Merci pour votre réponse.
Vous soutenez qu’il n’y a pas de mission de service public dans le « privé », pourtant l’enseignement libre (autre nom du privé) assure « comme un sous-traitant » si je puis dire cette mission pour deux millions d’enfants.
Même temps d’enseignement, mêmes programmes, et par là, même éducation nationale.
L’État a mis à la charge des communes d’assurer le coût de la scolarisation des enfants et la gestion des écoles. Vous traitez cette question d’une façon générale, comme si elle était identique partout, or ce n’est pas le cas, je vous l’assure. Prenez votre bâton de pèlerins, visitez-en quelques centaines et vous verrez ... de très belles écoles super équipées, et d’autres super moches encore en préfabriqué des années 50 avec du matériel assorti au décor (écoles publiques comme écoles privées).
ou consultez quelques représentants, ou différents enseignants de différents lieux.
Quand vous dites :
L’école privée a obtenu une petite contribution communale obligatoire
pour les seuls enfants de la scolarité obligatoire (l’école
élémentaire) qui est loin de représenter le coût de l’élève de l’école
publique : celui ci bénéficie des investissements (interdits pour le
privé), des heures périscolaires(études, garderies du matin et du soir
(le privé n’y a pas droit..)
Vous citez un cas particulier. Le M14 (document comptable) des communes est une usine à gaz peu lisible, c’est très difficile de s’y retrouver. Dans certaines communes, le personnel d’entretien des écoles publiques est du personnel communal, son coût n’est donc pas repris dans « le coût de l’élève » qui se retrouve minimisé, alors qu’il devrait être considéré comme une charge de l’école. Dans le privé ce coût, comme celui du secratariat et biens d’autres est assuré par les contributions des familles. C’est un exemple, car il y en a pour d’autres postes ...
Quand les communes subventionnent les repas de cantines (qui reviennent environ à moitié prix par rapport au privé), est du service public ? un service qui relève de l’éducation nationale ?
Si vous voulez on peut pinailler sur des tas de détails comme ceux-ci.
De mon point de vue, le seul moyen de ramener de l’équité (parité) dans
cette situation qui connaît de très forts contrastes d’une commune à
l’autre, qu’il s’agisse du public ou du privé (puisque les dotations
devraient normalement s’aligner sur celles-ci, ce qui n’est pas le cas
partout), serait un financement et une répartition à partir des Régions comme pour les
collèges ou lycées.