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Le journal Le Monde est-il un Bulletin Officiel bis de l’Éducation nationale ?

Un article du Monde.fr paru le 30 janvier 2010, intitulé « Le respect et l’autorité expliqués à mon prof  », et signé Martine Laronche, est révélateur de la représentation erronée et complaisante qu’un journal traditionnel juge utile de donner de l’École (1).

Le titre choisi par la journaliste livre à lui seul tout un état d’esprit : le professeur, en déduit-on, est à ce point ignorant qu’on doit lui enseigner ce qu’est « le respect et l’autorité » ! Et qui est le plus qualifié pour le faire, à en juger par le personnage à qui ce titre est prêté ? L’élève - pardi ! - qui prouve qu’il sait ce que respect veut dire en commençant par affubler son professeur d’un diminutif de potache qui lui manque de respect !
 
L’article qui suit, serait du même tonneau à se tordre de rire si le sujet n’était pas si grave : n’est-il pas arrivé que des agressions de professeur dans les établissements scolaires aillent jusqu’à la tentative de meurtre ? 
 
Des recettes de tenue de classe affligeantes
 
Il est question, en effet, d’une expérience menée dans une dizaine de lycées avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale où Yves Michaud, le génial créateur de l’Université de Tous les Savoirs, vient tenir des conférences sur les notions de « discipline et de dialogue » devant des professeurs. Nul doute que ce doit être intéressant. Mais il est accompagné en vedette américaine par un jeune homme de 33 ans, apparemment bien en cours, Sébastien Clerc : professeur de Français et d’Histoire-Géographie – ce qui est déjà une polyvalence qui mérite d’être saluée – il vient donner ses recettes pour faire un cours en se faisant respecter.
 
La journaliste qui a dû assister à une séance, est manifestement conquise. On la devine admirative au point qu’elle ne peut résister à citer en cours d’article certaines des recettes-miracles qui l’ont particulièrement éblouie. Les voici.
 
- « Il est important de débuter un cours (sic) de la manière la plus dynamique possible  ». Plutôt que d’écrire son plan au tableau, le dos à la classe, M. Clerc recommande de distribuer ou de projeter un document, qui va capter l’attention.
 
- « Pour inciter les élèves à lever la main, ne donnez la parole qu’à ceux qui en font la demande et ignorez les autres. »
 
- En cas de chahut, de conflit, il conseille de maîtriser ses émotions et de ne jamais paraître en colère. « Quand un élève est insolent, affirmez calmement que c’est grave et que cela donnera lieu à un rapport. » Pour réagir promptement, le professeur a toujours un dossier disciplinaire sur son bureau avec des fiches d’exclusion déjà signées.
 
- Mais pour tenir sa classe, « il est important d’instaurer un climat chaleureux  », insiste le jeune professeur. Il salue chaque jour ses élèves, leur demande comment ils vont, anime, en dehors des cours, un atelier d’échecs.
 
La journaliste est heureuse de pouvoir trouver dans l’ouvrage d’un psycho-pédagogue suisse un écho à ces pensées profondes en y relevant quelques sentences décisives comme celle-ci : « La présence en classe du professeur n’est pas très éloignée de la présence sur scène de l’acteur, considère-t-il. Elle passe par tout un jeu non verbal, pour lequel on peut être plus ou moins doué mais qui peut s’acquérir.
 
Les règles violées d’abord par l’administration
 
À l’évidence, l’administration de l’Éducation nationale doit se marrer comme une baleine devant ce leurre de diversion phénoménal qu’elle encourage en sous-main pour pouvoir continuer son travail de sape préparatoire à une prochaine privatisation. Il faut, en effet, n’avoir jamais enseigné pour oser amuser ainsi la galerie avec pareilles niaiseries et abuser les jeunes professeurs désemparés qu’on a devant soi.
 
Le problème essentiel de l’École, en effet, ne relève ni de la compétence du professeur ni de ses compétences, tout acteur doué qu’il soit ou si expert dans sa discipline qu’il puisse être. Ces petites recettes énoncées ci-dessus qu’on apprend sur le tas, ne peuvent être d’aucun secours quand le respect des règles du jeu dont la loi lui confie la charge dans un établissement n’est pas strictement assuré par une administration. Quelques exemples ? En voici trois vécus dans un collège de Nîmes au cours de l’année scolaire 2003-2004.
 
1- Premier cas
 
Un élève revient en classe après plusieurs semaines d’absence. Le professeur lui demande, comme c’est le règlement, une justification d’absence. Il n’en a pas. Il est donc reconduit au Bureau de la vie scolaire accompagné par un délégué d’élève. Or, il en revient rigolard avec cette mention inscrite par une surveillante sur son carnet de correspondance comme motif d’absence : « VACANCES » ! Renvoyé, il revient le lendemain avec, cette fois, un mot de sa mère : « Mon fils a feinté » !
 
