives. Pour vous certainement, les fuites de sodium, c’était certainement dû à des saboteurs écologistes qui franchisaient les murs d’enceinte la nuit......
Ah non, superphénix n’a pas été arrêté que pour des raisons admninistratives. Il y a eu effectivement eu des pannes :
* la fuite la plus importante (et qui a justifié l’essentiel du temps de réparation de la centrale) s’est passée dans la cuve du barrillet, c’est-à-dire sur la zone tampon de transfert du combustible (avant le cuve). Il ne faut pas imaginer une fuite sous forme de geyser, c’était un faible goutte à goutte. Il s’est produit sur une cuve d’un matériau nouveau, qui n’était pas celui de la cuve principale du réacteur, ni de tous les autres réacteurs à sodium (phénix et rapsodie, en france). ce matériau avait été plus ou moins imposé par les allemands, mais remonter la véritable responsabilité est à mon avis difficile ! Quoi qu’il en soit, une telle fuite ne s’est jamais produite sur la cuve principale et les autres réacteurs, et pendant des décennies cumulées d’utilisation.
* la chute de toit était due à une trop grande accumulation de neige (précipitations hors-normes) sur un bâtiment non-nucléaire. Sur les bâtiments nucléaire, il n’y a pas eu de problème : les coefficients de sécurité étaient beaucoup, beaucoup plus élevés.Il n’y a pas eu le moindre accident d’ordre nucléaire sur superphénix !
Ce qu’il faut retenir c’est que superphénix a passé 53 mois de fonctionnement, 25 mois en réparations et 54 mois en attente des autorisations ; il était prévu pour 30 ou 40 ans, il n’a été en place qu’une dizaine d’années. Il a passé plus de temps « le moteur éteint », ou en démentèlement, qu’en fonctionnement. C’est très regrettable, d’autant plus que la période initiale, justement, est celle où la majeure partie des problèmes, pour un prototype, se montrent. On peut supposer, et je ne pense pas que ce soit absurde, que les 20 ou 30 ans de fonctionnement suivants se seraient déroulés correctement.
Pourquoi aucun pays n’exploite un Superphénix bis, alors que Super Phénix résoud tous les problèmes sur l’approvisionnement d’uranium
Vous faites erreur. Le japon devrait voir MONJU démarrer prochainement. Il a été arrêté pour une fuite, également, mais attend depuis 10 ans son redémarrage (raisons administratives, aussi). Il devrait pouvoir être redémarré cette année. Ils étudient depuis 10 ans un réacteur de taille industrielle : le JSFR et sont sacrément en avance, du point de vue sûreté et économique.
La chine devrait démarrer sous peu son CEFR (un petit réacteur de la taille de Rapsodie). L’inde a un petit réacteur en fonctionnement depuis un certain temps (sur les plans de Rapsodie) et construit actuellement un réacteur de la taille de Phénix, son ambition : être leader dans les surgénérateurs à sodium.Si Super Phénix ne présente aucun danger, qu’il est sûr de fonctionner à plein régime sans aucune panne, alors tous les politiques français sont des débiles profonds qu’ils faut vite enfermer.
Franchement, ce ne sont pas des débiles profonds juste des politiciens. Jospin a échangé les voix de Voynet contre la fermeture de superphénix ; il a gagné les élections, ont connaît la suite. De la politique pure, une entorse à la démocratie, d’ailleurs. N’oublions pas également le dumping fait par l’OPEP sur le prix du pétrole, qui a handicapé toutes les sources d’énergie alternatives.
C’est mon avis : au niveau stratégique, c’est la pire erreur qu’on ait pu faire en france.Vos remarques prouvent que vous êtes un scientifique (contrairement à moi) mais votre entêtement donne à réfléchir si tous les scientifiques sont aussi obtus.
Je ne suis pas obtu, je suis juste sidéré par la quantité de mensonges ou d’approximations qui se font sur le nucléaire. Avant même de discuter technique, technologie, il faut rappeler, et rabâcher l’histoire, simplement, ou au moins, pour démontrer qu’il existe quand même des raisons. Ce qu’on a fait en france dans le passé, avait des raisons, et était loin d’être stupide. Ce que vingt ans plus tard, la propagande antinuc’ essaie de faire oublier. C’est cela qui est triste...
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Pour aller encore plus loin :
les discussions sur l’arrêt de superphénix ont duré un moment. Pourquoi :
* tant qu’à l’avoir construit et réparé, autant le faire produire du courant. L’arrêt nécessitait quand même de fournir gratuitement de l’électricité à l’allemagne et l’italie, pour compenser la perte d’investissement. Ce qui a été fait.
* il avait été demandé d’étudier une reconversion du coeur pour le rendre « brûleur » de déchets en grandes quantités : tant qu’à avoir un réacteur, autant s’en servir pour recycler les déchets. Les études avaient été faites et terminées. Ca n’a pas été accepté.Cette décision a été ridicule, vraiment, anti-économique, anti-écologique. Une décision né de la rencontre d’une vision politicienne de l’énergie et idéologique de la part de la minorité antinucléaire.
Que nous fassions ou pas du nucléaire dans l’avenir, ce sera à nous en tant que citoyens de le choisir, mais nous devons respecter l’histoire. Il est atterrant de voir le discours antinucléaire d’aujourd’hui profiter de l’ignorance, vingt ans plus tard, des citoyens.
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@Cassino
Avec les UNGG on étai à des taux de combustion de l’ordre de 7000MWj/tonne
Avec les REP actuels on monte on 38 000MWj/tonne
Avec du combustible SPX on serait monté à 120 000MW.j/t
Avec ces taux de combustion on a des produits de fission plus actif, mais ce n’est pas ce qui rend le plutonium plus « actif », le Pu est toujours Pu jusqu’à devenir produit de fission une fois fissionné.
Mais plus un produit de fission est actif, plus il perd rapidement son activité, ça se comprend bien, la radioactivité consttut une perte d’énergie pour le matériau concerné.
De fait avant d’entreprendre sur route le transport des combustibles usés, on va attendre un peu plus longtemps dans une piscine de désactivation à côté du réacteur, et ensuite dans les piscines de stockage de La Hague.
L’activité des déchets haute activité-longue durée de vie est en fait la somme de deux types de produits différents, les produits de fission et les actinides mineurs.
Les actinides mineurs viennent de fission manquées dans les REP. Les actinides mineurs sont beaucoup moins radioactifs, donc ils ont une durée d vie très longue.. durée de vie qui effraie le commun des mortels... Vous pensez : pour X générations, des siècles des siècles.
Ces actinides mineurs sont cassés dans les réacteurs à neutrons rapides. Car un neutron rapide casse a peu près tout.
Donc en brûlant / cassant les déchets à longue durée de vie, on transforme le problème.
- moins de longue durée de vie, mais plus d’activité au début, mais décroissance plus rapide. Dans les 300 ans (10 fois la demi-vie) il n’y a pratiquement plus rien.
@+ -
Vous avez parlé du MOX comme anihileur de la radioactivité du plutonium ; pourtant je viens de lire un article sur des résidus radioactifs de MOX. Qu’en est-il ? Lorsqu’on utilise du MOX (pour produire de la la chaleur vraissemblablement) est-il encore radioactif après ?
Le MOX, c’est du dioxyde d’uranium (UOX) enrichi non seulement en uranium 235 fissile, mais aussi en plutonium, on l’utilise (presque de la même façon). Le fait de l’utiliser n’annihile pas la radioactivité des déchets mais permet, non seulement d’utiliser le « déchet plutonium » (qui devient une ressource ==> recyclage) mais également de produire d’autres types de déchets à la place du plutonium et qui ont un avantage important : leur demi-vie est plus courte que le plutonium.
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Et le site nucléaire de Tricastin, théâtre l’an dernier d’une série d’incidents qui ont ébranlé la confiance des Français, et où les conditions de travail se sont détériorées !
à Pierrelatte dans la Drôme, 12 mai 2009 - les conditions de travail qui se détériorent, des salaires trop bas, une pression croissante, des craintes concernant la sécurité : ces constats émanent de sous-traitants de l’industrie du nucléaire.
Alors que la France avance comme argument pour la sécurité de son parc nucléaire le caractère public de ses centrales, EDF sous-traite 80% de la maintenance de ses 58 réacteurs à des sociétés telles que Vinci, Areva, GDF Suez ou Bouygues.
SOUS-TRAITANCE
« Auparavant, nous travaillions main dans la main avec EDF sur des opérations de maintenance mais, peu à peu, EDF a laissé les sous-traitants prendre le contrôle des opérations », raconte un travailleur, qui a souhaité rester anonyme.
« Maintenant, EDF a perdu sa connaissance », a-t-il ajouté.
Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime que l’insécurité de l’emploi dans les centrales nucléaires a augmenté avec la privatisation et la concurrence.
« Pour moi, la privatisation a commencé lorsque EDF a décidé de sous-traiter », a-t-elle dit.
La sous-traitance a démarré, selon EDF, en même temps que l’industrie nucléaire, il y a une trentaine d’années. « Nous avons la certitude que c’était la solution optimum pour avoir un travail de qualité avec des spécialistes qui interviennent en permanence sur nos installations », déclare Philippe Gaestel, directeur de la stratégie industrielle d’EDF.
Mais Cyril Bouché, salarié, a expliqué qu’EDF ne permettait pas aux sous-traitants de réaliser une maintenance de qualité.
Tchernobyl
3/ Les mesures prises en FranceDes mesures simples de prévention vont être appliquées dans toute l’Europe. A l’exception de la France, qui ne va donner qu’une seule consigne : Ne rien faire.
http://membres.multimania.fr/effetchernobyl/mesuresimmediates.html-
@Reinette,
les incident de Tricastin en 2008... !!
Il y a eu le relachement de 76kg d’uranium naturel dans la Gaffière puis dans le Rhône..
Il faut savoir que le Rhône charrie annuellement et naturellement environ 300 tonnes d’uranium en provenance des Alpes..Et ça personne ne s’en soucie.
Et entre l’uranium naturel des Alpes et celui de Socatri ...aucune différence.. Alors cette affaire a été monté médiatiquement simplement pour amuser le terrain.
Les eaux gazeuses du Massif central contiennnent naturellement des teneurs en Unaturel qui von jusqu’à 100µg/l d’uranium, alors que l’OMS demande à ne pas dépasse 15µg/l.
Alors pourquoi n’interdit-on pas la vente de ces eaux minérales naturelles ?
Parce que l’OMS a pris de tels coefficients de sécurité ue cela ne veut plus rien dire !
Le combustble resté suspendu sur les internes... Quel risque pour les popultions ?
Absolment rien. Même en mettgant les choses au pire : le combustible tombe, se casse, les pstilles sont éparpillées dans le racteur, les décgaments gazex dans le batiment réacteur... Il y a des filtres absolus, à iode, à sable... Aucn sortie sur l’extérieur.
C’était simplement un emmerde de maintenance comme il y en a tous les jous dans des usines classées « seveso »..
@+ -
Terran 1er février 2010 11:59« »« »27 Janvier 2010, Livermoore, les scientifiques du NIF (National Ignition Center) n’ont jamais été aussi proche de la fusion contrôlée. Une nouvelle limite vient d’être franchie.
Pendant 30 milliardièmes de seconde, le laser a, à deux reprises, dépassé le mégajoule.
La fusion deuterium-tritium n’a jamais été aussi proche. Un bon 30 fois plus puissant que les expériences passées. Une énergie délivrée équivalente à 500 fois celle que consomme les états-unis à tout moment.« »« »Ce serait bien qu’on parle de temps en temps de nos évolution.
Enfin, je dis ça je dis rien hein.
Dommage que mon article ne passe pas la barrière de la modération, il comportait au moins une information importante sur la fusion nucléaire.
Le club des modérateurs d’Agoravox aime pas les bonnes nouvelles et les avancées scientifique majeures. Serait t il aux mains des écolos ?
Nous n’en débattrons point dans ces conditions.Evrard, la technologie de le fission appartient déjà au passé.
La Fusion, nous l’aurons avant 50 ans.-
Raison de plus pour faire un moratoire et geler tous les projets de fission !
êtes-vous d’accord pour prendre des déchets sous votre jardin ?
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Terran 1er février 2010 22:10@ kintz
Je suis d’accord avec toi sur le moratoire.
Mais j’aimerais que tu mettes tes neurones en fonction ON et que tu essais de comprendre les enjeux de la FUSION THERMONUCLEAIRE.
Evrard se comporte sur son article comme un vendeur de centrales à fission, j’ai horreur de ça.
Je voudrais que les anti-nucléaires se transforment en anti nucléaires à fission et deviennent des pro-nucléaires à Fusion.
Et qu’on cesse de parler de déchets.
Bien sûr que personne n’en veut dans son jardin !!!
Nous sommes tous d’accord avec ça.Ne soie pas stérile et dépense ton énergie à réfléchir, et aides les Pro-nucléaires Fusion comme je le suit à se faire entendre.
Nous voulons tous vivre dans de bonnes conditions, essai de faire l’effort de comprendre que la Fusion apporte deux ouvertures, non seulement la suppression des déchets mais en plus une forte densification, nous seront capable de mettre beaucoup beaucoup d’énergie dans un tout petit espace, nous rendrons beaucoup d’espace vital à l’environnement.Adopte une démarche constructive et imagines toi un avenir !
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Propagande ? et c’est cet auteur qui vient nous en parler ......on croit rèver....
MENTEUR !!!-
la propagande c’est toujours les autres mais pas les preux chevaliers qui ont tous compris et qui peuvent se dispenser de nuances sans doute ?
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"Certains opposants au nucléaire affirment que cet accident a été la cause de plusieurs centaines de milliers de cancers. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’y a eu que 40 morts : c’étaient le personnel présent dans la centrale au moment de l’accident, puis les courageux qui se sont sacrifiés pour limiter les dégâts. Les habitants les plus proches ont été immédiatement déplacés hors d’atteinte. Il y aurait eu de nombreux cas de cancer de la thyroïde chez les enfants, mais ces cancers sont parfaitement soignés et la région est suivie de très près par les autorités médicales internationales.«
Vous vous contentez des chiffres transmis par les autorités Russes,
Si vous vous sentez concerné par le nucléaire, comment pouvez-vous ignorez, le nombre réel des victimes mais surtout la dette que nous avons tous envers les »liquidateurs« .
Nous devons à leurs sacrifices de pouvoir encore nous poser la question du nucléaire.Mais surtout comment, si vous vous intéressez au nucléaire, ignorer que le »coeur« brule encore et qu’elle descend, que le sarcophage ne sera efficace qu’un temps (la radioactivité reste active 100.000 ans).
Certains ont même parlé d’explosion lorsque la matière en fusion rentrera en contact avec l’eau .... Une explosion qui pourrait être une vraie explosion nucléaire.
Dans ces stigmates seuls sont posés toutes les raisons des antinucléaires et votre »ignorance« ou »mauvaise foi" me fait penser sérieusement de leur côté.
NB : 4 000 le nombre de morts dues aux cancers induits par les radiations, parmi les « liquidateurs »
(selon un rapport de Greenpeace, le nombre de décès potentiels dus aux cancers serait plus proche des 93 000 pour info)
Selon une étude scientifique britannique (indépendante), le nombre de décès liés à Tchernobyl devrait atteindre entre 30 000 et 60 000.-
Romain Desbois 1er février 2010 20:06L’OMS est tenu par un accord signé avec l’AIEA qui l’interdit de publier des données épistémologiques sans l’accord de ce dernier.
