Prenons un premier détail dans ce que je disais, le plus facile.
Est-ce que ce ne sont pas les syndicats qui contrôlent tout les système de notation, de promotion et de gestion du personnel. Et de quel droit s’immiscent-ils dans des évaluations qui devraient être neutres ? Cette cogestion est tellement un secret, que les ministres sont surpris quand ils le découvrent.
Est-ce que les poste dans les établissements les plus faciles ne sont pas donnés aux professeurs chevronnés, agrégés, et les postes les plus difficiles, dans des établissements tour de Babel, à des débutants, souvent simples contractuels ou stagiaires en premier poste ?
Il n’existe aucune autre organisation au monde qui fasse faire le travail le plus difficile aux apprentis et aux débutants, et qui garde le plus difficile et le plus pénible pour les cadres expérimentés.
De quel droit les syndicats ont-ils une influence et même leur mot à dire sur la gestion des ressources humaines ? Et aussi sur les programmes, les droits de l’homme, et tout un tas de sornettes politiques ? Est-ce que c’est aussi le rôle des syndicats dans le corps des Ponts et chaussées, dans l’armée, chez EdF, Renault, Thomson, Bouygues ?
Et pourquoi les syndicats acceptent-t-ils, années après années, qu’il y ait des surveillants ou des enseignants ou des surveillants maîtres auxiliaires, ou vacataires, c’est-à-dire privés à la fois de la protection du statut de la fonction publique ET de celui des employés du privé ?
Là, ce serait le boulot des syndicats, puisque c’est en contradiction avec le statut de la fonction publique. Mais comme ça arrange les enseignants titulaires syndiqués d’avoir des ilotes auxquels on puisse refiler tous les postes dans les établissements pourris. Ca permet de se débarrasser du problème, en attendant la retraite. Et il n’y a jamais eu de grêve pour exiger que tous les employés de l’Éducation nationale aient un statut avaec les mêmes conditions, parce que sans ces supplétifs, il faudrait charger des titulaires de faire des remplacements dans des lycées où les titulaires sont en arrêt maladie la moitié du temps.
Le foutoire de l’Éducation Nationale est entièrement dû aux syndicats d’enseignants qui d’un côté ne ne jouent pas leur rôle, et de l’autre s’immisce dans l’administration et s’occupent de ce qui ne les regarde pas. Comme par exemple de promouvoir l’immigration, comme de contrebattre le prétendu autoritarisme des parents, ou comme de faire des commentaires sur le fonctionnement de la police.
Et si on commençait par imposer la parité des sexes dans le corps enseignant. Est-ce que ça n’améliorerait pas un peu l’autorité du corps enseignant ? Mais, allez-vous dire, les hommes n’ont pas plus d’autorité que les femmes, et d’ailleurs il n’y a pas de différence entre les sexes, chacun a les sexe qu’il veut, c’est un choix culturel, c’est la théorie du gender de Mademoiselle Butler. D’ailleurs il n’y a pas non plus de différence entre l’enfant et l’adulte. Le professeur a autant à apprendre de l’élève. D’ailleurs, toute connaissance est relative. Ce qui compte n’est pas le contenu de l’enseignement, mais d’apprendre à apprendre, le regard sur le monde et le vivre ensemble........