Le même élève, un mois plus tard récidive : il revient en classe sans justification. Il est renvoyé comme la première fois au Bureau de la vie scolaire. En sortant, il lance au professeur : « J’ T’EMMERDE !  ». Saisi de ce second incident comme du premier dans un rapport, le principal ne prend aucune sanction. Le professeur entame donc un bras de fer avec lui en refusant le retour en classe de l’élève tant qu’il ne présentera pas par écrit ses excuses et un engagement à respecter les règles de la classe. Le voyou ne remet pas les pieds en classe. Le principal cède. Deux mois plus tard, une empoignade physique mémorable avec le Conseiller principal d’éducation vaut au voyou enfin un conseil de discipline !
 
2- Deuxième cas
 
Même scénario avec un élève qui a débarqué en fin de premier trimestre, exclu d’un autre établissement pour violence physique envers une professeur. Quand il revient en février après plusieurs semaines d’absence, sans justification mais avec arrogance, le professeur le fait reconduire au Bureau de la vie scolaire et exige excuses et engagement par écrit à respecter les règles. Cette fois, le voyou écrit effectivement un mot sur une page de cahier déchiré. Le professeur en trouve photocopie dans son casier de la salle des professeurs : c’est un tissu d’injures. Le principal qui doit avoir gardé l’original, l’a donc avalisé. Pas question dans ces conditions que l’individu remette les pieds en classe ! L’élève vient menacer physiquement le professeur dans sa classe à un intercours. Alerté par rapport, le principal ne fait rien. L’élève finit par disparaître de la circulation on ne sait où.
 
 3- Troisième cas
 
Même scénario encore un peu plus tard avec une élève qui jusque-là ne posait aucun problème. Elle refuse de justifier une absence. Elle ne peut ignorer la règle, puisqu’elle a assisté au cirque des deux autres voyous. Elle est donc reconduite au Bureau de la vie scolaire. En partant, la demoiselle outrée claque la porte. Pas question pour le professeur qu’elle revienne en classe sans une lettre d’excuse et d’engagement à respecter les règles ! Elle ne reparaîtra pas en cours du début mai à la fin juin. En revanche, elle accompagnera les surveillants pour ramasser les fiches d’absence d’élèves en début d’heure. Le principal ne peut pas ne pas le savoir : on la voit souvent sortir de son bureau !
 
C’est le professeur, en revanche qui recevra, au début de juin, une admonestation véhémente écrite de l’inspecteur d’académie pour avoir refusé une élève en classe, selon la plainte de sa mère. Le professeur demande alors à l’excellent recteur William Marois (actuel recteur de Créteil) communication de cette plainte. Qu’est-ce que la mère a bien pu raconter ? Pas question ! Saisie, la CADA, (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) répond suavement qu’en vertu de la loi du 12 avril 2000, les lettres de dénonciation ne peuvent pas être communiquées aux victimes car cette transmission pourrait nuire à leur auteur !
 
Voilà l’ordinaire ! Des exemples comme ça, il y en a à la pelle ! Et ce sont les plus pacifiques dans un collège qui était alors réputé sérieux et calme. Depuis, ça a changé forcément, avec de pareilles méthodes ! Il est marrant, le petit M. Clerc, avec son annonce sereine d’un rapport en cas de conflit et ses petites « fiches d’exclusion déjà signées  » qu’il conseille d’avoir à sa portée sur son bureau ! Mais de qui se moque-t-il ? Les élèves se bidonnent : ils savent, eux, que le professeur qui entend faire respecter les règles minimales d’une vie sociale dans un établissement scolaire est le premier ennemi à abattre pour l’administration. Quant au climat chaleureux à instaurer, pourquoi pas ? Très volontiers ! Mais que faire quand un nouveau principal interdit sans raison un voyage pédagogique en Campanie (Italie) qui existe à la satisfaction de tous depuis 15 ans et un voyage à Venise depuis 2 ans ?
 
Alors on pourra venir vanter toutes les recettes-miracles, gris-gris ou amulettes qu’on voudra – et on ne doute pas des compétences d’Yves Michaud – cela ne servira à rien, puisque la volonté politique de faire régner l’ordre public dans un établissement scolaire peut ne pas exister dans la mesure où le désordre prépare utilement la privatisation du service public présentée comme la seule voie de salut ! C’est bien que des professeurs s’émeuvent après l’agression d’un élève au couteau dans un lycée de Vitry-sur-Seine. Mais posent-ils le vrai problème ? Est-ce une question de moyens seulement ? On ne les entend pas parler du respect strict des règles dans l’établissement, et d’abord par l’administration elle-même. Ce mouvement est tout de même un progrès car, qu’on sache, après la tentative d’assassinat d’une professeur au lycée Blériot d’Étampes, le 16 décembre 2005, aucune protestation d’ampleur n’a été entendue : cette agression ne méritait-elle pas pourtant en risposte une manifestation à la hauteur de l’enjeu, non seulement dans l’établissement mais dans tout le pays ? Paul Villach
 
(1) Le Monde .fr, 30.02.2010
 

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27 réactions à cet article    


  • zadig 13 février 2010 09:00

    J’aime bien vos articles.