Ca n’étonne pas l’auteur ?
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L’accord WHA 12-40 entre l’OMS et l’AIEA du 28 mai 1959 met l’OMS sous le joug de l’’AIEA.
(agence Internationale sur l’Energie Atomique* L’OMS doit déclarer toutes ses intentions d’études à l’AIEA et travailler avec ou céder la place à l’AIEA.
* L’accord précise qu’aucune des deux agences ne doit subir de nuisances de la part de l’autre : Le commerce de l’AIEA ne doit donc pas pâtir de ...
* En 23 ans, aucun programme social et médical digne de ce nom n’a été mis en place dans les zones contaminées de Tchernobyl
* Dans les pays nucléaires, les études épidémiologiques sont monnaies rares.
* Dans des pays comme la France, le blackout est total sur toutes leurs activités nucléaires civiles et militairesLa catastrophe de Tchernobyl et la santé
par Michel FernexCe texte décrit et dénonce une situation et des faits d’une gravité exceptionnelle, dont l’origine est à rechercher dans l’existence d’un accord formel peu connu, conclu entre l’OMS et l’AIEA. Cet accord limite l’OMS dans l’information des populations sur les conséquences d’accidents comme celui de Tchernobyl, s’il n’y a pas l’accord préalable du lobby nucléaire.
[...]
Tant que l’Assemblée Mondiale de la Santé, l’organe décisionnel de l’OMS, n’aura pas amendé, voire dénoncé l’Accord signé en 1959 avec l’Agence pour l’Energie Atomique qui, en ce qui concerne les conséquences médicales des radiations, a fait de l’OMS l’otage des promoteurs du nucléaire, on ne peut espérer voir une aide substantielle atteindre les groupes de recherche qui en ont le plus besoin. -
@Njama.
vous dites « En 23 ans, aucun programme social et médical digne de ce nom n’a été mis en place dans les zones contaminées de Tchernobyl ».
Franchement, êtes vous sérieux quand vous affirmez ce genre de chose ?
La région de Kiev est une des régions qui a été le plus suivie dans le monde après Tchernobyl.
Informez vous sérieusement avant de suivre aveuglement les sites de propagande soi disant écolos. -
@ l’auteur
Ce n’est pas moi qui dit ..., prenez connaissance des documents mis en lien.
L’OMS n’est pas une organisation indépendante. L’accord WHA 12-40 inscrit une subordination de l’OMS à L’AIEA Différentes associations civiles réclament son abrogation .Il ne saurait donc y avoir d’analyses objectives, émanant de l’OMS sur l’impact de la radioactivité sur la santé. En pratique cet accord discrédite l’objectivité scientifique de l’une et l’autre.
Depuis 50 ans, l’OMS censure toute étude sur l’impact de l’industrie nucléaire
http://www.voltairenet.org/article160442.htmlun arrêté du 24 juillet 2003 classait « secret défense » les informations concernant le stockage, la protection, le transport ou encore les exercices de crise relatifs aux matières nucléaires .Prise au nom de la lutte anti-terroriste, cette décision n’empêche pas la Défense de créer des « commissions d’information »..
Le CRIIRAD Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, a été crée en 1986 suite à l’incident de Tchernobyl.
Cette Association loi 1901, demande d’ailleurs l’abrogation de l’accord OMS-AIEA de 1959.
(voir actions en cours sur Wikipédia).
Site Web > http://www.criirad.org/(citation Michel Fernex professeur honoraire de la Faculté de médecine de Bâle, qui a été médecin auprès de l’OMS)
"L’AIEA a été placée au sommet de la hiérarchie de l’ONU. Elle dépend directement des cinq membres permanents du conseil de sécurité qui sont les cinq puissances nucléaires, les P5. Ces cinq puissances défendent un énorme business et bénéficient de l’aide de cette structure qu’ils ont mise en place en 1956. L’AIEA fonctionne ainsi à la tête du plus puissant lobby qui ait jamais existé." -
@Njama.
Est ce que le Criirad est vraiment un organisme sérieux ? Pourquoi ne serait il pas financé par le lobby du pétrole qui ne veulent pas voir l’énergie nucléaire se développer.
Lisez le témoignage de Krolik sur ce débat, hier, il disait :
« Mais rendons hommage à AV, qui a repris cet article dans les »best off« de la semaine, alors que le même jour de la semaine, la Criirad passait son premier article sur AV sur le thème de la ploutocratie du nucléaire qui dicte sa loi. Une histoire complètemen stupide, extrapôlée d’un arrêté ministériel qui permet de mettre des marqueus dans certains produits de consommation.. le premier produit qui vient dans la liste, ce sont les explosifs.. Ah défendons les artificiers qui couhent sur leur matière première, et les terroristes..
Enfin l’article était si craux qu’il n’a pas été repris dans les »best off« . Qu’Olivier Bailly et confrères en soit remercié. »
Et si vous ne faites pas confiance à l’OMS, est ce que vous faites confiance à l’Académie française de Médecine qui a dit textuellement : « les doses de radioactivité autour des centrales nucléaires ne sont pas plus élevées que la radioactivité naturelle de la région ».
Mais vous me direz que l’Académie aussi ment, elle est financée par le « lobby du nucléaire ». S’ils mentent, alors il devrait y avoir de plus en plus de cancer causés par le développement du nucléaire.
Or selon le professeur Tubiana, personalité reconnue dans le monde de la médecine le nombre de cancers en France et en Europe diminue régulièrement depuis les années 1990.
Mais c’est bien connu, tout le monde ment. Ils sont tous vendus au lobby du nucléaire.
Il faut « sortir du nucléaire » et revenir au charbon de bois, aux bicyclettes. -
"les doses de radioactivité autour des centrales nucléaires ne sont pas plus élevées que la radioactivité naturelle de la région« .
Pour la confiance à accorder à l’OMS je n’ai pas d’opinion à transmettre, à chacun de se faire son idée. La mienne est que cette »organisation (non-démocratique)« est douteuse, partiale parce qu’entachée d’un vice de forme constitutif. Elle ne produit que des recommandations, fort heureusement.
Quant à cette affirmation de l’Académie que vous citez, je ne dis pas qu’elle soit fausse. Votre article ainsi que d’autres commentaires mettent bien en évidence que tout est fait dans l’industrie du nucléaire pour confiner les particules radioactives autant qu’il est possible, et je le crois bien volontiers.
Confinement des particules ne signifient pas pour autant confinement des rayonnements, X, .α, β et γ , ce dernier n’étant jamais arrêtés par des épaisseurs de métaux denses, mais seulement atténués.
Vu la concentration de matières radioactives »dans" une centrale nucléaire, ou dans les endroits de stockage, qui dépassent de très loin la concentration naturelle, même du minerai d’uranium ... quels en sont les effets à proximité immédiate ? (je n’en sais rien)
dans, autour , à proximité ... la déclaration de l’Académie est vraisemblablement juste par rapport au critère de distance qu’elle a retenu.La CRIIRAD est indépendante des exploitants du nucléaire, de l’État et de tous partis politiques.
L’attrait pour le nucléaire est très compréhensible, tout le monde le comprend, énormément d’énergie à partir de peu de matière. Ce n’est pas une raison pour l’idéaliser et minimiser les risques très importants sur l’environnement, et sur la santé humaine que peut générer cette activité.
De plus, comme les autres sources de productions d’énergie, le rendement d’une centrale nucléaire n’est pas meilleur, de l’ordre de 30 à 35 %, pas plus.Admettez-vous au moins que cette activité est polluante ? ou croyez-vous naïvement en l’innocuité des déchets radioactifs ?
-
@Ndjama,
Reprenons quelques idées que vous exposez.
L’AIEA réunit des experts de plus de 150 pays, dont la plupart ne sont pas nucléarisés, et certains comme l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique sont devenus anti-nucléaires.
Donc l’indépendance de l’AIEA n’est pas à remettre en cause.
Le Dr Michel Fernex, ah oui.. spécialiste en épidémiologie de maladies tropicales.. Sa connaissance pratique de la radioprotection reste à démontrer. Trouvez moi seulement un toubib ayant été chef de clinique d’un service de médecine nucléaire pendant au moins 5 ans, traitant régulièrement une cohorte de quelques milliers de malades ? Trouvez en un seul ...Il doit bien y en avoir un millier en Europe, le nom d’un seul me suffira...
En fait il y a deux catégories de toubibs, ceux qui connaissent la radioprotection et ceux qui ne la connaissent pas, ces derniers sont dans le domaine à peu près du niveau de MMe Michu, bons propagateurs de la frousse antinucléaire...Le Dr Fernex fait partie de ces derniers.
Et la Criirad, indépendante.. mais cela ne prédit en rien de sa technicité, et de son honneteté. J’explique.
Lors d’une émission de télé sur les déchets nucléaire récemment, on voit un type de la Criirad avec un compteur dans un coin de l’Oural faire une mesure :
- Si l’on va dans un coin contaminé, la première chose c’est de mettre une blouse qui pourra être lavée / jetée. la moindre chose c’est de porter un badge de radioprotection,ce que le gars ne porte pas.Mesurer des becquerels est une chose mais cela a très peu de rapport avec les doses et débits de dose, et cela qui est important.
- le gars ballade son compteur un peu partout, alors que normativement on fait les mesures à 1m du sol autrement on peut dire n’importe quoi.
- le gars fait un prélèvement de terre contaminée, c’est du déchet nucléaire.. Il aurait du faire se prélèvement en présence de l’IRSN Russe..
- Un déchet nucléaire doit être emballé dans un conteneur spécial, ce qui n’est pas le cas.
- L’importation des déchets nucléaire est strictement interdit par la loi, d’ailleurs les écolos ne se privent pas d’attaquer régulièrement AREA lorsqu’il arrive des combustibles usés à la Hague. La Criirad serait-elle plus au-dessus des lois qu’AREVA ?
- Le déchet en question arrive dans le labo de la Criirad. Là aussi l’opérateur n’a toujours pas de vêtement adapté, pas de badge de radioprotection, c’est un joyeux bricoleur.
Il sort le déchet en question, à la main, sans gant .. il cherche vraiment à se faire contaminer, ou il est inconscient, mais en tous les cas pas un professionnel.
Il fait ses mesures, toujours sans adopter aucune pratique du métier.
Et le déchet final, que devient-il ? Est il remis à l’ANDRA comme la loi l’y obliqe ?
On aurait aimé voir cette phase de remise à l’ANDRA, pour un stockage définitif.
Mais en l’absence d’information on peut penser que le déchet en question a terminé dans un fossé...Ou alors la Criirad maintiendrait son propre stockage définitif de déchet nucléaire !!! Il y aurait une installation nucléaire de base -sauvage- qui ne figuerait dans aucun répertoire agréé ?
Définitivement la Criirad ce sont des zozos. Et des exemples comme celui-là on peut en compter à loisir. Mais cela enfume toujours les journalistes qui vendent de la peur aurpès de Mme Michu, bonne cliente.
Des labos indépendants du CEA / AREVA / EDF cela existe, ils ne font pas de bruit, comme par exemple le labo faisant les analyses de terrain autour des centrales lorsque l’ASN a retiré temporairement son agrément aux labos d’EDF. Une société du côté de Rouen, si je me souviens bien.
La contamination autour des centrales.
Je vous mets ici , la gammacartographie effectuée par l’hélicopère Hélinuc sur le site de Creys-Malville a une époque où l’on accusait SPX de rejeter du plutonium.
On y retrouve en bleu le Rhône.
En vert le « territoire naturel » rayonnement minimal.
En jaune les terres agricoles sur lesquelles on a passé la charrue, car le démotage du sol favorise l’exhalaison du radon naturel du sol,d’où augmentation du débit de dose. Et en rouge les terres agricoles où l’on a mis de l’engrais phosphaté. Les phosphates marocains contiennent de l’uranium, uranium qui décroit, et qui au final après différentes phase arrive au radium, puis au radon avant de finir sa décomposition par polonium et plomb.
Le lacet indique le parcours exact de l’hélicoptère qui a servi à la recomposition numérique de la carte, coodonées GPS etc.
A noter que le détecteur NaI de l’hélicptère a la capacité de détecter de petites traces de plutonium. Ce sont ces mêmes hélicoptères qui ont servi à la fin de la première guerre du Golfe a retrouver tous les matériels nucléaires de Saddam Hussein sur le territoire de l’Irak. Quelque chose que les Américains ne savaient pas faire à l’époque..
Alors quide de vos affirmations ?
@+ -
Merci Krolik pour toutes ces bonnes explications.
(je suis juste déçu que des voies alternatives de production d’énergie soient « négligées » ... pour résumer - exemple « la fusion froide » )En pratique comment cela se passe (c’est une longue histoire) :
4. Dissimulation de la part de la communauté internationale
En 1952, ces physiciens ont rejoint les radiologues et ont créé la CIPR. Étant donné le secret nucléaire, cette association s’est auto-désignée et elle continue à l’être, car ses membres s’auto-remplacent ou s’auto-perpétuent. Elle a toujours revendiqué l’évaluation des dangers et avantages de l’utilisation des radiations, recherchant ce qu’elle considérait être une évaluation rationnelle des risques en fonction des bénéfices.Après l’explosion atomique de la bombe à hydrogène en 1954, et la décision des États-Unis de faire reposer son arsenal sur des engins nucléaires, le programme de « l’Atome pour la paix » a été introduit aux Nations-Unies et l’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique (AIEA) a été créée.
Dans son rôle de promoteur, l’AIEA s’est basée sur les recommandations de la CIPR, en ce qui concerne les normes de protection.
Les Nations-Unies ont également établi une Commission, appelée Commission Scientifique des Nations-Unies sur les Effets des Radiations Atomiques (UNSCEAR), qui fait régulièrement rapport à l’Assemblée Générale sur les nouvelles recherches ou politiques émanant de la CIPR ou de l’AIEA.
Ce systèmes d’agences est très étroitement enchevêtré. Il y a beaucoup de membres communs. Elle est très efficacement isolée des canaux normaux de la santé publique et de la médecine du travail, qui travaillent sur les polluants chimiques ou autres risques industriels. La spécialisation des formations scientifiques a aussi contribué à isoler les agences nucléaires du contrôle général, médical et scientifique. Par exemple, alors que l’industrie nucléaire continue à baser ses recommandations sur les cancers mortels, l’industrie chimique a été obligée de prendre en compte les troubles respiratoires, les effets neurotoxiques chez l’enfant et les troubles congénitaux de développement in utero comme indicateurs biologiques.
