« Dans ma commune, effectivement l’école privée a été quelques années subventionnée très au delà de ce qui était dû. »
Votre article et vos commentaires s’orientent nettement vers les comptes d’apothicaire, je pourrais vous citez des cas tout à fait inverses. Votre approche colle à votre terrain, et de mon point de vue, il n’est pas une situation générale.
Le pourcentage privé / public varie beaucoup d’une région à l’autre, je n’ai indiqué qu’une moyenne nationale de moins de 20 % pour le privé. Cette répartition est en partie liée à l’histoire, la Bretagne a été et est restée très catholique, alors que le Languedoc- Roussillon connaissait une influence protestante importante, et le pourcentage d’écoles privées y est très faible. Elle est liée également à des migrations, exode rurale et densité de population de plus en plus importante autour des grandes métropoles ...
Bien sûr, il faut chercher à tendre vers l’équité. Les lois sont-elles mauvaises ? (elles sont censées être « constitutionnelles » et validées par le Sénat)
Votre témoignage communal personnel tend plutôt à montrer que ce sont les hommes qui en abusent en les détournant, et j’en ai du même acabit.
Le combat privé / public me semble être un combat idéologique autour d’une question de principe, car les coûts de l’éducation nationale seraient plus importants sur un modèle unifié du type Savary. Les scolarités du privé ne servent qu’à financer les frais de fonctionnements internes.
Ayant connu les deux systèmes en tant qu’élève (ça date), je dois dire que du point de vue de l’élève cela ne change pas grand chose. L’enseignement des mathématiques, du français, de l’histoire-géo, des sciences, du sport, ... c’est chou vert et vert chou, et les examens sont les mêmes que dans le public. Il y a des bons professeurs de chaque côté, et d’autres moins talentueux. Mon expérience commerciale m’a montré que ce n’est pas forcément dans les écoles les mieux dotées financièrement que l’ambiance y est la meilleure, loin de là. Tout n’est pas qu’une question de moyens.
L’école (l’enseignement unifié est une réalité académique) et la gestion des écoles (très disparate sur le territoire national pour x raisons) sont deux choses bien différentes. Si en plus, le clientélisme politique vient s’en mêler ...
Bon courage.