    J’ai lu votre article (je vais le relire) et approuve quasi totalement vos propos.

    Une petite nuance néanmoins, mon épouse était enseignante dans un
    établissement classé dans une zone ...(j’ai oublié le terme ).
    D’après ses dires il existe encore des inspecteurs (de base) courageux.
    Pour les inspecteurs d’académie hum hum ... ( pas de vague ...... )
    Une autre remarque les gros problèmes sont souvent provoqués
     par les parents ( cabales,plaintes,menaces physiques,etc )

    J’ai oublié la dégradation (anonyme) des véhicules garé près de l’école.


    • Paul Villach Paul Villach 13 février 2010 10:16

      @ Zadig

      Oui, il existe des personnes honnêtes, bien sûr ! En 34 ans, j’ai ainsi rencontré deux proviseurs et un recteur honnêtes et courageux.

      Mais le système conduit la masse ou à se démettre ou à se soumettre ou à être maginalisée.

      Il n’existe pas aujourd’hui de volonté politique pour assurer les conditions minimales de vie sociale normale dans un établissement scolaire public pour la bonne raison que le désordre dans le public favorise la fuite des élèves dans le privé et prépare la privatisation à terme d’une bonne part du système éducatif. Les établissements publics qui resteront seront des poubelles ! Paul Villach


    • zadig 13 février 2010 09:06

      Pardon monsieur l’enseignant
      véhicules garés et non pas garé. J’ai un point de moins ?


      • zadig 13 février 2010 10:46


        Ce commentaire était prévu pour :
        « Pédoclastie » : la couverture de Der Spiegel est-elle bien choisie ? - AgoraVox le média citoyen
        Mais trop tard la bataille.était terminée.
        Mais la meute reviendra alors je livre :

        «  »Par un effet de sérendipité (hum pas mal comme début ! )

        .Archimède dans son bain découvrit le fameux principe
        .Newton avec la pomme découvrit la gravitation
        .Lavoisier en perdant sa tête déclara : rien ne se perd ........
        .Lorenz en revenant de la cafette découvrit l’effet papillon ....

        Et moi en examinant la photographie de l’article, j’ai découvert :

         Le syndrome onanique du blogueur

        Botul à déjà parlé de ces êtres qui se reproduisent par retrait
         et non pas par introduction.

        Description du syndrome
        Les religieux sont frustrés de ne pas pouvoir répandre leur semence.
        Certains blogueurs tapis à l’entrée de leur repaire attendent le chaland
        mais rien pas un chat, pas possible de répandre

         .Le trait acéré et mortel.
         .L’humour décapant et définiti
         .L’esprit universel et supérieur

        Alors en meute, ils cherchent aventure

        Mais la victime choisie applique la tactique « Roman de Renart »

        Ils décident le retrait ( pour se reproduire  ? )«  »

        Je sais j’utilise un peu leurs méthodes. Mais j’ai bien le droit de rire.


        • cti41 cti41 13 février 2010 10:56

          Devant tant d’angélisme qui donne les résultats catastrophiques que l’on peut voir dans les quelques exemples cités dans l’article, comment espérer voir disparaître les violences rencontrées au quotidien aux abords ou en dehors des établissements scolaires. De plus, les médias n’hésitent pas à monter de véritables campagnes de dénigrements à l’égard des forces de l’ordre dont les missions, pourtant très encadrées, deviennent de plus en plus compliquées à exécuter.
          Christian Contini.


          • DESPERADO 13 février 2010 12:15

            Villach
            Ou quand on a raté sa vie en essayant de pourrir celles des autres.
            Il ya une journée de la juppe aux usa également.
            http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20100213.OBS6816/un e_fusillade_fait_trois_morts_dans_une_universite.html
            Il faudrait organiser une journée de la juppe pour les écoles de mormons et de hassidim également ?
            Ou bien juste dans les banlieues pauvres ? 


            • Jean 13 février 2010 12:23
              - « Il est important de débuter un cours (sic) de la manière la plus dynamique possible  ». Plutôt que d’écrire son plan au tableau, le dos à la classe, M. Clerc recommande de distribuer ou de projeter un document, qui va capter l’attention.
               
              - « Pour inciter les élèves à lever la main, ne donnez la parole qu’à ceux qui en font la demande et ignorez les autres. »
               
              - En cas de chahut, de conflit, il conseille de maîtriser ses émotions et de ne jamais paraître en colère. « Quand un élève est insolent, affirmez calmement que c’est grave et que cela donnera lieu à un rapport. » Pour réagir promptement, le professeur a toujours un dossier disciplinaire sur son bureau avec des fiches d’exclusion déjà signées.
               