La participation aux rencontres de l’AIEA ainsi que toutes les fonctions dirigeantes exigent que les individus soient en possession d’une recommandation de l’autorité de contrôle nucléaire de leur pays membre des Nations-Unies. La CIPR coopte ses membres et on y est membre à vie. Les membres de l’UNSCEAR sont désignés par leur gouvernement national, dont la plupart ont un programme nucléaire. Ce petit groupe de scientifiques exerce la totalité du contrôle sur la politique et l’approbation des recherches pratiquées à « l’extérieur », qui risqueraient de mettre en cause ses propres résultats et décisions. Tous ceux qui contestent les recommandations et les politiques sont qualifiés d’ignorants, d’émotionnels ou de non-scientifiques. Il n’existe aucun forum international où les conflits puissent être débattus, qu’il s’agisse de questions scientifiques ou de décisions politiques.5. Responsabilité de la communauté scientifique
Les membres de la communauté scientifique à l’intérieur de la communauté nucléaire ont de la peine à discuter librement des désaccords dans l’interprétation des données scientifiques ou des désaccords concernant les décisions politiques, car il y va de la poursuite de leur participation à ces organisations, et souvent de leur emploi. Par exemple, si une organisation comme l’OMS arrivait à placer un membre dans la CIPR, ce membre pourrait parler sur la politique de santé publique conformément à la politique de l’OMS sans risquer sa place à la CIPR. Actuellement, les membres de la CIPR sont cooptés par le Comité Directeur de la CIPR.
Les scientifiques extérieurs à la communauté nucléaire, ont de la peine à trouver un financement pour leur recherche. La communauté médicale qui s’occupe du traitement des victimes des radiations n’a rien à dire sur l’orientation de la recherche ni sur l’attribution des fonds à des chercheurs indépendants de l’industrie nucléaire. En raison du contrôle exercé sur les objectifs de la recherche et sur l’attribution des fonds, les victimes sont souvent laissées dans l’ignorance de toute information qui prouverait un lien causal entre la maladie et l’irradiation. Les résultats de la recherche doivent passer par une révision avant publication. Souvent ces études sont envoyées pour révision aux experts nucléaires, et ceux-ci refusent de les publier lorsque les résultats semblent contredire la « sagesse » dominante.
La complexité des problèmes nucléaires et la nécessité d’une approche interdisciplinaire à la plupart des problèmes posés, fait que la recherche dans ce domaine coûte cher. Le soutien officiel aux équipes interdisciplinaires est essentiel. La communication des résultats devrait être large.
Le Tribunal félicite les scientifiques et médecins qui ont tenté de parler pour défendre l’intérêt général, à l’intérieur et à l’extérieur des cercles nucléaires. Cependant il note l’absence d’échange démocratique et les lourdes pénalités exercées à l’encontre de ceux qui contredisent la « vérité » dominante. Le secret qui a entouré les débuts du nucléaire, le contrôle extraordinaire des informations concernant les politiques dans ce secteur, et les obstacles institutionnels, font qu’une interaction professionnelle est extraordinairement faible.
SourceLa GAZETTE DU NUCLÉAIRE (qui existe depuis 30 ans environ)
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Merci Njama pour cette explication claire. En gros, c’est comme dans l’industrie pharmaceutique, et réciproquement, si je comprends bien. Rien de nouveau sous le soleil, donc.
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@Njama,
Vous parlez de la Fusion Froide, il se trouve que je crois bien connaître le sujet, comme étant membre actif du groupe de discussion « CMNS » (condensed matter nuclear science) et pour pouvoir être l’un des 300 membres de ce groupe international il faut avoir publié des choses dans le domaine.
Donc : la Fusion Froide. Le phénomène existe, on arrive quasiment à le rendre répétitif.
L’explication du phénomène est toujours aussi incertaine, vraisemblablement une résonance sur un effet tunnel (cf thermodynamique des milieux déséquilibrés par Prigogine) . On arrive à sortir quelques watts d’excès d’énergie. On « bat en brêche » le Premier Principe, c’est très bien. Mais ces quelques watts sont produits à des températures ambiantes.
Pour que cela soit une énergie exploitable, il faut également battre le second principe. Température de source chaude, température de source froide, sinon la première pompe à chaleur venue fait beaucoup mieux.
C’est donc une expérience de labo intéressante mais les applications industrielles et bien ce n’est pas pour demain la veille.D’autant que des électrodes de palladium ce n’est pas donné, et l’amortissement ... Encore une énergie gratuite hors de prix..
Oh si vous voulez remonter aux origines de la radioprotection, vous devez remonter à la fin de la Première Guerre mondiale. Car pendant cette guerre il y a eu environ 1000 médecins radiologues (Français + Allemands) qui sont décédés des suites d’expositions dans les « ambulances Curie ».
Mais je vous mets ici une conférence par le Dr Colas-Linhart sur l’histoire de la radioprotection. Elle doit gratter sur des becquerels taquins en biologie depuis 35 ans à l’Université Xavier Bichat. Elle n’est pas membre de la CIPR.
Vous trouvez que le fait d’être nommé à la CIPR par les « pairs » c’est anormal , pourtant c’est bien ce qui se passe chez les avocats, les médecins, et à vie etc.. et vous ne protestez pas ??
Et pourtant la CIPR est bien pratique pour les antinucs, car ils s’arcboutent sur la Relation Linéaire Sans Seuil qui permet d’annoncer des milliers, centaines de milliers, millions de morts suite à Tchernobyl, avec la notion de« dose collective » intrinsèque à la linéarité.
Et l’Académie de médecine dénonce le fait de vouloir appliquer cette RLSS aux faibles doses. Mais personne n’en tient compte, les antinucs aussi bien que la CIPR.
ici est donné une explication de la RLSS
Alors que la RLSS est notoirement fausse pour les très faibles doses sinon, les stations thermales, eaux cheudes et volcaniques, radioactives, perdraient leurs patients depuis les Romains.
Alors que le phénomène d’hormésis existe, se vérifie de façon récurrente.
Voir le très intéressant cas à Taïwan où 15000 personnes ont été irradiées accidentallement pendant des périodes allant de 7 à 15 ans, et dont certaines ont pu recevoir des doses cumulées de l’orde de 5Sv, ce qui ne rentre plus dans le cadre des faibles doses, mais des doses énormes mais à faible débit de dose.
Vous voudriez du « pluridisciplinaire », de l’alternatif.. comme cela vous auriez pu faire intégrer à la CIPR, des célébrités comme le Dr Bandazhevski qui a bien arnaqué la Ciirad qui n’a rien vu venir, ou feu Nesterenko qui annonçait 16 millions de morts sur la zone de Tchernobyl en 22 ans , plus personne n’étant mort de mort naturelle sur cette période... !!!
Mais les études sur les faibles doses ont été entreprises depuis bine longtemps, la première publication du CEA doit remonter à 1959 et portait sur les Lapons, alors aux premières loges pour recevoir les retombées des essais atmosphériques soviétiques de Nouvelle Zemble. Et en sus, cas intéressant, les Lapons se nourrissent de rennes, rennes qui mangent des lichens, lichen qui concentre les métaux lourds. Etudes reprises moultes fois par les Finlandais, les Norvégiens.
Même les Suisses localement font de l’étude en surveillance de fond..
Mais il faut aller fouiller dans les bibliothèques pour réunir de la bibliographie intéressante. Mais ça les antinucs ne savent pas faire la Criirad par exemple dans ses papiers ne met jamais une liste de référence bibliographique à la fin de ses articles.
Mais vouloir donner dans le « pluridisciplinaire », taper la discute, sur les faibles doses, alors que l’on a une grande expérience sur le sujet avec de nombreuses études ; faire rentrer dans la discussion des gens qui n’y connaissent rien comme Fernex par exemple, ça a un petit côté « dictature du prolétariat » ou au final les personnes les moins qualifiées prenaient les décisions importantes, on a vu le résultat.
L’RSN et l’SN viennent de mettre en ligne sur internet un site où l’on a toutes les données mesurées quotidiennement en France. Cirque médiatique, car il avait été mis en ligne le réseau TELERAY il y a pkus de 25 ans à l’initiative de Pellerin, on faisait minitel 3614 TELERAY, et lon avait les valeurs (on les a toujours eues d’ailleurs) en 178 points de contrôle automatique, avec alarme automatique des préfectures. Et ceci à la disposition de tout le monde.
@+ -
Merci krolik pour les liens.
Sans interdire toutes recherches sur la fusion froide, le CEA a écarté d’engager des recherches sur la question.
Il existe différents procédés pour la produire.
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/DecouverteFfroide.htm
Nous sommes peut-être victimes de notre passé industriel, de son inertie. Rien n’est simple, les investissements sont colossaux, et je suis très conscient qu’une diversification vers des productions alternatives d’énergie ne pourrait s’opérer que dans le temps.
Vouloir un arrêt du nucléaire immédiatement est irréaliste et stupide. S’obstiner à l’inscrire dans une pérennité à très long terme me paraît aussi stupide quand d’autres découvertes semblent prometteuses et qu’il y a des possibilités de diversification (solaire, biomasse, éolien, ...). En dehors de phénomènes purement physiques, et des incidences sur le vivant, il y a des réalités économiques, et des choix politiques.
Le nucléaire correspond je pense à une étape dans l’histoire, tout comme la houille a pu l’être ... il n’est qu’un moyen parmi d’autres de produire de l’énergie.
La matière n’a pas encore révélé tous ces mystères comme vous le faites remarquer.Du point de vue de la physique ou de la médecine, le nucléaire est une question scientifique universelle.
Du point de vue politique, la question devient très particulière, en France 80 % de l’électricité consommée provient de cette filière, alors que le nucléaire est une source assez marginale, puisqu’il ne représente que 5,9 % de l’énergie consommée sur l’ensemble de la planète. (chiffres donnés dans cet article du Monde Diplomatique de janvier 2010).Compte-tenu des risques, des dangers inhérents à la radioactivité (je ne doute pas que beaucoup d’efforts soient faits pour les maîtriser au mieux), espérons que de nouvelles connaissances apporteront des possibilités plus simples, plus faciles à mettre en œuvre, plus propres. La gestion des déchets radioactifs, ce n’est pas un petit problème ...
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@Njama,
Mais vous voulez m’enseigner la « Fusion Froide » alors que l’on bosse sur des sujets très proches avec des labos du CNRS !!!
Et vous revenez comme l’aiguille de la boussole vers votre idée fixe : produire de l’énergie en quantité !
Alors qu’en fait l’on s’oriente vers d’autres applications touchant à l’énergie mais pas à la production, de grands débouchés qui nous concerneront yous semblent possibles, mais pas produire de l’énergie directement. S’en servir comme catalyseur pour produire de l’énergie, sur de petites installations.
Mais la production d’énergie telle que vue dans l’électrolyse par Fleischman-Pons aucune chance d’arrivée à quelque chose de valable.
C’est un peu comme si Becquerel découvrant la radioactivité avec ses plaques photos impressionnées par des sels d’uranium dans le voisinage, se serait dit :
- Mais l’impression des plaques photos c’est du à un apport d’énergie, alors faissons un réacteur avec des millions de plaques photos, en faisant passe de l’eau sur les plaques ça fera de l’eau chaude.. Et une fois les plaques impressionnées et bien on changera les plaques.
Heureusement Becqurel n’a jamais eu cette idée, malheureusement les journalistes ont fait un « buzz » en 1989dans le monde entier en laissant supposer qu’il pouvait en être ainsi.
Et bien le cas de la Fusion Froide c’est au même niveau que la découverte de Becquerel, fondamentalement intéressante, mais inexpoitable industriellement.
Par contre si l’on pioche le sujet sous différents aspects il y a d’autres choses étonnantes et impressionnantes, mais bien plus loin.
Quand on sera prêt on fera une publi dans quelques revues scientifiques sérieuses, pas dans Science et Vie, et l’on pourra en parler.
Visiblement vous n’avez pas été voir les liens que je vous ai donnés. Vous continuez à parler des « risques du nucléaire ».
La profession est bien consciente des risques, c’est pour cela que cela travaille très sérieusement.. Et pas à la façon des Russes qui sont spécialistes pour sortir les tripes de leurs centrales sur la pelouse. Vous avez vu ce qui est arrivé le 17 aout dernier à la centrale sur le Iénissei !!! Incroyable surtout lorsque l’on connait les causes !
L’énergie hydraulique, une énergie sérieuse et conentrée, en France : Malpasset 427 morts...
Le Gaz, énergie virginale selon Rivasi , ça pèete régulièrement un peu partour, il y a quatre en Alsace, il y a trois ans à Lyon, il y a quinze jours en Belgique, et Dimanche aux USA, et à chaque fois des morts.. Mais ceux-là on les oublie, ce sont des morts acceptable.
Acceptables aussi les morts du charbon, en Chine, en Afrique du Sud... c’est loin, et on en a rien faire depuis que les houillères du Nord sont fermées..
Et il y a les potentiels morts de Tchernobyl, morts virtuels comme expliqué dans des messages précédents. Il y a les non-morts de Three Miles island..
Enfin il y a le tam-tam médiatique qui vend de la peur.. et vous ressassez cela ..
Vous en êtes intimement persuadé, c’est comme une religion, aucune preuve scientifique, mais on y croit..
Comme vous croyez impertubablement à la « Fusion Froide », on vous aurait caché quelque chose !!!
Tenez aujourd’hui sur l’édition du jour d’AV il y a un article qui vous intéressera : comment sortir en douceur du nucléaire, vous devriez aller ronronner dans cet article, vous y retrouverez des copains dans la pensée unique du moment..
A mon sens, cet article du jour est tellement plein de bons sentiments, d’idées reçues, de rêves... qu’il faudra que l’on arrive à des coupures d’électricité comme cela se pratique tout de même beaucoup dans le monde pour que les gens remettent les pieds sur terre...
Une bonne coupure de trois heures alors que l’on est dans l’ascenseur, ça fait réfléchir..
@+ -
votre article commençait bien en vulgarisant l’industrie nucléaire.
Mais franchement, cela se gate rapidement lorsque vous mésestimez le nombre de personnes décédées suite à Tchernobyl, en refusant de noter que les accident tels que le rejet de l’uranium radioactif dans les rivières... sont possibles. En décrétant que le mur qui les protège peut pulvériser un avion lancé à 800 km/h tout en nous expliquant qu’une simple surpression dans le réacteur peut entrainer son explosion....
Le nucléaire serait sûr en France, et le nuage n’a pas survolé notre pays..Il n’y a eu aucune incidence sur les cancers de la tyroïde, les hypothyroïdie ou les hyper ... Sur le nombre d’enfants maldes, nés avec des malformations, atteints de leucémie...
Il n’y a eu que 40 morts dixit l’OMS, mais qui peut encore croire que l’OMS est source de fiabilité ????
Ces experts ne cessent de nous mentir et de nous raconter tout et n’importe quoi ...
Bref, j’ai voté non pour votre article car il est trop pro-nucléaire à mon sens , il ne fait preuve d’aucune objectivité.-
@Orage Mecanique.
mais pourquoi vous limiter à 100 000 morts ?
Le feu pr Nesterenko, révéré par les antinucs, comme étant quelque chose comme un prophète, annonçait quelques mois avant sa mort :
- Il y a eu 16 millions de morts par Tchernobyl en 22 ans sur la zone Russie-Ukraine-Belaris.
Autrement dit plus pesonne n’est mort de mort naturelle !!
L’interprétation de la Relation Linéaire sans Seuil ouvre toutes les possibilités orsque l’on est dans les très faibles doses.
Si l’on a répandu X milliers-millions de doses sensées être mortelles, cela veut dire quil y aura autant de morts.. On oublie que :
- il y a de la perte à la redistribution des doses..
