bonjour zelectron.
On se trouve ainsi
devant un autre phénomène de banalisation, celui du terme de sécurité. Devant
le confort et l’abondance d’une très large majorité de la population des pays
riches, le risque devient intolérable, et la notion de risque zéro fait recette.
Cette notion de sécurité
absolue touche tous les secteurs de la société ; au principe républicain
de la sécurité des personnes et des biens, viennent s’ajouter la sécurité dans
le domaine de la santé, des transports, sécurité dans le domaine de l’énergie,
sécurité alimentaire, etc. Tout doit être sécurisé, et il en va de la
responsabilité politique.
Avec cette demande de la
société, le politique a introduit un concept dans le but de s’exonérer de la
responsabilité : le principe de précaution. Ce principe qui fait, par
exemple, qu’au moindre signe de maladie de la vache folle, on abat tout le
troupeau. qu’au moindre virus de grippe l’on vaccine en masse Principe qui conduit les citoyens devant une catastrophe naturelle à
faire à l’État le reproche de l’imprévision, Principe de
précaution qui pousse à fermer des sites industriels, naturels, publics,
simplement présumés dangereux.
A quand l’idée de nous
empêcher de naître pour ne pas prendre le risque de mourir ? Pour
l’instant il serait que nous transformons les réalités des périls de
l’existence en phobie.
il semble qu’il y ait une prise de conscience de plus en plus précise dans la magistratrure.
la notion de risque zéro est fascisante
cordialement