              - Mais pour tenir sa classe, « il est important d’instaurer un climat chaleureux  », insiste le jeune professeur. Il salue chaque jour ses élèves, leur demande comment ils vont, anime, en dehors des cours, un atelier d’échecs.
               
              La journaliste est heureuse de pouvoir trouver dans l’ouvrage d’un psycho-pédagogue suisse un écho à ces pensées profondes en y relevant quelques sentences décisives comme celle-ci : « La présence en classe du professeur n’est pas très éloignée de la présence sur scène de l’acteur, considère-t-il. Elle passe par tout un jeu non verbal, pour lequel on peut être plus ou moins doué mais qui peut s’acquérir.

              ( Paul Villach)

              Tout cela me parait relever de « recettes personnelles » dont il n’y a pas lieu de s’indigner.
              Chacun commence son cours de la façon qui lui convient. Il n’y a pas de règles universelles. C’est tellement une affaire de personnalité du professeur ! Mais la satisfaction de M.Clerc fait plaisir à voir et on ne peut que l’encourager à continuer ainsi !
              En cas de conflit, « maitriser ses émotions et ne jamais paraitre en colère » me parait une évidence, un élève qui perturbe n’étant que trop heureux d’avoir réussi son coup si le professeur , en face de lui, dérape... Nous faisons aussi un métier d’acteur, et là, M.Michaud enfonce, lui aussi, des portes ouvertes.
              L’idée qu’il suffise de brandir les feuilles d’exclusion déjà toutes pretes pour calmer un peturbateur résolu me parait hautement irréaliste, sauf peut-etre dans un collège tenu par un principal très ferme, dont il suffise d’évoquer un passage par son bureau pour ramener illico tout ce petit monde dans le droit chemin.
              M.Clerc salue ses élèves en entrant en classe ? Pourquoi pas ? Mais c’est plutot l’inverse qui est normal, et qui se fait encore spontanément dans certains collèges tranquilles. Mais il y a trente-six mille façons d’instaurer un climat chaleureux, et cela peut se faire aussi en dispensant un enseignement rigoureux dans une ambiance studieuse.
              Bref, il y a toujours un peu de niaiserie à prétendre ériger en normes universelles des procédés qui vous ont réussi à vous.
              La pédagogie n’est rien d’autre que l’art d’enseigner, à charge à chacun de s’en sortir avec ses dispositions naturelles à se produire devant un public, avec les compétences acquises dans sa matière lors de ses années d’études et de préparation aux grands concours, avec l’exemple des professeurs-tuteurs qui ont soutenu ses premiers pas, avec la protection d’une direction d’établissement suffisamment ferme et inflexible pour imposer, au niveau de l’ensemble du collège ou du lycée, des principes de discipline tels que faire cours y soit possible dans les meilleurs conditions pour les élèves, globalement sérieux et désireux de s’instruire, comme pour leurs professeurs. 


              • Heum, heum,... 13 février 2010 14:35

                Contrairement à ce que vous dites, Monsieur le Professeur, il n’y a pas de projet actuel ou nouveau de privatiser l’Éducation nationale, parce que c’est déjà fait depuis cinquante ans. La privatisation de l’Éducation nationale est déjà complètement réalisée, en faveur de certains syndicats d’enseignants qui se sont crus investis de la mission de tout révolutionner, de tout changer, de tout affranchir, et qui sont devenus propriétaires de la structure administrative qu’ils (co-)gèrent dans l’intérêt exclusif de leurs adhérents et clients.

                On trouve ce genre d’abus de pouvoir, par exemple, dans le fait que leurs appareils contrôlent le déroulement des carrières individuelles, alors que la fonction d’un syndicat est uniquement de défendre - sur un plan général et anonyme - les statuts des personnels (nom qui est donné aux conventions collectives dans le secteur public). Par exemple, le principe à tout travail salaire égal, qui devrait suffire à faire disparaître les maîtres auxiliaires en les payant autant que les professeurs titulaires. Ce contrôle individuel des carrières leur donne un pouvoir abusif sur leur adhérents, et par voie de conséquence défavorise injustement les non adhérents. Il a en plus l’inconvénient de récompenser la soumission à l’appareil et la conformité idéologique, au dépend des critères de capacité profesionnels objectifs.

                Être un service public, ce n’est pas être au service des corps d’enseignants et de la défense de leurs petits avantages catégoriels, ni encore moins d’une faction de ces corps, mais être au service du public, des choses publiques, de la République. C’est-à-dire des familles, des entreprises, des traditions, des métiers, de l’ordre et de la paix sociale, de l’agriculture, du progrès, de l’histoire, de la gentillesse, des paysages, de la culture, de la vérité, des arts, des sciences, de la civilisation, etc. D’assurer d’une génération à l’autre leur transmission, leur protection, leur conservation, et non leur destruction, au nom d’un idéal de libération, de modernisation, de révolution qui n’a aucune légitimité.