- que la RLSS a été établie par des statistiques à la suite d’Hiroshima et Nagasaki ; Là les débits de dose, la vitesse à laquelle les doses ont été administrées a été énorme.
Il apparait aussi que les ville d’Horshima et nagasaki on été reconstruites 6 moi après les bombardements et pas des milliers d’années après..
- On oublie aussi que la RLSS envisage comme possible la solution « zéro mort » aussi bien ue 16 millions de morts, entre les deux, c’est la technique dite du « doigt mouillé ».
Sauf que si vous avez un seuil, par exemple 200mSv en dessous duquel il ne se passe rien, et bin c’est la solution « zéro mort » qui est la seule possible..
Et c’est ce qui se vérifie..
Nota : Nesterenko est décédé suite à une opération de l’estomac, rien à voir avec Tchernobyl !
En 1990 je participais à une mission à Tchernobyl, bardé de compteurs avec mes collègues. On a pu constater que le rayonnment autour du sarcophage et à Prypiat était 60 fois le « naturel » qui est très bas, soit l’équivalent de la Bretagne !!!!
Faut-il évacuer la Bretagne ?
Pourquoi ne parle—on pas des liquidateurs de Three Mles island ? Ils ont bien existé aussi ceux-la !!!
Et les liquidateurs suite à la fusion partielle du coeur de Saint laurent A2 ???
@+-
Krolik
La solution n’est pas nucléaire , elle n’a aucun avenir serein !
La solution est l’autarcie , une production individuelle du courant , imaginez chaque maison , chaque immeuble , chaque usine...produire sa propre énergie....propre , pour ça il y a :
Le vent
Le soleil
La géothermie
L’hydraulique ( en petites unités )
voire d’autres innovations....
Encore faut-il admettre la fin des monopoles qu’on nous impose..... et que vous venez défendre ici avec ferveur...msieur Krolik -
Mr. Krolik
Ce que vous racontez sur Prypyat est surprenant. Je pense que vous vous méprenez sur l’année de votre visite. En effet, votre visite n’a pu selon toute logique n’avoir lieu qu’avant avril 1986, car depuis, cette ville a énormément changée. C’est maintenant beaucoup moins accueillant que la Bretagne, et la durée de villégiature y est même limitée à quelques heures… et même déconseillée..., des mauvaises ondes « qu’ils disent ».
Je tiens à votre disposition quelques clichés des lieux, datant de l’année dernière avec des plans sur les compteurs dont ils « bardent » les visiteurs, pour reprendre quelque peu votre terme...
Je dois aussi inviter les lecteurs d’Agoravox à la plus grande vigilance quant au sérieux de vos contributions car même si je me cantonne à croire que vous souffriez de graves troubles de la mémoire, car je m’interdis de penser que vous mentiez, elle ne peuvent de toute évidence venir alimenter un débat qui se veut constructif, digne… et honnête.
Bien à vous
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Comme toujours on trouve des commentaires scientifiques et sérieux (merci Krolik), et des vociférations, des injures.
Pourquoi les anti nucléaires sont incapables de donner des informations rigoureuses ? C’est toujours le flou total.
Puisque les arguments scientifiques ne vous conviennent pas, essayons autrement.
Pensez vous vraiment que les dirigeants de notre pays ne pensent qu’à s’enrichir avec le nucléaire ?
Réfléchissez un peu : s’il arrivait un sérieux accident nucléaire en France, eux aussi seraient irradiés ainsi que leurs enfants. Vous croyez vraiment qu’ils ont envie de s’enrichir à ce prix ?-
et les salariés ? vous y pensez ... de temps en temps ! -
Ouaich...
Ceci dit, cher auteur, inviter des journalistes indépendants dans le coeur des centrales pour qu’ils constatent PAR EUX-MEMES le niveau de sécurité aurait dû être fait depuis un paquet d’années.
NON... ???
Autre chose : le jour où vous verrez un « dirigeant » habiter prés d’une centrale nucléaire, envoyez-moi un fax, ça vaudra le coup. -
tout à fait d’accord avec vous PlancherDesVaches
Nucléaires et cancer par Didier Dubrana
Dossier
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/SV_n939_decembre1995.pdf -
Alors attention, Reinette.
Pour l’avoir constaté par moi-même, les installations sont excessivement sûres. Et c’est là que les visites d’un site français seraient VRAIMENT UTILES.
Ainsi, je peux confirmer, par exemple, que l’unité de fabrication du MOX à Marcoule comporte 7 niveaux de dépression.
7 indépendants et de plus en plus importants au fur et à mesure que vous allez vers le coeur de l’installation.
Ainsi, RIEN ne peut sortir par voie atmosphérique ni par voie humaine d’ailleurs, car les portiques par lesquels vous êtes obligés de passer détectent la moindre éventuelle particule que vous porteriez.
Pourquoi cela n’est pas rendu PUBLIC, je ne sais pas.
A priori, EDF a envie de faire peur. -
je connais des personnes qui travaillent et résident à Flamanville et environs
très belle région :
http://www.ville-cherbourg.fr/fr/tourisme_decouverte/visiter_cherbourg-octevil/visiter_la_region/visiter_la_hague/default.asp
MAIS
La présence de l’usine de retraitement de la Hague, d’un centre de stockage des déchets et de la Centrale nucléaire de Flamanville, sans parler de l’arsenal de Cherbourg, constructeur de sous-marins nucléaires, entraîne des pollutions radioactives, tant dans l’air que sur terre et en mer.
une étude menée sous la direction du Pr Alfred Spira, de l’Inserm, affirme, certes, que « le nombre de jeunes atteints de leucémie sur l’ensemble des dix cantons du Nord-Cotentin est comparable à celui observé ailleurs en France ». Mais elle reconnaît une présence accrue du nombre de cancers, environ le double, dans le canton de Beaumont-Hague.Deux autres études effectuées au cours de la décennie précédente avaient enregistré « un faible excès de leucémies chez l’enfant » .
L’excès de leucémies observé dans La Hague n’est pas une exception. D’autres études, principalement en Grande-Bretagne, ont montré également un excès de leucémies :- près de l’usine de retraitement de Sellafield (par un facteur 10),
- près de l’usine de retraitement de Dounreay
- près des centres atomiques militaires d’Aldermaston et de Burghfield et du centre de recherche nucléaire de Harwell
- au voisinage de la centrale nucléaire de Hinkley Point (pour les 10 premières années)
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/leucemie_hague_viel.html
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DOUNREAY
une décision immédiate de fermeture d’un site nucléaire
(quelques informations que vous n’avez pas pu lire dans la presse française)
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/81_dounreay.html
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le scandale du sida et l’amiante, tu connais ?
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Pensez vous vraiment que les dirigeants de notre pays ne pensent qu’à s’enrichir avec le nucléaire ?
les dirigeants ne sont que les marionnettes des industriels qui,eux,sont prêts à s’en foutre plein
les poches quelque soit le risque !!
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Romain Desbois 1er février 2010 20:13Mais la plupart de nos élus n’y connaissent rien.
Lorsque Michèle RIVASI a voulu faire partie du groupe parlementaire, o, lui a dit que c’était complet.
Evidemment le Député Bataille ne souhaitait pas quelqu’un qui pouvait le contrer dans ses pattes.J’invite l’auteur à regarder l’émission de France3 « pièces à conviction » sur les déchets disséminés sans contrôle. Des faits scientifiques, nos élus n’en ont pas.
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@ l’auteur
C’est très intéressant mais malheureusement je pense que c’est inutile.
Comme vous le constatez vos contradicteurs ne cherchent ni à s’informer ni à comprendre, mais seulement à renforcer leur croyance déjà établie ... et tous les clichés sont bons pour eux.
Un ouvrage intéressant :
« Feux follets et champignons nucléaires » de G. Charpak et R. L. Galwin-
Merci Finael, je vais me procurer ce livre. Les anti nucléaires diront que Charpak et Galwin n’y connaissent rien et qu’ils sont payés par le lobby du nucléaire.
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Ce qui est effectivement le cas !! oui , ils sont payés grassement part le lobbye du nucléaire , alors leur avis est déja inique et faussé....
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Romain Desbois 1er février 2010 20:17Franchement, pensez-vous que les anti-nucléaires le sont juste pour s’amuser ? Juste pour faire chier le monde ? Ce serait génial pour les écolos d’avoir une énergie plus propre que le pétrôle avec le nucléaire. Ce serait les premiers à le défendre !
Croyez vous que l’on n’aurait que ça à faire de lutter contre des chimères ?
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L’harmonie entre élus locaux et industriels a un coût.
Les élus locaux et les maires sont considérés, par la population locale, comme des acteurs légitimes pour rendre compte de l’information, lorsqu’il s’agit du nucléaire. 50 % de la population locale considèrent que « les élus locaux ménagent trop les intérêts des industriels du nucléaire au détriment de la sécurité de la population » ;
depuis 1984, en Grande-Bretagne, autour de Windscale, une usine identique à celle de La Hague, les chercheurs étudient les leucémies chez les enfants et une polémique scientifique importante agite les milieux de l’épidémiologie britannique sur les causes de la survenue de leucémies. Y at-il une étude ne traite ce sujet en France sur le même type de site ?
http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/IMG/pdf/Boceno_ARU-95.pdf
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@Reinette,
Mais il faudrait vous tenir informé.
Une étude en France est sortie par le Pr Viel de l’Univ de Besançon , en 1995, le Pr Viel dénonçait un excès de leucémies chez les enfants autour de La Hague.
Cette étude avait fait grand bruit au CEA. L’étude avait été reprise.
Et finalement la Ministre de l’Environnement Dominique Voynet avait classé l’affaire sans suite. Voynet vendue au lobby nucléaire c’est bien connu.
Mais il y a ait des erreurs fondamentales chez Viel/
En fait l’excès de leucémie portait sur trois cas... impossible de tirer aucune statistique, rien..
En Angleterre ils ont poussé le bouchon un peu plus loin, et ils se sont aperçu qu’il y avait un excès de leucémie chez les enfants des travailleurs immigrés, qui opéraient autour des grands chantantiers quels qu’ils soient , et pas nucléaires...
Alors est-ce que cela viendrait de changement d’alimentaion ? Le steak bouilli à la menthe ?
En Allemagne ils ont fait une étude similaire plus récemment, et ils ont resoti le coup des excès de leucémies. Mais ils auraient plu faire la même étude ailleurs..
De toutes les façons pour conclure sur une étude épudémiologique il faur a moins20 études par des équipes différentes, des méthodes différentes ...
@+ -
A propos des congrès OMS, AIEA ...
par Michel Fermex
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/michel_fernex.htmlA la conférence de l’AIEA, j’ai compris que la science pouvait être utilisée pour éviter de trouver un lien entre une maladie et un accident. La technique à utiliser pour ce type de recherche « négative » a été décrite par le Professeur J.F. Viel. Il faut tout d’abord choisir de mauvais indicateurs dans les protocoles de recherche. Par exemple, si l’on étudie les cancers, on choisira la mortalité au lieu de la morbidité, sachant qu’il faut beaucoup d’années avant que l’on ne meure d’un cancer.
On choisira ensuite la fausse pathologie, par exemple on recherchera la cirrhose plutôt que le diabète sucré.
Il est aussi important de choisir un délai inapproprié, pour que l’étude soit terminée avant la fin de la période de latence des tumeurs malignes, ce qui permet de conclure à l’absence de cancers radio-induits.
Le protocole exclura également de l’étude les groupes à risque comme les femmes enceintes ou les enfants.
Sur ces bases, l’expert ne trouvera - comme souhaité - aucune différence statistiquement significative. C’est ainsi que les experts ne montrent pas la difficulté qu’il y a à trouver des relations de cause à effet pour des maladies peu fréquentes, mais prétendent avoir démontré l’absence de lien entre Tchernobyl et la pathologie étudiée. Ils concluent à l’absence de risque, ce qui leur donne bonne conscience pour continuer à promouvoir les centrales atomiques commerciales.
Viel cite Théodore Adorno : "Le scepticisme face à ce qui n’a pas été prouvé peut rapidement devenir interdiction de penser". Pendant toute la conférence de l’AIEA à Vienne, j’ai senti que nous n’étions pas autorisés à envisager d’autres conséquences, que celles qui avaient été officiellement dictées.
Le cancer de la thyroïde, longuement nié les premières années, est devenu tellement évident, qu’il n’était plus possible de ne pas l’admettre. Le Lancet, après avoir refusé plusieurs manuscrits sur ce sujet, a enfin publié des études montrant le lien entre ce cancer et le degré de contamination radioactive dans différentes régions. Le porte-parole des experts à l’AIEA sur ce sujet, le Professeur Williams de Cambridge, un chercheur de grande renommée, confirme l’existence de ce cancer.
[...]
Le Congrès de l’AIEA a été douloureux à suivre. L’attitude arrogante y était fréquente. Un orateur a par exemple déclaré que "la seule différence statistiquement significative trouvée
- par lui, et peut-être d’une façon générale
- entre les gens qui vivent dans les zones contaminées et les autres, c’est que les premiers boivent davantage de vodka que les seconds". L’arrogance était également présente lorsqu’il a été dit que, plutôt que d’évacuer tant de gens, ce qui a coûté des millions de dollars, il aurait été préférable d’accepter une certaine augmentation de l’incidence des cancers et de mieux utiliser cet argent ailleurs. Les mêmes critiques ont été adressées aux Suédois qui ont interdit aux Lapons de consommer la viande des rennes.
Lorsque les gens discutaient des "niveaux de radiations soi-disant acceptables", il s’agissait essentiellement de réduire les coûts de l’accident actuel, et surtout les coûts des prochains accidents. Ainsi, il leur semblait préférable d’éviter l’évacuation des populations exposées à des retombées radioactives même très élevées. On a également discuté de la possibilité de réinstaller des gens dans les zones contaminées plus proches de Tchernobyl. Certains experts y étaient favorables, à condition d’en étudier les coûts. -
@Ndjama.
On va donc suivre votre raisonnement jusqu’au bout.
Il y a donc effectivement eu des dizaines de milliers de morts à Tchernobyl, et encore plus de cas de cancers déclarés.
Les autorités médicales officielles mentent car ils sont de mèche avec le « lobby du nucléaire » qui ne pense qu’à s’enrichir sans réfléchir aux conséquences que ça amènera.
Vous croyez vraiment que c’est sérieux ce genre de raisonnement ? Vous croyez vraiment que le gouvernement français, aurait laissé constrruire et fonctionner une nucléaire à Nogent et Soulaines près de Paris si ça pouvait vraiment être dangereux ? Imaginez qu’il y ait un accident comme Tchernobyl dans une de ces centrales : la ville de Prypat près de Tchernobyl avait 45 000 habitants, à Paris c’est près de 10 millions d’habitants ;
Il y a 33 centrales nucléaires en construction dans le monde et 400 en projet. Vous croyez vraiment que les dirigeants des autres pays s’engageraient dans la voie du nucléaire s’il y avait vraiment eu des dizaines de milliers de victimes à Tchernobyl ?
