Les chercheurs japonais, du moins ceux qui sont financés par l’Etat, ont l’obligation de publier d’abord en japonais... La Chine et le Japon savent préserver leur identité. Cette dérive n’est qu’un reflet de l’abandon de la francophonie par une bonne partie de nos élites fascinées par le monde anglosaxon. Les USA sont le seul pays qui n’a nul besoin de faire de l’espionnage économique, car les chercheurs du monde entier leur envoient toutes leurs recherches ! Lorsque la revue demande son avis sur le papier à d’autres chercheurs du même domaine, la tentation est grande de copier l’idée - et c’est impossible à prouver juridiquement... Il suffit de lancer une étude voisine en retardant un peu la parution de l’article.
Quant les gens prennent le « Shuttle » ou « l’ Eurostar », ils intègrent inconsciemment l’idée de la supéroirité scientfique américaine, alors qu’ils roulent français ! Et l’effet publicitaire à l’étranger est désastreux. l’idée qu’on vendra mieux les produits français en anglais ets une absurdité. Vous ne verrez jamais des anglophones négocier dans une langue étrangère, eux au moins savent à quel point l’influence linguistique est liée à l’influence économique, politique, et scientifique, ici le DSM psychiatrique qui est devenu la bible de beaucoup de nos psys.
Pour recentrer sur le sujet, en se laissant glisser vers le tout-anglais, on se retrouve de plus enh plus avec des manuels de médecine, de psychiatrie traduits de l’anglais.