                En ce qui concerne l’autorité et son rétablissement, je ne trouve pas étonnant que la Bureaucratie de l’EN en vienne à préconiser ce genre de méthodes miracles de gestion des problèmes, tout-à-fait typique du pragmatisme américain depuis Benjamin Franklin (Comment devenir riche, comment se faire des amis, comment être cultivé, comment ne plus avoir peur des chiens, comment redevenir jeune, comment asseoir son autorité devant une classe de racailles..). Pendant ce temps là, Réseau Éducation sans frontières se donne beaucoup de peine pour saboter l’autorité publique en dehors de l’école, celle de la police, et paralyser l’exécution des mesures de limitation de l’immigration clandestine, celle qui justement pourrit toute la vie scolaire (Comment peut-on faire la classe dans des communes où, comme à Villiers-le-Bel, il y a maintenant 52 nationalités différentes et 2/3 des parents illetrés).

                La bureaucratie de l’EN est imbibée de l’idéologie des grands ténors de Mai 68, comme Alain Geismar. Elle est donc radicalement révolutionnaire, contre l’autorité qu’elle considère comme toujours illégitime, même la sienne qu’elle prétend ne pas exercer, contradiction qui suffit à faire émerger un monde de fous. En effet, cette idéologie considère que son rôle est aussi d’éradiquer toute autorité des fonctions enseignantes ou éducatives, non seulement dans les écoles et les lycées qui dépendent de son administration, mais aussi dans les familles et dans l’ensemble de la société. En ce qui la concerne, elle parvient à surmonter la contradiction entre son discours anti-autoritaire et sa fonction d’autorité, en agissant de façon officieuse, sournoise, par coups de forces et par mensonges, ce qu’on appelle la terreur grise (pour l’ambiance, lire le Château de Kafka). 

                À force d’éradiquer tout ce qui fondait réellement l’autorité, l’enseignement en arrive à devenir complètement impossible. Or, ce genre de livre de recettes pour rétablir l’autorité sur des bases fonctionnalistes ou utilitaristes, est comme les produits miracles que les camelots vendent devant les Grands magasins. 

                Les relations sociales, et tout particulièrement les relations d’éducations, ne peuvent se réduire à la Raison, au raisonnement, au raisonnable, et à la négociation. L’enfant, comme le collègue, le conjoint, le voisin, le client ou l’ami, ne sont pas sensibles qu’au rationnel et à l’utile : il y a aussi l’admiration, la séduction, la passion, la beauté, l’irrationnel. D’une façon plus générale, il n’existe pas de rapport pédagogique sans autorité, et pas d’autorité sans rétablissement général du sens du sacré (dont le respect n’est qu’une modalité superficielle). 

                Comme à la base du sacré, il y a les religions dans ce qu’elles ont de plus archaïque : le rite, le mythe et la loi morale, ce seraient donc toutes les valeurs que l’Éducation Nationale a éradiquées qu’il faudrait commencer par restaurer, non seulement en recommençant à y croire et à les célébrer à l’école, mais aussi dans les familles. Pour cela il y a les arts et les traditions populaires. 

                L’école laïque, ou plutôt laïciste, ou plutôt même scientiste ou rationaliste, c’est-à-dire celle qui voudrait uniquement fonctionner sans transcendance, a atteint le seuil d’abstraction qui la voue inexorablement à la dissolution et au chaos. Ce mouvement de perdition ne commencera à pouvoir être renversé qu’à partir du moment où les autorités recommenceront à accepter l’idée que la pédagogie est d’abord fondée sur l’autorité, que la base de l’autorité n’est pas la rationalité mais le sacré. Et c’est là qu’on va s’apercevoir que le trou noir laissé par la sécularisation des religions occidentales traditionnelles (catholicisme, judaïsme) attire inexorablement d’autres religions ou ou d’autres paganismes pour prendre leurs places.



                • Heum, heum,... 14 février 2010 18:34

                  Allons Chanteclair, n’éliminez pas sans répondre un propos désagréable, comme ça d’un revers de main.


                  Tout le monde a été à l’école, au collège, au lycée, et puis en fac. Ensuite, tous ceux qui ont des enfants voient fonctionner une école primaire, puis un collège. En plus il y a beaucoup de gens qui ont fait de l’enseignament, ou qui ont eu l’occasion de travailler dans l’Éducation nationale, ou qui ont des frères et soeurs qui y travaillent à un titre ou à un autre. L’Éducation nationale n’est pas comme l’industrie chimique que très peu de personnes ont eu l’occasion d’approcher. 

                  En puis surtout, c’est l’éducation NATIONALE, c’est-à-dire la nôtre, et manifestement les enseignants qui s’en croyaient propriétaires (ce dont témoigne votre argument) sont complètement dépassés par le golem qu’ils ont fapriqué.

                  Prenons un premier détail dans ce que je disais, le plus facile.

                  Est-ce que ce ne sont pas les syndicats qui contrôlent tout les système de notation, de promotion et de gestion du personnel. Et de quel droit s’immiscent-ils dans des évaluations qui devraient être neutres ? Cette cogestion est tellement un secret, que les ministres sont surpris quand ils le découvrent.