Réfléchissez un peu. -
Article assez naif.. La vérité sur le nucléaire est que les déchets exportées dans les pays de misère (l’inde et le brésil n’en veulent plus, la somalie les balancent dans leurs eaux territoriales où les gamins vont se baigner et tombent malades ou meurent) tuent les populations locales à petit feu.. Plus personne n’en veut et du coup, notre gouvernement a autorisé la dispersion de ces déchets dans nos produits français (ciments, bâtiments, aggloméré, fringues).. Un peu comme l’amiante, voyez vous (à l’époque aussi, il y avait des gens comme vous qui voyaient tout en rose !).. Je ne suis pas sûr que votre dauphin soit heureux avec vous sur le long terme !.. Ou transformé en requin, peut-être !...
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Plus personne n’en veut et du coup, notre gouvernement a autorisé la dispersion de ces déchets dans nos produits français (ciments, bâtiments, aggloméré, fringues)..
Vous savez, le fait de brûler le charbon concentre par dix sa radioactivité naturelle dans ses cendres. Et ces cendres, qui produiront régulièrement du radon, sont utilisées outre-rhin pour la construction et les routes...
Il n’y a pas de seuil inférieur légal à la réglementation concernant les déchets nucléaires en france : ils sont déchets nucléaires uniquement parce qu’ils sont sortis d’un site nucléaire, radioactifs ou non. Vous avez le droit de ne pas faire confiance, de demander des contrôles, mais bon...
Concernant les déchets vraiment dangereux, ne vous inquiétez pas, ils ne risquent pas de se trouver dans votre environnement : les gens de l’autorité de sûreté nucléaire y jouent leur métier. Les récentes remises à l’ordre (médiatisées) à l’égard du cea et d’areva prouvent leur indépendance.
Pour ce qui est de recycler les déchets nucléaires à haute activité et à vie longue, il y a de nombreuses solutions (voir plus haut)
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on ne saurait assez vous remercier pour avoir publié un article aussi provocateur.Avec les différentes affaires climategate,hymalaya gate et autres diverses petites entourloupes concernant le climat, nos affidés de l’anticapitalisme,de la décroissance,de l’ordre nouveau n’avaient guère l’occasion de donner libre cours à leur haine de la société consumériste.
Cet article est bienvenu,un défouloir utile et sain,aussi je conseille à Krolik d’en remettre de temps à autre une petite couche,histoire d’entretenir la chaude ambiance.-
@Evrard le andré Rieux du nucléaire ... !!
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Entre autres :
400 centrales en plus en France, ça nous fait une centrale tous les 40 km en moyenne, densité qui sera localement beaucoup plus forte car ces centrales s’agrègeront le long des cours d’eau (dont la température va grimper je vous parie)
A ce niveau là, quelle que soit la fiabilité supposée de ces dispositifs, c’est trop. Sans parler du démantelement, qui n’est pour l’instant qu’un voeu pieux : on ne sait tout simplement pas faire et d’ici quelques décennies notre pays sera recouvert de tas de béton vaguement étanches.
C’est super on va bien se marrer.-
Pourquoi 400 centrales de plus en France ?
Remplacer celles qui existent, ce sera déjà pas mal et ca fera (toujours) 40% de notre consommation. Ce sera pas mal, non, avec 1/3 de réduction de la consommation, et 1/3 de renouvelables ?
D’autant plus que les centrales aujourd’hui sont deux fois plus puissantes qu’auparavant : on aura donc 2 fois moins de centrales. Finalement tout cela est positif, non ?
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Ne pas oublier dans le coût faramineux du nucléaire, les sommes rondelettes destinées à acheter les populations qui vivent là où ils souhaitent enterrer leurs déchets (400 000 ans de demi-vie !)
QUESTION : Pourquoi de telles sommes si c’est sans danger ?
SUGGESTION : Pourquoi ne pas les mettre dans les catacombes à Paris puisque c’est sans danger ? (vous économiseriez le creusement !)
REMARQUE : Buvez du champagne pendant qu’il est encore temps. Des enfouissements sont programmés à un jet de pierre des premiers vignobles champenois. La réputation et toute la filière champenoise est condamnée d’avance !La devise du lobby nucléaire est « Après moi le déluge ». en fait ce sera « après moi le désert »...
Ces gens sont totalement irresponsables. Ils sont les jouets périssables d’un système qui les utilisent à leur insu et dont l’unique but est le profit pour le profit (incapables qu’il est d’une plus noble ambition...)
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400 000 ans de demi-vie.. ???
Vous m’intéressez, là. Pourriez-vous me donner le ou les éléments dont on a déterminé PRECISEMENT une telle durée de vie AINSI que l’organisme indépendendant fiable qui a pu identifier cet isotope.
Pour l’aspect financier, vous avez en effet, presque raison.
Mais c’est comme pour Brocéliande : c’est cher parce que la légende « existe ».
(tout ce qui est financier est aussi comme ça, d’un autre coté...) -
Romain Desbois 1er février 2010 21:32ya ca :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Période_radioactiveMais je suis étonné du tableau, je croyais que le plutonium était le produit le plus longtemps radioactif
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Bonjour, j’ai des questions et des corrections à apporter :
Vous affirmez : « Quant au coût du démantèlement de la centrale et de la gestion des déchets, ils sont déjà compris dans le prix de vente de l’électricité. »
On entend pourtant souvent dire le contraire. Avez-vous des sources permettant de trancher ? En particulier, je me demande comment ces coûts ont pu être estimés vu notre peu d’expérience en la matière.
Vous affirmez : « Les déchets les moins actifs sont entreposés dans des lieux très contrôlés, leur rayonnement radioactif diminue progressivement, jusqu’à ce qu’ils deviennent inertes après quelques années. »
Vous n’êtes sans doute pas au courant que ces déchets pourront désormais être utilisés dans nos objets quotidiens : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Des-dechets-radioactifs-dans-nos-objets-quotidiens-_39382-1216269_actu.Htm
Vous dites : « Il faut arrêter de croire que tout les dirigeants mentent et ne cherchent qu’à s’enrichir sur notre dos. Il y a quand même de nombreux gens honnêtes qui cherchent avant tout à bien faire leur travail et si l’énergie nucléaire était vraiment dangereuse, ces personnalités responsables le diraient. »
Vous avez en partie raison, mais vous admettrez que dans notre pays, la confiance envers nos responsables est au plus bas. Les scandales se suivent et se ressemblent, dans tous les domaines. C’est une plaie de notre temps : le bon sens nous incite à nous défier de ceux dont nous dépendons, plus qu’à leur faire confiance. Nous ne pouvons même pas espérer que les responsables nous disent la vérité, parce qu’ils en sont contractuellement empêchés, et parce que les intérêts financiers prenent une place démesurée dans les prises de décision.
Vous affirmez : « En 70 ans l’énergie nucléaire a causé peu de morts »
Le propre de la radioactivité est que ses victimes sont difficilement identifiables. Les travailleurs du nucléaire, par exemple, sont très peu suivis lorsqu’ils changent de secteur. Or, les cancers peuvent mettre 15 ans, 20 ans à se déclarer. Combien de personne sont malades du nucléaire alors qu’on est aujourd’hui incapables d’établir le lien de causalité ? Peut-être zéro, peut-être des milliers, mais il faudrait dépenser des milliards pour le savoir. La marge d’erreur est trop large pour avoir une quelconque certitude en la matière.
Vous évoquez le rendement fabuleux de l’électricité nucléaire. Malheureusement, l’extraction de l’uranium a un coût élevé (heureusement limité par le prix réduit de la main d’oeuvre nigérienne). Je n’ai jamais trouvé de chiffres sur le rendement, qui prenne en compte le coût de l’extraction et du raffinement. C’est pourtant cette donnée qui est significative. Vous disposez peut-être de ces informations ?
Enfin, une réponse à votre question : « Pourquoi les anti-nucléaires sont incapables de donner des informations rigoureuses ? » Parce que les informations rigoureuses sur le nucléaire coûtent cher. Que ceux qui ont le moyen de financer ces informations ont le plus souvent intérêt à ce que cette industrie se développe, et préfèrent donc financer des informations plus rentables. Et parce que la recherche publique, en France, est elle-même financée par ces intérêts.
Cordialement
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Vous êtes dur. L’amiante ne tue encore actuellement que 10 personnes par jour...
Mais bon, soyons optimistes : on ne sait pas si l’augmentation GIGANTESQUE du nombre de cancers ne viendrait pas de la bouffe.
www.mangerhamburger.com -
A ce propos, la CRIIRAD demande l’arrêté du 5 mai 2009
prévoyant
le recyclage des matériaux radioactifs dans des produits de consommation-
Charpak !!!! son alter ego en prix nobel gilles de Gennes etait beaucoup plus circonspect surle nucléaire... !!
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La discussion sur les avantages et les risques potentiels de l’énergie nucléaire est loin d’être terminée si l’on en croit l’acharnement croissant des protagonistes de ce débat qui évolue en fonction des besoins réels ou imaginaires de cette source, de l’évolution du rendement et des la sécurité des installations et de la fiabilité des personnels chargées de les servir. Comme tout le monde croit avoir raison dans ce domaine comme dans d’autres et que les positions respectives des opposants et des défenseurs n’ont guère de chances de changer, ne serait-il pas raisonnable de réunir une conférence - une de plus - capable de faire le point sur l’état des lieux quitte à ce que chaque unité, on veut parler de chaque communauté ou chaque état prenne démocratiquement les mesures les plus adaptées aux sensibilités de l’opinion de ses ressortissants. Peut-on croire qu’il sera possible de sortir de l’imbroglio industriel, financier, scientifique, technique lié à l’utilisation du nucléaire dans sa double version alternative du côté de la fission ou de la fusion sans une mise au point aussi honnête et éthique que possible avant d’engager le monde dans un cycle infernal dont les conséquences peuvent conduire à des drames voire une issue tragique. Une telle perspective doit engager les discutants à envisager tous les aspects de cette problématique y compris sinon surtout celle de la responsabilité de nos générations puis de l’éventuelle application ou du rejet du principe de précaution cher à Hans Jonas.
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La discussion sur les avantages et les risques potentiels de l’énergie nucléaire est loin d’être terminée si l’on en croit l’acharnement croissant des protagonistes de ce débat qui évolue en fonction des besoins réels ou imaginaires de cette source, de l’évolution du rendement et des la sécurité des installations et de la fiabilité des personnels chargés de les servir. Comme tout le monde croit avoir raison dans ce domaine comme dans d’autres et que les positions respectives des opposants et des défenseurs n’ont guère de chances de changer, ne serait-il pas raisonnable de réunir une conférence - une de plus - capable de faire le point sur l’état des lieux quitte à ce que chaque unité, - on veut parler de chaque communauté ou chaque état- prenne démocratiquement les mesures les plus adaptées aux sensibilités de l’opinion de ses ressortissants. Peut-on croire qu’il sera possible de sortir de l’imbroglio industriel, financier, scientifique, technique lié à l’utilisation du nucléaire dans sa double version alternative de la fission ou de la fusion, sans une mise au point aussi honnête et éthique que possible avant d’engager le monde dans un cycle infernal dont les conséquences peuvent conduire à des drames voire une issue planétaire tragique, si souvent promise par les Cassandre ? Une telle perspective doit engager les discutants à envisager tous les aspects de cette problématique, y compris sinon surtout, celle de la responsabilité de nos générations puis de l’éventuelle application ou du rejet du principe de précaution si cher à Hans Jonas.
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Comment voulez vous alimenter en électricité les 500 villes qui font plus d’un million d’habitants, les tgv, les industrues ?.
Avec des éoliennes ? Avec des panneaux solaires ?
Qu’est ce que vous proposez d’autre ?
Si on vous écoute, il faut arrêter le nucléaire et s’éclairer aux bougies, se chauffer au charbon.
Plutôt que de vous opposer ainsi, ne pensez vous que ce serait mieux de chercher à rendre le nucléaire plus sûr ?-
Merci pour l’article. Content de voir que vous faites toujours dans le politiquement incorrect, ce qui est un compliment venant de ma part, surtout dans cette période de pensée unique.
Je viens de finir le livre ’Le nucléaire et la planète : Dix clés pour comprendre’ de Francis Sorin. L’auteur dit plus ou moins la même chose que votre article. J’aurais plutôt tendance à recommander le livre, malheureusement le premier tiers du livre essaie de faire peur (réchauffement climatique, théories malthusiennes) pour vendre le nucléaire.Je pense que le nucléaire est une solution d’avenir, mais pas tout de suite pour les pays en développement, car la construction d’une centrale coute quand même plusieurs milliards lors de la construction.Pour les réserves d’uranium, c’est comme les autres ressources, les alarmistes nous annoncent toujours une pénurie prochaine alors que leurs prévisions sont toujours démenties, et de toute façon avec les prochaines générations de sur générateur le combustible n’est plus un problème.-
@Floyd
J’ai lu aussi le livre de Sorin, je l’ai trouvé intéressant mais un peu trop dispersé.
Merci pour votre commentaire, ça relève un peu le niveau de la discussion
Je plusse souvent vos commentaires sur d’autres débats. -
Il demeure quand même le problème préoccupant de la prolifération : la réaction de fission « fertilise » l’uranium 238 et en transforme une partie en plutonium 239. C’est inévitable et même souhaitable pour le rendement. Un réacteur civil de production électrique produit ainsi une centaine de kilos de plutonium (de mémoire) par an.
L’idée que certains pays produiraient ainsi, par l’exploitation normale de leurs centrales, du plutonium, beaucoup plus facile à purifier que l’U235, est glaçante...
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@ Evrard
vous dites « Merci pour votre commentaire, ça relève un peu le niveau de la discussion »
C’est vexant : Certains, dont moi, s’efforcent d’apporter des commentaires constructif dans un esprit de dialogue. Vous ne vous donnez même pas la peine d’y répondre, et laisser entendre que ces commentaires sont grossiers et ne méritent pas qu’on s’y attarde. Sans explication supplémentaire.
Comment voulez-vous qu’on vous prenne au sérieux après ça ? Dîtes moi au moi ce qui était au raz des pâquerettes dans mon commentaire de 16h20. Ou alors vous ne pouvez pas accepter un avis qui ne va pas dans votre sens ?
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@Sobriquet.
« relever le niveau du débat », je ne m’adressais pas à vous, mais à ceux qui réagissent par des insultes, comme Pyralène, alors qu’on a besoin de faits rigoureux.
Je préfère me fier à des sources comme l’OMS, l’académie de Médecine, que à « Sortir du Nucléaire », Greenpeace et autres sites écologisto commerciaux. -
Terran 1er février 2010 22:59Evrard, c’est pas en tombant dans les pièges des clichés mass média qu’on fera comprendre les enjeux du nucléaire.
J’aimerais s’il te plais, que tu te penches sérieusement sur la Fusion, fait un article.
Et là je serais de ton combat.
Défendre la fission est un combat d’arrière garde. L’horizon est bouché.
Laisse ça aux escrolos, prends de la hauteur.
Change de stratégie. -
@ Evrard
"Je ne m’adressais pas à vous, mais à ceux qui réagissent par des insultes", voilà qui me rassure un peu, mais je reste frustré de ne pas avoir eu l’ombre d’une réponse à un commentaire que je voulais constructif.
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@Sobriquet.
Excusez de ne pas avoir répondu plus précisément à votre question, mais hier j’était pris dans le tourbillon agressif des anti nucléaires. Maintenant je prends le temps de vous répondre point par point.
