Tout ça est très juste : l’argumentaire de cet article s’appuie sur des erreurs historiques, toujours les mêmes.
La décolonisation a été toujours financée par les sociétés multinationales d’exploitation des ressources naturelles, elles ont ensuite mis au pouvoir des gouvernement fantoches qui ont livré leur pays au pillage, avec l’aide du FMI. Le colonialisme a donc été suivi par un système d’exploitation beaucoup plus dur, l’impérialisme qui est les stade suprême du capitalisme.
Le capitalisme financier est libre-échangiste et internationaliste : il ne se développe qu’en niant la légitimité politique démocratique des peuples et en détruisant leurs défenseurs naturels, les pouvoirs nationaux des États. La destruction des nations est devenu une étape nécessaire et fondamntale du capitalisme.
Résister contre le capitalisme, c’est donc lutter contre la libre-circulation des capitaux, des marchandises et des travailleurs, c’est lutter pour un rétablissement des frontières et pour un renforcement de tous les pouvoirs locaux.
L’autre mouvement internationaliste, c’est l’Islam, du moins dans sa phase d’espansion et de conquête. Une fois un pays conquis, il redevient nationaliste.
Il est donc très étonnant que la gauche qui prétend lutter contre le capitalisme financier défende ses deux principes fondamentaux : l’exploitation de la main d’oeuvre du tiers monde avec les délocalisations (ou pour les secteurs non délocalisables l’immigration clandestine), et un programme de neutralisation des États nationaux qui peuvent imposer une législation sociale et protéger les citoyens des entreprises multinationales.
Le capitalisme financier c’est aussi une sous-culture mondiale qui détruit la diversité des langues et des cultures nationales, pour imposer un standard de consommation uniforme permettant une concentration optimale des moyens de production avec MacDo, Nike, etc.
Vous êtes donc parfaitement dans la ligne des maîtres du monde, comme disait Bourdieu, vous êtes dans la lignée de Georges Bush, d’Henri Paulson, des multinationales. Vous êtes un ennemi des peuples et du droit qu’ils ont à se gouverner eux-mêmes.