                  Est-ce que les poste dans les établissements les plus faciles ne sont pas donnés aux professeurs chevronnés, agrégés, et les postes les plus difficiles, dans des établissements tour de Babel, à des débutants, souvent simples contractuels ou stagiaires en premier poste ?

                  Il n’existe aucune autre organisation au monde qui fasse faire le travail le plus difficile aux apprentis et aux débutants, et qui garde le plus difficile et le plus pénible pour les cadres expérimentés.

                  De quel droit les syndicats ont-ils une influence et même leur mot à dire sur la gestion des ressources humaines ? Et aussi sur les programmes, les droits de l’homme, et tout un tas de sornettes politiques ? Est-ce que c’est aussi le rôle des syndicats dans le corps des Ponts et chaussées, dans l’armée, chez EdF, Renault, Thomson, Bouygues ?

                  Et pourquoi les syndicats acceptent-t-ils, années après années, qu’il y ait des surveillants ou des enseignants ou des surveillants maîtres auxiliaires, ou vacataires, c’est-à-dire privés à la fois de la protection du statut de la fonction publique ET de celui des employés du privé ? 

                  Là, ce serait le boulot des syndicats, puisque c’est en contradiction avec le statut de la fonction publique. Mais comme ça arrange les enseignants titulaires syndiqués d’avoir des ilotes auxquels on puisse refiler tous les postes dans les établissements pourris. Ca permet de se débarrasser du problème, en attendant la retraite. Et il n’y a jamais eu de grêve pour exiger que tous les employés de l’Éducation nationale aient un statut avaec les mêmes conditions, parce que sans ces supplétifs, il faudrait charger des titulaires de faire des remplacements dans des lycées où les titulaires sont en arrêt maladie la moitié du temps.

                  Le foutoire de l’Éducation Nationale est entièrement dû aux syndicats d’enseignants qui d’un côté ne ne jouent pas leur rôle, et de l’autre s’immisce dans l’administration et s’occupent de ce qui ne les regarde pas. Comme par exemple de promouvoir l’immigration, comme de contrebattre le prétendu autoritarisme des parents, ou comme de faire des commentaires sur le fonctionnement de la police.

                  Et si on commençait par imposer la parité des sexes dans le corps enseignant. Est-ce que ça n’améliorerait pas un peu l’autorité du corps enseignant ? Mais, allez-vous dire, les hommes n’ont pas plus d’autorité que les femmes, et d’ailleurs il n’y a pas de différence entre les sexes, chacun a les sexe qu’il veut, c’est un choix culturel, c’est la théorie du gender de Mademoiselle Butler. D’ailleurs il n’y a pas non plus de différence entre l’enfant et l’adulte. Le professeur a autant à apprendre de l’élève. D’ailleurs, toute connaissance est relative. Ce qui compte n’est pas le contenu de l’enseignement, mais d’apprendre à apprendre, le regard sur le monde et le vivre ensemble........


                • vivien françoise 13 février 2010 17:06

                  M. Villach,
                  Que doivent faire les professeurs à votre avis pour se faire respecter ?
                  Le respect s’apprend dès la petite enfance, donnée par les parents, ou un seul s’il n’en reste qu’un.
                  Je parle d’ un temps qui apparemment n’a plus trop court à notre époque.
                  A une époque (encore cette notion de passé) les enfants étaient des enfants, avaient leur monde à eux. Aujourd’hui ils sont sevrés à coups de télé-réalité, de fermes célébrités, de défilés de mode pour enfants, de films et de jeux violents, de sexe, de pornographie.
                  Leurs parents qui ont raté le virage de leur propre enfance laissent faire, s’imaginant que leurs infâmes rejetons sont plus beaux, plus grands et surtout plus intelligents qu’eux.
                  Ces écoliers arrivent en classe le matin, avec leur suffisance en bandoulière, et le téléphone portable dans la poche.
                  Le professeur est seul face à eux et se rejoue quotidiennement le rapport de force. 
                  1 contre 30 ou 40, 
                  Plus facile d’écrire un article (de magazine) que de mater ces jeunes loups ou louves.
                  Vous proposez quoi, qui pourrait servir aux professeurs qui vous lisent ?
                  Vivien f



                  • Heum, heum,... 14 février 2010 18:57
                    @ Françoise Vivien

                    Vous avez tout-à-fait raison : le respect de soi-même, des parents, de son prochain, s’apprend d’abord dans la famille, ensuite en fréquentant des établissements où l’autorité, le goût d’apprendre, le bon esprit, l’amour du travail bien fait, sont partagés par tous comme des valeurs essentielles. 