* Le cout du démantèlement est déjà compris dans le prix de l’électricité qu’on paye. SFN* Certains déchets nucléaires pourront effectifement être réutilisés dans nos objets quotidiens parce que ce sont des déchets ayant une très faible radioactivité, très inférieure aux normes fixées et dont la radioactivité aura presque totalement disparu d’ici quelques années. CEA
* J’ai écrit : « Il faut arrêter de croire que tout les dirigeants mentent et cherchent à s’enrichir sur notre dos ». Vous répondez qu’on a de moins en moins confiance en eux, les scandales se suivent.
Je ne parlais pas des dirigeants du pays, mais des ingénieurs qui ont des responsabilités dans les centrales nucléaires : il y a 58 centrales en France, 145 en Europe, avec 10 ingénieurs à haute responsabilité dans chacune de ces centrales, ça fait près de 1500 personnes. Or aucun d’eux, ne s’est élevé contre les méfaits du nucléaire, même parmi ceux qui sont à la retraite et qui n’ont plus rien à perdre. site des retraités du CEA* vous dites qu’on ne sait pas quel est le taux exact de cancer provenant de l’électro nucléaire. De nombreuses études ont été faites et on a constaté que le nombre de cancers en France diminue depuis les années 1990. Alors qu’il devrait augmenter si l’électronucléaire était cancérigène. Mais surtout puisque la radioactivité ne s’échappe pas des centrales, pourquoi le taux de cancer devrait être plus élevé ?
* Je n’ai pas de chiffres concernant le coût de l’extraction du minerai d’uranium, mais l’uranium n’intervient que pour 5% dans le coût de l’électricité nucléaire.
* Vous terminez en disant une bêtise : « les anti nucléaires sont incapables de donner des informations rigoureuses car elles coûtent cher ». C’est totalement faux : un compteur Geiger coûte 160€, tous ceux qui le désirent peuvent faire des mesures aux alentour des centrales, aller vérifier les chiffres concernant les doses de rayonnement dans les prefectures, se renseigner auprès de l’académie de Médecine etc…
Pour finir la recherche publique n’est pas financée par le nucléaire, mais plutôt en grande partie par les pétroliers qui font des bénéfices beaucoup plus importants.En espérant avoir répondu à vos questions.
Cordialement, Evrard. -
Merci pour vos réponses, et en particulier pour votre lien vers le site de la SFEN, à propos des coûts de démantèlement.
Pour le problème de la confiance, il s’applique également aux ingénieurs, de manière générale aux « élites ». Il est devenu monnaie courante de signer, à l’embauche, un document engageant l’ingénieur au secret. Même dans des secteurs et départements ayant peu d’intérêts stratégiques, il est difficile de contourner cela. Personnellement, on m’a toujours fait signer ces documents, et tout le monde considère cela comme une formalité. De plus, quand on a 50 ans, un crédit et une famille à nourrir, on on est prêt à faire des concessions éthiques pour ne pas risquer de tout perdre. Enfin, vous connaissez probablement les analyses de Noam Chomsky sur la sélection des collaborateurs. Évoquons aussi les réticences à instaurer un statut de « lanceur d’alerte ». Structurellement, nos institutions et grandes entreprises incitent à la défiance.
J’ai parcouru rapidement le site des retraités du CEA que vous m’avez indiqué. Je n’ai pas vu ce qui en faisait sa spécificité : sur les thèmes à opinion, il reprend des arguments classiques en faveur du nucléaire. Il y aurait beaucoup à redire. En particulier, le nucléaire ne rend pas la France indépendante énergétiquement !
D’après mes sources (voir : Belot A, Grosclaude P, Bossard N, Jougla E, Benhamou E, et coll. Cancer incidence and mortality in France over the period 1980-2005. Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 2008, 56 :159-175 ), la baisse des cancers est essentiellement liée à l’évolution de la consommation de tabac et d’alcool. Quand à la baisse de leur mortalité, elle est en grande partie liée aux dépistages anticipés, qui rendent toute interprétation difficile.
Quoi qu’il en soit, c’est dans la population des travailleurs du nucléaire qu’il faudrait faire un suivi. Ce suivi existe tant qu’on reste dans ce secteur. Après, rien. Or, 1) c’est un secteur où beaucoup ne souhaitent pas faire de vieux os, et 2) un cancer peut mettre 15 à 20 ans à se déclarer. Conclusion : il faut se donner les moyen de suivre ces travailleurs lorsqu’ils quittent le secteur.
Les compteurs Geiger une une utilité limitée : avec, on peut juste comparer une mesure à une norme. Ce qui importe, et ce qui coûte cher, ce sont les études sur le nucléaire : impacts sur le vivant, etc. La moindre thèse coûte plusieurs centaines de milliers d’euros. Et ce sont ces études qui déterminent les normes. Et quel industriel sera prêt à financer une étude qui risquerait de détruire son propre business ? Ce serait stratégiquement injustifiable. Et quelle organisation indépendante aurait les moyens de financer cela ?
La recherche dite « publique » est financée par ceux qui veulent bien lui donner de l’argent. C’est à dire par l’industrie pétrolière sur les applications pétrolières, et par l’industrie nucléaire sur les applications nucléaires. En général.
Comme vous l’aurez peut-être compris à travers mes mots, je serai bien davantage disposé vis-à-vis de l’industrie nucléaire, quand elle sera régie par des principes de transparence, et quand elle sera contrôlée par des organismes indépendants au budget conséquent. L’industrie nucléaire n’est plus l’industrie de la Bombe ; qu’est-ce qui empêche donc cette transparence ?
Cordialement
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« L’énergie nucléaire est diabolisée, pourtant si on prend le temps de s’informer en restant objectif, on peut se faire une idée précise de la réalité et sortir de la propagande qu’on nous assène. » (Evrard)
Je me suis arrêté là !
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Bonjour me Evrard.
J’habite a Kiev en Ukraine depuis 6 ans.Il y a un point sur lequel je souhaite amener mon témoignage : le nombre de morts de la catastrophe de Tchernobyl :Je ne doute pas de vos sources mais j’ai fait une petite recherche sur Wikipedia. Le résultat en ci-dessous :- Les organisations locales évaluent le nombre de morts entre 50 000 et 150 000[réf. nécessaire].
- Kofi Annan parle de 7 millions de personnes affectées1.
- Des études ont été faites par Vassili Nesterenko et Youri Bandajevsky sur l’irradiation des habitants de l’Ukraine et de la Biélorussie2. Les circonstances de l’irradiation à Tchernobyl sont différentes de celles de Hiroshima et Nagasaki. Pour Bandajevsky, il s’agit dans le premier cas d’irradiations internes, répétées et de faible dose et dans le second, d’expositions externes massives en une fois. Il affirme que les effets en sont très différents3. Il a été condamné, sans preuves matérielles ; son arrestation suivant de peu la publication de ses travaux critiquant la thèse officielle4.
- Les statistiques montrent que la mortalité du Belarus dépasse la natalité d’un facteur 1,64. Pour certains, le fait n’est pas la conséquence directe de l’accident nucléaire5.
- Selon Union Tchernobyl, principale organisation des liquidateurs, sur 600 000 liquidateurs, 60 000 sont morts et 165 000 sont handicapés6.
- L’Agence internationale de l’énergie atomique, avance les chiffres de 47 personnes mortes, ainsi que neuf enfants décédés du cancer de la thyroïde sur 600 000 personnes concernées. Selon l’AIEA, 4 000 personnes pourraient mourir « pour avoir été exposées aux radiations après l’accident » selon une ébauche de rapport qui fut repris par la presse. La version définitive du rapport, publiée en avril 2006, ne reprend pas ce bilan7,8.
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Conséquences_sanitaires_de_la_catastrophe_de_Tchernobyl
J’ai donc peur que votre information puisse se raprocher de 47 morts comptabilisés par AIEA. C’est au minimum une information biaisée.Dans le meilleur des cas c’est une comptabilisation immédiate alors que les effets de la radio-activité sont létaux a plus long terme. Tout le monde le sait, les promoteurs de ce chiffre sont donc tout simplement malhonêtes.Je peux vous citer le cas d’un ingénieur que j’ai embauché en 2004, il avait fait partie des liquidateurs. Il est mort en 2 semaines d’une leucémie foudroyante. Le docteur de l’hopital de Kiev que j’ai rencontré m’a confirmé que c’était extrèmement probablement une concéquence d’une exposition a une très forte dose de radioactivité.Ce cas n’est pas isolé et de loin. Mais cette personne faisait partie de mon personnel, ce n’est pas une source de seconde main.Par ailleurs, vous mentionnez que les habitant de Pripriat on été immédiatement évacués.C’est malheureusement historiquement inexact. La catastrophe a eu lieu le 26 Avril. les autorités soviétiques ont évacué Pripriat (La ville de Tchernobyl) le 3 et 4 mai, laissant en particulier les enfants des écoles faire le défilé du 1er mai dans les rues envahies de poussière radioactive. Quel cynisme.Il faut savoir que dans la tradition soviétique le premier mai est une grande fête où toutes les insitutions défilent au rythme de la fanfare ; les écoles, les pionniers, les syndicats, anciens combatants....Pour le reste des informations, elles représentent une position néanmoins très optimiste.Cordialement.Oxide.-
@Oxide.
Merci pour votre témoignage très intéressant.
Cependant vous n’utilisez que Wikipédia comme source pour étayer votre commentaire.
Or Wikipédia est loin d’être une souce sûre, je préfère m’informer auprès de l’Académie de médecine, de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Relisez le commentaire de Krolik, un peu plus haut, au sujet du professeur Nesternko, vous aurez un autre son de cloche.
Et puisque vous habitez Kiev, est ce que vous êtes allés vous promener sur le site de Tchernobyl ? ça aurait été intéressant d’avoir votre point de vue. -
Pourtant, vous pouvez vous-même vérifier les sources de Wikipedia, si vous avez un doute : à côté de références issues de journaux de référence et d’associations écologistes, vous trouverez des données issues de l’OMS, de l’IAEA, d’articles scientifiques publiés dans Nature, ...
Ce serait une erreur injuste d’affirmer qu’un article de Wikipedia n’est pas fiable sans même vérifier le travail de sourçage effectué par ses rédacteurs.
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"Ce serait une erreur injuste d’affirmer qu’un article de Wikipedia n’est pas fiable sans même vérifier le travail de sourçage effectué par ses rédacteurs."
Ça doit dépendre des articles et des sujets. Sur le RCA (réchauffement climatique anthropique), Wikipedia n’est effectivement pas fiable parce qu’idéologique.
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@Oxide,
Sivous habitez Kiev, vous devez savoir que Tchernobyl est le premier lieu touristique du pays, même avant la Laure !!
Alors c’est un lieu touristique ou un lieu de mort ???
Vous citez feu le Pr Nesterenko qui annonçit 16 millions de morts en 22 ans sur la zone concernée !! Plus personne n’était mort de mort naturelle !!
Vous parlez de Bandazhevski, ce bon professeur un peu enfumeur de tou le monde..
Ah la pectine de pomme !!! Le seul problème c’est qul’IRSN a refait ses manips et a trouvé que ça ne fontionait pas, et qu’il valait mieux prendre comme chelatant du bleu de Prusse qui lui fonctione, mais ça on le savait depuis bien longtemps, et c’est dans tous les manuels de radioprotection.
Mais les Russes ont un faible pour le césium, le Dr Botkine, savant, médecin du Tsar et à ce titre exécuté avec lui en 1918 préconisait l’absorption de césium 133 (le naturel) pour combattre le cancer... Mais les effets collatéraux étaient terribles. Mais après la chute du « système » ils sont revenus pour porter un intérêt sur le césium.
Bandazhevski a enfumé la Criirad, Criirad qui avait mouillé le burnous pour lui, récoltant des fonds etc.. et zoom, Bandazhevski comme un bon prolétaire homo-soviéticus s’est éclipsé laissant tout en plan...
Je faisia partie d’une délégation en juin 1990 à Tchernobyl, avec des capteurs de dernière génération un peu partout.. On a pu mesurer au pied du sarcophage, ainsi qu’à Prypiat, 60 fous la radioactivité naturelle, très basse car le boucler caucasien n’est pas granitique.
Donc ça faisait un débit de dose équivalent à la Bretagne...
De qui se moque-t-on ??
Si vous allez sur les « world facts » du site cia.gov , où l’on vous donne toutes données géopolituqyes, économiques sur chaque pays dans le monde, avec remise à jour chaque 6 mois au plus, vous vous apercevez que l’espérance de vie en Belarus est de 64 ans, en Ukraine 62ans , et en Russie 59 ans... Donc vous pouvez en déduire que plus le territoire a été contaminé en proportion de surface, meilleure est l’espérance de vie !!!!!
Car au cas où on ne vous l’aurait pas dit, mais à la même époque que Tchernobyl, il se passait un autre évènement colossal : le collapse de l’URSS..
Et finalement en regard de ce collapse, Tchernobyl est un épiphénomène très marginal.
Les gens sont morts de désespoir, d’alcool, de tabac et de malnutrition...
Le petit déjeuner avec une tranche de gras de lard et sto gram (100 grammes) vodka pour dissoudre la graisse, vous devez connaître... Une fois ça amuse, mais ce régime chaque jour !!!
Alors pourquoi les Russes meurent plus jeunes que les Ukrainiens ??
@+ -
@ l’auteur,
Vous écrivez que « le kwh nucléaire coute 40cts, le kwh du charbon 80 cts, le kwh du solaire est de 5€. »
Je crois qu’il y a une erreur d’un facteur 10 dans vos chiffres. Le coût de revient du kwh nucléaire en France est de l’ordre de 4 à 5 cts € (cinq, ni quarante, ni cinquante). Même chose pour le charbon et le solaire. Dix fois moins cher donc.
Pour mémoire, EDF facture aux particuliers le kwh moins de 12 cts (tarif régulé pour l’instant et avant sa privatisation, bien sûr) et environ 6 cts au tarif « heures creuses ». Je crois que nos économies ne survivraient pas à une multiplication par dix du prix de l’énergie. Par exemple, si le baril de pétrole était à 500 $ (au lieu de 80 $ aujourd’hui), c’est la totalité du PIB mondial qu’il faudrait consacrer à l’achat de pétrole.
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@jean Lasson
Oui, merci pour la correction ; le prix du kwh nucléaire est bien de 4cts/kwh et le charbon environ 8cts/kwh et le photovoltaïque à 5euros/kwh. -
Je me rends compte qu’une de mes phrases est un raccourci qui peut prêter à confusion. Je reformule donc : coût du kWh nucléaire : 4-5 cts ; du kWh charbon : environ 10 cts ; du kWh solaire : 50 cts ou plus.
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Oups, vous avez répondu très vite !
Merci de votre confirmation. Il reste le prix du photovoltaïque qui m’étonne : 5 €/kWh, vraiment ? Je réalise que le chiffre de 50 cts/kWh s’applique non pas au solaire, mais à l’éolien.
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Et le prix d’une catastrophe nucléaire , on pourrait savoir ?.....impossible à chiffrer ! le risque zéro n’existe pas , donc même à 1 % de malchance , les risques pris sont une injure au bon sens.............
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@Jean Lasson.
