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Commentaire de Antoine Diederick

sur BHL et la critique de la déraison pure


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Antoine Diederick 17 février 2010 01:56

Ce fut donc Gilles Deleuze à ouvrir, sur ce front-là, les hostilités : « « Je crois que leur pensée est nulle. Je vois deux raisons possibles à cette nullité. D’abord ils procèdent par gros concepts, aussi gros que des dents creuses, LA loi, LE pouvoir, LE maître, LE monde, LA rébellion, LA foi, etc. Ils peuvent faire ainsi des mélanges grotesques, des dualismes sommaires, la loi et le rebelle, le pouvoir et l’ange. En même temps, plus le contenu de pensée est faible, plus le penseur prend d’importance, plus le sujet d’énonciation se donne de l’importance par rapport aux énoncés vides (…). Ce retour massif à un auteur ou à un sujet vide très vaniteux, et à des concepts sommaires stéréotypés, représente une force de réaction fâcheuse. ».

ces propos avaient aussi été utilisés en son temps pour une critique de Comte-Sponville, dans le Nouvel Obs, il y a quelques années....

Conte - Sponville expliquait à la téloche que :« L’Etat , c’est l’Etat et les institutions les institutions » pour faire court de ma part....

Prendre des archétypes sans les retravailler, permet d’énoncer des évidences péremptoires qui ne se prêtent plus à la critique, puisque on réduit le concept à la chose même qu’il énonce.

Et cela marche, cela fait autorité d’autant qu’en plus cela fait raccourci smiley


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