                    Et si ce n’est pas le cas, si ce n’est pas un élève isolé qui a ce défaut, mais presque tous les enfantss, vous ne pourrez jamais vous imposer, vous ne pourrez jamais faire votre métier. Même avec les livres de M. Villach ou les conseils. Cela vous demandera une énergie surhumaine, et vous finirez par vous faire dépasser. Pour ces enfants, il faudrait des instituteurs hyper-chevronnés, des petits effectifs, des équipes spécialisées avec assistante sociale, un appui éventuel des services spécialisés, etc.

                    Alors, fuyez cet établissement où vous serez broyée, et choisissez des établissement avec des enfants qui vous ressemblent. 

                    Si la direction du personnel enseignant dont vous dépendez ne veut pas vous donner une affectation qui vous convienne à cause du sacro saint mouvement national des personnels (mis en place par les syndicats), allez dans le privé.

                  • vivien françoise 15 février 2010 01:13

                    Monsieur ou Madame,
                    Qu’ ai je écrit de si extraordinaire ? Je défends des valeurs surrannées ? inconnues des nouvelles générations ?
                    M. Villach défend son point de vue d’enseignant ayant eu à traiter avec une administration qui a peur des élèves. Est-ce normal qu’un enseignant doive jouer les matons dans une école ?
                    C ’ était tout à son honneur d’avoir voulu être un professeur respecté autant de ses élèves que de son administration.
                    J ’ai envoyé trois enfants en classe, et je n’ai jamais eu à aller maltraiter un professeur qui
                     m’ avait convoqué pour indiscipline ou autre.
                    Mon expérience professionnelle je ne l’ai pas faite dans l’éducation nationale, mais dans une autre administration qui ne souffre pas l’indiscipline.


                  • Paul Villach Paul Villach 13 février 2010 17:36

                     @ Vivien Françoise

                    Mais, Madame, avez-vous lu mon article ? En diagonale !
                    Si vous l’aviez lu, vous auriez vu que la réponse à votre question se trouve dans les exemples que je présente où, chaque fois, le professeur a gagné son bras de fer avec une administration qui protégeait les voyous.

                    Et les cas évoqués ont seulement valeur d’exemple. Je peux vous en citer d’autres où les « chers collègues », inertes et lâches, ont été contents d’être débarrassés de ces petites frappes avec lesquels se colletait le même professeur par une application stricte des règles.

                    Mais est-ce normal d’avoir à entamer un bras de fer avec l’administration sur un problème aussi simple de conditions minimales de vie sociale dans un établissement ?

                    Si un professeur est seul à le faire dans un établissement - en rendant déjà service à tout le monde parce qu’il réussit à neutraliser le voyou protégé qui dans les autres cours met le boxon - la partie est rude.

                    Il suffit que tous les professeurs adoptent la même attitude : si l’administration plie devant un professeur qui a le courage de l’affronter, elle pliera d’autant plus devant un groupe de professeurs. Et on ne verra plus un inspecteur d’académie admonester un professeur qui a appliqué le règlement ! La collusion entre administration et voyou est ici manifeste.

                    Seulement il faut que les « chers collègues » cessent de faire leur cour, de chercher à se faire valoir au détriment des autres professeurs en faisant de la surenchère dans un « humanitarisme » déplacé, et ce d’autant plus volontiers qu’ils sont bordélisés ! C’est souvent à qui se montrera le plus « à l’écoute » du voyou dont ils veulent « faire le bonheur » (propos authentiques entendus en conseil de classe !)

                    Boire ou conduire, il faut choisir ! Faire respecter les règles ou faire sa cour, il faut choisir ! Vous voulez en savoir plus ? J’ai écris des ouvrages sur le problème. Vous serez édifiée !

                    Ne pas oublier que le désordre entretenu à une finalité et ce sont les élèves les plus modestes qui en font les frais ! Paul Villach


                    • vivien françoise 13 février 2010 17:52

                      M. Villach
                      tous les professeurs et professeures n’ont pas votre mordant !
                      il m’arrive de lire en diagonale, les articles ennuyeux surtout.
                      Si vous pouviez m’envoyez aussi par chronopost tous vos ouvrages avec une petite dédicace, je les réceptionnerai avec plaisir.
                      Bonne journée
                      Vivien


                      • Paul Villach Paul Villach 13 février 2010 18:59

                        @ Vivien françoise

                        Je vous croyais plus sérieuse, malgré quelques dérapages avec la bande de voyous qui, Dieu merci, est partie planter ailleurs ses choux. Elle a déteint sur vous. C’est dommage. Pardonnez-moi de m’être trompé sur votre compte.
                        Je ne vous répondrai plus ! Je n’ai pas de temps à perdre avec des zozos de votre style ! Désolé de vous avoir mis au pied du mur de l’aporie ! Paul Villach


                      • non667 13 février 2010 20:12

                        à françoise
                        Pé....... comme disent les djeunes !


                      • vivien françoise 13 février 2010 23:18


                        Permettez moi monsieur Villach d’avoir mes défauts et de m’en servir.
                        Vous n’êtes pas mon directeur de conscience.