Oui merci encore pour votre correction, j’ai répondu beaucoup trop vite. La faute à un mal de tête pénible pour avoir passé plusieurs jour entiers à écrire cet article. -
Concernant la radioactivité et en particulier les conséquences de Tchernobyl, je vous conseille de lire le livre de Jean de Kervasdoué : ’Les prêcheurs de l’apocalypse’ :
D’abord, une évidence que personne ne nie : a (très) haute dose, la radioactivité est très nocive,voir mortelle. Mais à petite dose, elles serait plutôt positive pour la santé !Voici un extrait du livre qui traite de Tchernobyl (page 105-112) :« Retour à TchernobylCes considérations permettent de situer le débat portant sur l’estimation des ravages de Tchernobyl. L’enquête la plus approfondie sur ses conséquences sanitaires a été conduite sous l’égide des Nations unies (37) et été publiée en 2005 (38). Elle permet de classer et, ce faisant, de comprendre, à la fois les incontestables dommages et la nature du débat qui se limite au nombre de morts estimés, ceux que nous avons appelés les morts « statistiques ». Malheureusement, il y eut des morts bien réels même si, heureusement, ils sont beaucoup moins nombreux que ceux que la mémoire collective retient. J’ai souvent posé la question : « Tchernobyl, combien de morts ? » à des publics bien différents. La réponse est toujours supérieure à celles des études les plus pessimistes. La désinformation du lobby antinucléaire — dont on peut se demander par qui il est financé — est aussi fausse, dangereuse donc, qu’efficace.Un millier de personnes étaient présentes sur le site au moment de l’explosion. Deux cent trente-sept intervenants ont été blessés ou irradiés pendant les premières heures. Cette catastrophe a provoqué 28 victimes dans les deux mois, 19 autres sont décédées entre 1987 et 2004.Pour la population proche, le nombre de victimes différées connues est plus incertain mais l’ordre de grandeur est faible.Entre l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie de 4 000 à 8 000 cancers de la thyroïde ont été induits par la catastrophe. Cette maladie se traite et l’on ne déplore au début de 2006 que 9 décès chez les 4 000 personnes effectivement répertoriées. Pour les populations des zones contaminées, à part le cancer de la thyroïde, il n’est pas apparu d’augmentation des leucémies ni d’autres cancers radio-induits. Cela ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas eus mais que leur nombre est bas.Les cancers de la thyroïde, eux, ont été mesurés. « À l’exception des cancers de la thyroïde dans les régions les plus contaminées, l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en Europe, prises conjointement, ne montre pas de croissance des taux de cancer qui peuvent être clairement attribués aux radiations provenant de l’accident de Tchernobyl (39). »Le nombre de victimes différées — victimes estimées(40) — par un modèle linéaire sans seuil serait de 4 000 (41) depuis l’accident, soit 0,01 % (1/10000) des cancers de la population européenne touchée par le panache. Une deuxième projection, cette fois jusqu’en 2065, donne le chiffre de 16 000 morts(42). Outre la linéarité très hypothétique dont nous avons beaucoup parlé, l’estimation de 4 000 décès prend comme référence discutable la population de Nagasaki irradiée dans des circonstances différentes. Elle surestime vraisemblablement le nombre de personnes dont la vie aura été abrégée pour avoir été victimes de ce drame. Néanmoins, cette comptabilité macabre pour les 4.000 décès estimés se décompose comme suit : 2 200 décès chez les liquidateurs(43), 1 500 pour les habitants des zones les plus contaminées, 150 chez les 135 000 personnes évacuées de la zone des 30 km.Par ailleurs, aucun accroissement des malformations congénitales n’a été constaté, il est donc scandaleux d’associer, comme cela a été fait à de nombreuses reprises à la télévision française, des images d’enfants trisomiques à cette catastrophe. En revanche, les troubles socio-psychologiques sont considérables en Ukraine. Vingt ans après, du point de vue de la santé publique, le fait d’avoir été et de continuer d’être « victime » en vivant à proximité d’une zone aussi stigmatisée, cause à l’évidence plus de dommages tangibles que les résidus d’éléments radioactifs. Les conséquences psychologiques sont, elles, réelles. Signalons par ailleurs que cette catastrophe a conduit à des dizaines de milliers d’avortements en Ukraine, en Biélorussie, en Russie, mais aussi en Allemagne : les femmes craignaient à tort que leur enfant fût mal formé.Enfin, on a constaté dans les pays qui furent les premiers atteints par le nuage un accroissement de la fréquence des pathologies non cancéreuses et notamment des pathologies cardiaques. Est-ce seulement un effet de mesure provoqué par l’étude attentive de la morbidité de ces populations ou une conséquence de l’irradiation subie par la population durant les premiers mois ? Cette seconde hypothèse ne peut pas être éliminée. En effet, des études sur des rats démontraient que des doses d’irradiation au césium 137 pendant plusieurs mois modifieraient le taux sanguin de vitamine D qui intervient dans la croissance osseuse et le métabolisme du calcium(44). Toutefois les maladies cardiaques ont bien d’autres causes amplement documentées (tabac, alcool...) et des évolutions analogues de la morbidité se constatent dans tous les territoires de Russie, qu’ils aient ou non été touchés par le nuage.En ce qui concerne la France, ce qu’il est convenu d’appeler le « nuage », de fait le panache de Tchernobyl, a bien été détecté et annoncé. Pierre Pellerin, le responsable du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), informe dès le 1er mai 1986 du « passage du nuage sur l’ensemble du territoire ». Plus maladroitement, le 6 mai, le ministère de l’Agriculture (et non le SCPRI) communique deux messages contradictoires dans le même document. Le premier affirmait que « le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléotides consécutives à l’accident », ce qui est faux. L’autre précisait que, à l’évidence, le territoire n’avait pas été épargné mais qu’« à aucun moment les hausses de radioactivité observées n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique ». Oui, le panache a bien traversé l’est de la France, le Sud et notamment la Corse(45). Oui, il a été dit que ce nuage pouvait être dangereux et que des concentrations de radioactivité pouvaient se produire et que la surveillance du territoire devait être maintenue longtemps après(46). De telles concentrations n’ont cependant pas été décelées et donc rien ne prouve que les populations les plus exposées à ce panache aient reçu des doses qui auraient pu avoir un effet pathogène. Vingt ans après, aucune augmentation des cancers n’a pu être détectée quant à la croissance des cancers de la thyroïde en France en général, et dans ces régions en particulier, elle commence avant cette catastrophe (autour de 1975) et ne s’est pas accélérée après 1986. Elle est due à une amélioration du dépistage : plus on en cherche, plus on en trouve, que l’on habite le nord, l’est, l’ouest, le sud de la France, le fin fond de l’Australie ou le coeur de l’Amazonie(47). Carine Maehnaut, de l’École de médecine de l’université libre de Bruxelles, remarque par ailleurs le 5 avril 2005 dans le British Journal of Cancer « l’absence d’une signature spécifique de la radiation dans les cancers de la thyroïde post-Tchernobyl ». Ceci est compréhensible car le panache de Tchernobyl était, fort heureusement, de faible intensité quand il a atteint la France. Là encore, la connaissance de l’ordre de grandeur est essentielle à la compréhension du phénomène. « Au cours de deux heures de vol long-courrier, la dose reçue est de 0,01 mSv. C’est ainsi qu’un Paris-New York correspond à la dose moyenne reçue en France suite à l’accident de Tchernobyl(48). »S’il fallait une autre preuve de l’absence d’une démonstration de l’effet de ce panache en France, les cartes respectives du nuage de Tchernobyl(49), et celle des cancers de la thyroïde hospitalisés en France(50) ne correspondent pas. La prévalence des cancers de la thyroïde est forte en région parisienne et à Toulouse ; le nuage est surtout passé à l’est.Enfin, même un garde-chasse hypothétique qui aurait mangé en un an 40 kilos de viande de sanglier provenant d’animaux nourris dans les forêts les plus touchées par le panache, n’aurait reçu qu’une dose de 1 millisievert. Cette dose est inférieure à l’irradiation moyenne annuelle des Français, rien d’inquiétant donc.Tous ces arguments ne convaincront pas ceux qui pensent avoir été atteints ou même simplement menacés par ce nuage. D’ailleurs, je pense que le lobby antinucléaire devrait, en toute équité rayonnante, attaquer aussi les directeurs de station de sports d’hiver(51) : leurs clients sont en effet plus irradiés qu’au bord de la mer.Quant aux conséquences écologiques de la catastrophe, si elles sont très sérieuses, elles s’estompent. « Les études rapportées dans le cadre du Forum Tchernobyl relèvent qu’à l’exception de la zone fortement contaminée de 30 km de rayon autour du réacteur — toujours interdite d’accès — de certains lacs fermés et de forêts d’accès limités, la contamination est revenue aujourd’hui à des niveaux acceptables. Que ce soit en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, on ne constate pas de contamination de grande ampleur et les niveaux d’exposition vont continuer à baisser lentement(52). »Le risque nucléaire est avant tout un risque politique et ceci pour plusieurs raisons :— Il peut y avoir un lien entre le nucléaire civil et la prolifération des armes atomiques même si, aujourd’hui, il n’y a plus besoin de centrale nucléaire pour fabriquer une bombe,— les installations civiles peuvent être sensibles au terrorisme,— la gestion des déchets radioactifs, et donc des centrales nucléaires, suppose une stabilité sociale qui seule garantit leur non-dissémination.Chacun mesure à la lecture de la presse que les centrales construites par l’Empire soviétique faisaient courir à l’époque, et font encore courir aujourd’hui, un risque écologique et un risque sanitaire aux habitants de l’ex-Union soviétique. Un grand nombre des centrales actuellement en marche demeurent très dangereuses. Toutefois, nous soulignons, sans nier le risque nucléaire, que le risque sanitaire du charbon est bien plus important que celui de l’atome : il y a non seulement dans le monde 15 000 morts de mineurs chaque année, mais encore, nous l’avons vu, la pollution atmosphérique due pour l’essentiel à l’utilisation du charbon comme source première d’énergie induit 400 000 morts par an dans la seule Chine. Si l’on étend ce calcul au demi-siècle auquel on se réfère pour mesurer les conséquences sanitaires de Tchernobyl, le charbon induirait 16 millions de décès soit 1 000 fois plus que Tchernobyl, en prenant comme référence l’estimation la plus pessimiste, l’estimation de l’Ukraine (16 000) et celle de l’ONU pour 2065 (4 000 en 2006 et 16 000 en 2065 selon le modèle discutable retenu). »37. Depuis 2002, huit agences de l’ONU ont été chargées d’évaluer les conséquences de l’accident de Tchernobyl. C’est ce que l’on appelle le Forum Tchernobyl. Les rapports sont consultables sur Internet et notamment ceux publiés en 2006 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou ceux publiés par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le lecteur intéressé pourra s’y reporter. World Health Organization « Health Effects of the Chernobyl accident and Special Health Care Programmes », Report of the UN Chernobyl Forum Expert Group « Health », Editors Burton Bennet, Michael Repacholi, Zhanat Carr, Geneva 2006.38. Il existe également un excellent résumé, on ne peut plus objectif, de François Sorin, « Nouveau regard sur Tchernobyl - L’impact sur la santé et l’environnement », Revue générale nucléaire, mars-avril 2006, n° 2.39. Agence internationale de la recherche sur le cancer, Organisation mondiale de la santé - Document d’information 2006.40. Ces personnes ne sont pas connues.41. L’Ukraine avance un chiffre de 16 000 morts sans donner sa méthode de calcul. Même dans ce cas, nous sommes loin de certaines déclarations fantaisistes de journalistes français qui parlent de 600 000 morts.42. D’ici là, malheureusement, plusieurs centaines de millions de personnes mourront de cancers en Europe et il ne sera pas possible de vérifier le bien-fondé de ce calcul.43. L’ensemble des décès des liquidateurs depuis la catastrophe ne peut pas être attribué à la catastrophe : certains d’entre eux, comme pour toute population, seraient morts depuis même si ce drame n’avait pas eu lieu.44. E. Tissandie et al., Toxicology, 225,75,2006.45. La Corse fut une des régions les plus touchées et celle pour laquelle il a le plus manqué de données objectives.46. Les doses de radioactivité sont redevenues normales quelques jours après et même à leur plus haut niveau le SCPRI précisait qu’ « il faudrait des doses 10 ou 100 000 fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d’hygiène ».47. Rappelons que, en France, ce sont des adultes qui s’estiment victimes de ce nuage et que, en Ukraine, ce sont des enfants qui ont été touchés. Comme l’indique courageusement l’appel des médecins (Ansquer et al.) paru dans Libération le 19 novembre 2005 : « Ces malades français sont les otages d’un lobby antinucléaire et juridico-médical. »48. Jacques Foos, L’Homme et la radioactivité, FORMASCIENCE, Orsay, 2006.49. Annexe 14.50. Annexe 15.51. Je passe sans aucune inquiétude des vacances à la montagne.52. Francis Sorin, art, cit., note 165.-
vous nous prenez pour des buses ou quoi
votre Jean de Kervasdoué est un bureaucrate !
http://www.cnis.fr/cnis/organigramme/DE_KERVASDOUE_JEAN.HTM -
Et alors ?
Il ne fait que citer des études. Avant de critiquer, il faut lire. -
Pour ceux qui seraient intéressés par les références sur les études, j’ai mis après l’article les notes de bas de page.
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Terran 7 février 2010 18:22@ floyd
En effet répondez lui à la grenouille au bec crochu.
Cette bestiole fait hélas partie de l’évolution des éspèces ! Que voulez vous... de nouvelles chimères apparaissent chaque jour. La bestiole est en effet de la famille des rapaces
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La personne qui investira dans le renouvelable ne le regrettera jamais. Si vous le pouvez faîtes installer une éolienne de bonne qualité et des panneaux solaire sur votre toit. Imaginez ce que veux dire « indépendance énergétique » en ces temps troublés.
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Absolument ! mais voir l’auteur avec son pict de dauphin venir faire autant de zèle sur le nucléaire , avec des copiés/collés du discours de la com ( propagande en vieux Français ! ) habituelle des lobbyes , c’est finalement assez comique et tellement dérisoire me font pitié un peu , quand-même , en lisant ces diatribes de mauvaise foi....
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Indépendance énergétique ?
Quand on sait que les énergies ’alternatives’ sont très fortement subventionnés et qu’EDF est obligé de racheter l’électricité produit par les éoliennes à des prix très élevés pendant 15 ans, je vois pas ou est l’indépendance. -
Aucun bénéfice en densité d’énergie et donc en rendement énergétique.
Le cas des habitations isolés est un cas qui ne concerne pas massivement l’europe vu les réseaux déja en place.
Les pics en besoin d’énergie sont le matin et le soir... adieu le photovoltaique !
Quand aux éoliennes, seront t’elle performante un jour ? Avec toute la propagande qui ne tient aucun compte de la réalité économique et donc du principe éternelle du choix (investir dans la technologie actuelle vielle de 50 ans n’est pas investir dans la technologie futur), j’en doute.
Quand à la mise au pas de la jeunesse par des théories apocalyptiques diffusées par Rotschild avec la WWF et Rochfeller avec Greenpeace depuis le Club de Rome (les pluies acides qui provoquerait déforestation, le besoin de dépopulation à 2 milliard d’individu,...) bien à propos pour :
1°)ne pas parler de la domination de la finance anglosaxonne
2°) priver de moyen d’indépendance et de souverainté technologique les nations
Et pendant ce temps là, les vrais pollutions qui vont demander des efforts énormes n’obtiendront jamais un budget déçent vu les dépenses et la hausse des coût de l’énergie.
Les compagnies privées d’énergie adorent les écolos :
-plus de pression pour la démocratisation de l’énergie
-abandon de la transmutation des déchets nucléaire coûteuse bien commode
Ne pas être au mi-ni-mum nuançé, c’est être idiot utile au statu-quo.
Quelle combat pourront être menés sans moyens avec la crise et les dépenses inconsidérés qui augmente les cout des énergies ? Jamais entendu parler des pensions à payer ?
Vous êtes bouffés par un type de souscuture mondialiste qui désarme les peuples face à la domination de la finance anglosaxonne.
Mais vous vous serez heureux avec votre énergie coûteuse et votre bonne conscience tandis que le monde défavorisé a besoin de partage de vrai technologie et de dépenses dans les vrais défis écologiques. -
@Pyralène.
Quels copiés collés de la « com des lobbies du nucléaire ». Vous dites absolument n’importe quoi.
C’est moi qui ait écrit toutes les phrases de cet article, il n’y a pas un seul « copié collé ». Et croyez moi il m’a fallu plusieurs jours entiers de travail pour y arriver.
J’ai écrit cet article pour montrer à ceux qui doutent encore, que le nucléaire n’est pas dangereux. Ceux comme vous qui pensent encore le contraire, vous êtes bien content d’avoir de l’électricité à si bas prix en France.
A moins que vous préfériez vous chauffer et cuire vos aliments au charbon. -
Le Colorado a le vent en poupe.
Au Colorado un fermier a investit massivement dans les turbines à vent. Le plus grand parc d’éoliens au monde produit déjà 10 % de l’électricité de cet état. Le Colorado est par conséquent à la pointe de la révolution verte. Une turbine rapporte en moyenne 3000 à 6000 $ par an. Sympas le retour sur investissement.
En toute logique, le milliardaire T.Boon Pichens a investit 10 milliards de dollars pour construire le plus vaste parc éolien du monde au Téxas.
Même si nous manquons cruellement de place en France, rien ne nous empêche de hârper les éoliennes en pleine mer. La France encore une fois est la dernière de la classe en matière d’énergie propre, loin derrière l’Allemagne et l’Espagne.
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@Bonnes idées..
Lorsque l’Allemagne aura réduit de moitié sa production de CO2 par tête d’habitant pour la ramener au nivea de la France, idem pour le Danemark... On pourra en reparler de cette fameuse « avance » qui est sans doute une superbe boulet qu’ils se mzettent aux pieds..
Ils accumulent du retard.. c’est leur choix, laissons les faire..
@+ -
Dommage que l’auteur ait oublier de parler du stockage des déchets nucléaires. :/
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Tiens c’est bizard @floyd car ton commentaire de 00.09 est placé avant le mien de 23.48.
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Une réponse de technophile à quelques questions posées ici, avec une source indépendante des lobbys nucéalires , l’IEEE.
stcokage en Finlande :
http://spectrum.ieee.org/video/energy/nuclear/a-nuclear-waste-repository-grows-in-finland
à Yucca MountainL’éolien en Allemagne (pas si bien barré)
http://spectrum.ieee.org/video/energy/nuclear/a-nuclear-waste-repository-grows-in-finlandFilière au thorium (?)
http://spectrum.ieee.org/energy/nuclear/qa-thorium-reactor-designer-ratan-kumar-sinhaLa fusion
http://spectrum.ieee.org/energy/nuclear/does-fusion-have-a-futureTremblement de terre et centrale au Japon
http://spectrum.ieee.org/energy/nuclear/does-fusion-have-a-futureLe système nucléaire français (avec des mentions de greenpeace)
http://spectrum.ieee.org/energy/nuclear/nuclear-wasteland-
.................................................
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A force d’accumuler @krolik, l’état ne saura plus où stocker. Areva est une enfant fragile perfusée par nos soins. Il ne faut pas oublier les investissement à faire en France.
Le parc est à changer, les lignes à enterrer et les déchêts à traiter. Quel devis mes amis. Trop de personnes sont au chômage alors qu’il y a tellement de travail à terminer.
Pour de très nombreuses infrastructures le nucléaire est important en l’instant mais pour le logement des panneaux solaires et des turbines à vent seraientt suffisantes.-
@Bonnes idées.
vous dîtes « Pour de très nombreuses infrastructures le nucléaire est important en l’instant mais pour le logement des panneaux solaires et des turbines à vent seraientt suffisantes »
NON : il y a 500 villes dans le monde de plus d’un millions d’habitants, la plupart sont situées dans l’hémisphére nord, on n’a absolument pas la technologie en ce moment pour les alimenter avec des panneaux solaires ou des éoliennes.
Comment faites vous pour alimenter Paris, ses industries, les tgv avec des panneaux solaires s s’il n’y a pas de soleil pendant 10 jours, et ça arrive souvent en hiver.
Ces énergies sont idéales pour de petits villages ou des habitats isolés, mais pas pour les villes.
A+-
Dans les villes ce n’est pas possible @Evrard mais en campagne c’est simple. Trouvons du jus par tout les moyens et prenons le temps de moderniser notre parc. Avera c’est comme le resto, il vaut mieux pas aller voir en cuisine.
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@Bonnes idées.
C"est exactement ce que je vous ai dit. Et ne comparez pas AREVA aux restos.
La sécurité des centrales nucléaires est un sujet extrêmement sérieux, avec lequel les autorités ne plaisantent pas : imaginez un grave accident nucléaire dans une centrale près d’une ville de plus d’un million d’habitants : ce serait une catastrophe pour le pays entier.
C’est pour cela que comme je l’ai dit dans l’article, les centrales nucléaires sont très très controlées.-
Pour Areva j’ai faux mais pour la campagne j’ai bon, non @Evrard.
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@Evrard
Vous défendez deux thèses dans vos propos, et je ne suis pas sûr que vous vous en rendiez compte. A cause de cela, on a le sentiment que votre opinion est partiale, et c’est dommage pour tout le monde.
Votre première thèse, défendue dans l’article, est : « Le nucléaire est une énergie propre et sûre ». Votre seconde thèse, que vous défendez surtout dans les commentaires, est « On ne peut pas se passer du nucléaire. »
Pour mettre en évidence l’effet que peu produire cette ambivalence, imaginez que l’État du Texas en 1860 (ou la France en 1750) affirme d’une part « Nous ne pouvons pas nous passer de l’esclavage », et d’autre part « L’esclavage est éthique ». Si beaucoup adhèreront à la première proposition et à ses conséquences, la seconde sera perçue par beaucoup comme un prétexte. La première proposition étant suffisamment convaincante pour un esprit raisonnable, on en viendra à se demander : « Quels intérêts égoïstes peuvent justifier que l’on défende la seconde proposition ? »
On ne peut peut-être pas se passer de nucléaire en France dans l’immédiat. Ceci admis, pourquoi chercher à convaincre que c’est une énergie propre et sûre ?
Défendre, l’une ou l’autre de ces thèses peut se faire dans une démarche totalement neutre. Mais défendre les deux à la fois laisse inévitablement planer les suspicions.
Cordialement
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Ceci admis, pourquoi chercher à convaincre que c’est une énergie propre et sûre ?
Peut-être parce que ce n’est pas complètement faux...
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@Sobriquet.
Des suspicions sur quoi ? Je ne fais que donner mon avis et je ne prétends pas qu’il est LA vérité, mais juste ma vérité.
J’en ai marre de voir nos paysages ravagés avec des éoliennes, des barrages hydroélectriques, parce que soi disant c’est écologique et non polluant.
L’esclavage a tué près de cent millions de personnes, le nucléaire moins de 100, et au pire entre 2 et 4000 personnes.
Je ne comprends pas pourquoi vous faites un rapprochement entre l’esclavage et le nucléaire ? ça n’a absolument rien à voir : l’esclavage a permis à une minorité de s’enrichir grassement en exploitant le travail des esclaves. L’énergie nucléaire permis de fournir beaucoup d’énergie pas chère, pas polluante à des millions de gens.
Mais surtout j’en reviens encore à la question initiale : comment voulez vous alimenter les villes de plusieurs millions d’habitants autrement qu’avec le nucléaire ?
Réfléchissez à cette simple question et vous aurez la réponse.
Il se peut que dans 10 ans, 20 ans on trouve d’autres technologies, mais le besoin est pour maintenant, alors vous proposez quoi d’autre ?
Continuer à faire peur aux gens avec le nucléaire est honteux, ça ralentit la juste évolution de cette techologie. Quels sont leurs buts à ces gens là ?
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@Evrard
Je ne voudrais pas qu’il y ait un malentendu : je ne fait pas de rapprochement entre le nucléaire et l’esclavage, et je ne vous parle ici que de la forme, pas du fond. Je voulais juste souligner que lorsque vous avez exprimé vos idées ici, vous avez commis une erreur dialectique qui n’a pas joué en votre faveur.
Vous avez rédigé un article honnête expliquant pourquoi, selon vous, le nucléaire était sûr et propre. Et c’est un bon article. Malheureusement, dans les commentaires, vous l’avez beaucoup défendu sur en affirmant en gros : « on ne peut pas s’en passer ». Mais alors, moi, lecteur lambda, je me demande : « si le propos de l’article était de dire que le nucléaire est sûr et propre, pourquoi le défend-t-il en affirmant qu’on ne peut pas s’en passer ? Ce sont deux questions indépendantes ! »
Logiquement, je conclus : « le propos de l’article est pas celui déclaré par l’auteur ; insidieusement, il veut suggérer qu’on ne peut pas se passer du nucléaire ». Et là, je peux conclure de deux manières différentes : soit l’auteur est maladroit et ses idées manquent de clarté. Soit il essaie de glisser des arguments fallacieux pour défendre l’industrie nucléaire, ce qui est très malhonnête.
Personnellement, je fais toujours l’hypothèse de la bonne foi des gens, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
C’est ce que je voulais dire dans mon commentaire, je suis désolé si vous l’avez pris comme une agression.
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Pour aller plus loin, à la question « comment voulez vous alimenter les villes de plusieurs millions d’habitants autrement qu’avec le nucléaire ? », certains pourraient adopter la position suivante : « Le nucléaire est une merde environnementale et éthique mais c’est la seule technologie qui puisse répondre à ce besoin, et c’est celle que nous promouvons. »
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@Sobriquet.
Merci pour votre explication claire et précise. Vous avez l’art de la dialectique et je n’avais pas du tout vu le problème sous cet angle là.
C’est un détail très subtil que vous soulevez ici.
Effectivement, je ne peux pas vanter les qualités du nucléaire en disant « cette énergie est juste parce qu’on ne peut pas s’en passer ».
J’aurais du présenter l’article autrement en demandant d’abord, comment alimenter en électricité les villes de plusieurs millions d’habitants, puis expliquer que le nucléaire est le seul moyen pour y parvenir et enfin montrer que le nucléaire n’est pas dangereux, si la sécurité est correctement assuré tout au long de la filière.
Merci pour votre mise au point, ça fait du bien de pouvoir communiquer avec des gens comme vous qui me permettent de s’améliorer.
Très cordialement, merci encore.-
Exercice périlleux que d’expliquer l’énergie nucléaire et son immense potentiel sur ce type de file !
Autant donner des perles à manger au porc !!!
Le maître mot de cette énergie c’est sa densité, aucune autre énergie au monde ne souffre de la différence.
Nombre de pays qui pèseront prochainement sur le destin du monde, débloque de manière considérable des moyens en R&D (ex : Afrique du Sud, l’Inde, Chine etc ...).
Le nucléaire est utilisé en mode « fission », ce qui demande des moyens de sécurité approprié, mais l’avènement de la « fusion » fera taire une bonne fois pour toute, ces écolos qui sont prêt à nous taxer l’air qu’on respire, car si cette énergie passe, c’est que le monde a changé et une nouvelle ère de prospérité pour tous est en route ...
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La fusion thermonucléaire est très controversée parmi les plus grands scientifiques.
PG de Gennes l’a expliqué dans un interview il y a quelques années.
Ce projet colossal de plus de dix milliards de dollar à pour but de produire de l’électricité à partir de la fusion thermonucléaire. Ce projet commencera à fonctionner que dans les années 2020 et si ça fonctionne, on ne pourra passer à la phase industrielle que vers 2040, au mieux ! La somme astronomique dépensée pour ce projet devrait être utilisée dans une recherche beaucoup plus proche de la demande actuelle, les énergies renouvelables en particulier et surtout permettant de passer à une phase industrielle beaucoup plus rapidement.Avant de construire un réacteur chimique de 5 tonnes, on doit avoir entièrement compris le fonctionnement d’un réacteur de 500 litres et avoir évalué tous les risques qu’il recèle. Or ce n’est absolument pas comme cela que l’on procède avec le réacteur expérimental Iter. Pourtant, on n’est pas capable d’expliquer totalement l’instabilité des plasmas ni les fuites thermiques des systèmes actuels. On se lance donc dans quelque chose qui, du point de vue d’un ingénieur en génie chimique, est une hérésie.
Et puis, j’aurais une dernière objection. Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou. Le projet Iter a été soutenu par Bruxelles pour des raisons d’image politique, et je trouve que c’est une faute. -
Or ce n’est absolument pas comme cela que l’on procède avec le réacteur expérimental Iter.
Désolé de vous contredire, Evrard, mais ce n’est pas vrai. Les tokamaks ont une longue histoire. : il y en a eu au moins 11 dans le monde, et sans compter les dispositifs de fusion inertielle. Je n’en connais pas tous les détails, mais considérons toutefois l’histoire proche :
* le JET anglais, fait pour tester les pics de température et de puissance
* le Tore Supra français, à Cadarache, fait pour faire des plasmas sur une « longue » durée
* ITER, sensé combiner les deux
* le projet à long terme DEMO, sensé intégrer la couverture tritigène et coupler à un circuit de production d’électricité.Tout cela s’inscrit sur un très long développement.
Vous dites également que les sommes sont faramineuses, certes, pour un citoyen français lambda, ca paraît gigantesque, mais honnêtement, pour ITER, 20 milliards de dollars pour le monde entier et sur 40 ans, ca fait ridicule face au budget mondial de la publicité (500 milliards de $) ou d’un plan de relance américain. Le coût du film Avatar, c’est la moitié du budget alloué par la france à ITER...
Est-ce si faramineux ?
Ce qui est dérangeant c’est de constater le peu d’argent, finalement, consacré mondialement sur le futur de l’énergie, vis-à-vis des dépenses « accessoires » acceptées par ailleurs : cosmétiques, football...
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@Eloi, merci pour cette mise au point sur Iter. Je n’ai fait que de poster le commentaire de PG de Gennes sur ce sujet, je pensais que le point de ce scientifique était juste.
Avec Krolik on a évoqué l’idée que j’écrive un article sur Iter, qu’en pensez vous ? Je vais utiliser les infos du site de l’AEPN.
Cordialement.
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