                        C’ est à vous donc que je dois d’avoir été viré au premier commentaire posté ;
                        Je l’ai écrit à bon escient, je n’aboie pas avec les autres. Vous n’avez aucun humour, et mon second prénom n’est pas janus ;

                         


                      • vivien françoise 13 février 2010 23:20

                        une autre chose encore
                        ne m’appelez pas zozo.


                      • Krokodilo Krokodilo 13 février 2010 18:37

                        La cohésion de l’équipe pédagogique, soudée autour d’un proviseur motivé est essentielle, dommage que le soutien de la hiérarchie soit pour le moins variable...
                        Tout ça est bien triste, mais pour mettre un peu d’optimisme dans cette ambiance délétère, je me permets un lien vers un de mes articles, qui signalait une nouvelle matière scolaire qui nous est venue du Canada, la médiation scolaire, et qui masque en fait des méthodes psychologiques pour apprendre aux élèves à verbaliser leurs émotions, et qui est destinée, in fine, à diminuer la violence scolaire.


                        • zadig 14 février 2010 13:28

                          Succulent ce lien, j’ai bien apprécié
                          L’instituteur, c’est Paul Villach après dressage ?


                          • Paul Villach Paul Villach 14 février 2010 13:46

                             

                            @ Zadig

                             

                            J’ai fait une analyse de ce sketch excellent sur AgoraVox, le 8 février 2008 : "Un sketch hilarant de Jean Dell pour retrouver la raison dans l’Éducation nationale si possible..."

                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-instituteur-un-sketch-hilarant-35640

                             Paul Villach


                          • 1984 14 février 2010 18:30

                            Il faut noter la loi de protection du délateur de 1978/2000. En effet n’importe qui, élève, parent, collègue, peut diffamer et calomnier un enseignant par écrit et ce courrier deviendra un document administratif inaccessible à la victime. C’est une loi scélérate indigne de notre pays. Un avenir encore plus radieux se profile pour les enseignants et les travailleurs sociaux.


                            • Paul Villach Paul Villach 14 février 2010 19:35

                              @ 1984

                              Cette loi du 12 avril 2000 instaure l’ère du soupçon généralisé.

                              Tout collègue, tout parent peut adresser sa lettre de dénonciation en étant certain que sa victime ne pourra jamais en avoir connaissance, mais qu’elle restera jusqu’à la fin de sa carrière dans un dossier administratif bis clandestin pour induire en erreur les administrateurs qui se succèdent.

                              Le 29 novembre 2000, l’inspecteur académique du Gard reconnaissait devant un professeur qui comparaissait devant lui après une lettre de dénonciation d’une mère d’élève (1), qu’une cinquantaire de lettres de dénonciation lui parvenaient par semaine !
                              C’est bien une politique délibérée d’intimidation du personnel qui est ainsi mise en oeuvre à l’Éducation nationale.

                              (1) Cette mère sera condamnée le 13 mars 2003 par le tribunal d’instance d’Uzès sur la base de l’article 1382 du Code Civil, car à l’époque, l’application de la loi nouvelle n’était pas encore bien rodée et le professeur avait pu obtenir cette lettre. Il est peut-être le dernier qui a eu cette chance. La lettre avait été anonymée, mais la mère s’était vantée de l’avoir envoyée à l’inspecteur académique !
                              Voici ce qu’ a dit le juge au sujet de cette lettre : “La lettre a été versée au dossier administratif de l’intéressé et elle y demeurera tout au long de sa carrière. Même s’il n’a fait l’objet d’aucune sanction, cet élément lui cause sans conteste un préjudice moral.”

                              Paul Villach


                            • l’arbre 14 février 2010 18:46

                              Le monde comme une partie des médias destinés à linformation faillit à son rôle . . . . .
                              .L’éducation nationnale comme les autres intitutions , sément la confusion ,«  »« ’avec l’intention d »installer la zizanie dans les rangs et prendre le pouvoir ’ «  »« ( mais non !!!!!).
                              les fonctionnaires de l’éducation sont pris entre leur idéal et le devoir de »«  »gagner leur croute et celle de leurs enfant .
                              La solution  ? ?  ?


                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 février 2010 08:44

                                C ’était la journée de la veste ...... smiley


                                • docdory docdory 15 février 2010 10:12

                                  Cher Paul Villach

                                  A noter dans le « Marianne » de cette semaine un article assez long, qui s’oppose point par point aux élucubrations de cet article du « Monde » , et qui expose des observations assez similaires aux vôtres .


                                  • Paul Villach Paul Villach 15 février 2010 10:31

                                    @ Cher Docdory

                                    Merci de cette information ! Car les « Saint Thomas » qui ne croient que ce qu’ils voient et touchent et au coup de bâton que quand ils le reçoivent, sont innombrables. Trop dure est la réalité à devoir prendre en compte : il faudrait réviser tant de choses dans sa propre conception de l’existence ! On ne sera jamais trop à en témoigner. Paul Villach

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